Chapitre 7

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    Quand le samedi arriva enfin, je me demandais encore si la semaine était passée bien trop vite ou au contraire trop lentement. J'avais passé bien une demi-heure à me préparer au réveil. Je me prenais la tête sur mes vêtements, alors que se n'était qu'une session d'écriture en soit, peu importait comment j'étais habillée. J'étais vraiment ridicule.

    Le reste de la matinée, je la passais en préparant quelques exemples de calligraphie et mon matériel. Picasso, malgré ses petites pattes, avait réussi avec peine a gravir les escaliers, et m'observait donc, curieux, me déplacer dans ma chambre. Je ne pouvais m'empêcher de lui parler de mes projets, ainsi que de mon stress de passer du temps avec la brune qui hantait mes pensées.


- Aujourd'hui, je vais chez Lena, petit gars. Je stresse à l'idée de lui montrer ce que je sais faire, et en même temps je suis impatiente, c'est un vrai foutoir dans ma tête.


    Il jappa doucement en réponse, comme s'il comprenait ce que je disais. Ses grands yeux exprimaient une sorte de soutien silencieux qui me fit sourire.


- Merci, Picasso. Tu es vraiment le meilleur.


    Je lui caressais la tête avant de descendre mon sac enfin prêt. Le laissant dans l'entrée, je me détendis sur le canapé, le chiot remuant la queue tandis qu'il me suivait partout. Je soufflais, essayant de ne pas penser à l'arrivée imminente de la brune désormais.

    J'entendis le bruit d'un moteur se garer devant chez moi, et mon cœur s'accéléra, comme il commençait à en prendre l'habitude désormais. Je me levais, soufflant pour décompresser. Dans l'entrée, je jetais un coup d'œil au miroir, m'observant en diagonale pour voir mon reflet. La sonnette retentit, je pris une grande inspiration et ouvris la porte.

    Elle se tenait là, devant moi, un sourire en coin. Elle était toujours aussi belle et charismatique.


- Salut, Addison. Prête pour notre séance de calligraphie ?

- Salut, Lena. Oui, plutôt, souris-je timidement.


    Nous nous dirigeâmes vers sa voiture, et le trajet jusqu'à chez elle se déroula dans une atmosphère légère avec un soupçon d'un je-ne-sais-quoi que je n'arrivais pas à décrire. La conversation coulait petit à petit plus naturellement, et je me sentais de plus en plus à l'aise en sa compagnie.

    En arrivant chez elle, je fus de nouveau impressionnée par la taille de son penthouse, par son élégance et son modernisme. Elle m'invita à m'installer dans le salon, il y avait sur une table basse des verres et quelques bols contenant des gâteaux à grignoter.


- Tu as déjà tout préparé ? M'étonnais-je. Qui t'a parlé de ces gâteaux ?


    Alors que je m'asseyais, je pris en main l'un petit biscuit rond avec du chocolat en son centre.


- Une fois, Clarke en a fait la mention, quand on discutait de ce qu'on prenait étant plus jeune.


    J'eus un sourire en y pensant également. Quand nous nous retrouvions les week-end, nos goûters comportaient toujours ce genre de petit biscuit au chocolat au lait.

Confiance en soiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant