Chapitre 4

25 3 0
                                    

- B-bonsoir, parvins-je à articuler.


    Je vis ses lèvres esquisser un léger sourire, et je sentis mon cœur simplement fondre dans ma poitrine.


- Je ne m'attendais pas à te croiser ici, reprit-t-elle. C'est une agréable surprise.

- Oui, je... je toussotais, je suis venue avec des amis, finis-je en essayant de reprendre mes esprits.

- Tu voulais boire quelque chose ? Demanda-t-elle.

- En effet...


    Elle semblait si sûre d'elle, si confiante. C'était déstabilisant pour moi, mais tellement... attrayant.


- Alors je te l'offre.


    Son sourire, plus joueur, je pouvais me damner pour lui désormais. Je hochais juste la tête et la suivis, telle une... une quoi ? Possédée ?

    Nous nous dirigeâmes vers le comptoir, et elle passa commande pour nous deux. Je m'installais sur un tabouret, me mettant à jouer avec ma bague pour essayer de calmer les battements frénétiques de mon cœur, mais on dirait qu'il avait décidé de faire sa propre vie, s'intensifiant à chaque regard de sa part sur moi.

    Elle est tellement hypnotisante... Elle me tendit mon verre, et plaça le sien devant, plongeant dans mes yeux.


- Santé, fit-elle en trinquant.

- Santé, répondis-je, prenant une gorgée pour me donner contenance.


    L'étincelle que je voyais à travers ses pupilles me fascinait. Elle arqua son sourcil, et j'avais l'impression de dégouliner.


- Alors, comment trouves-tu la soirée ?

- Plutôt bien, avouais-je. Mieux que ce que je l'aurais imaginé, en fait.

- Contente de l'entendre. Oliver est du genre à organiser ses fêtes presque tout les week-end. Mais cela en vaut toujours le coup.


    Je hochais simplement la tête, buvant ses paroles.


- Et il arrive qu'on fasse de bonnes rencontres.


    Je me sentis rougir face à sa remarque adressée à moi au vu de son attention centrer sur ma personne. Je ne savais pas si s'était l'alcool qui me montait à la tête mais... j'avais l'impression qu'elle... s'intéressait à moi.


- Tu sembles... coutumière de ce genre de fêtes, je me trompe ? L'interrogeais-je timidement.

- Plus ou moins, c'est plus ma cousine qui en raffole, et je n'accepte qu'une fois par mois. J'ai bien fait de venir ce soir du coup, l'entendis-je dire tout bas.


    Notre échange se fit plus intense, et mon cœur, ce traître, continua à battre plus fort. J'étais à la fois terrifiée et exaltée par cette nouvelle sensation.


- Je ne suis pas une adepte des fêtes, admis-je, mes mots à peine audibles par dessus la musique.

Confiance en soiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant