Chapitre 7

1 0 0
                                        

J'ai passe la pire nuit de toute ma vie, je dois rester de marbre aujourd'hui et j'agi comme chaque matin, depuis des années. L'agent 98 est toujours en face de moi, buvant son putain de café comme si de rien n'était. Mon sac est prêt et je me force a boire et a manger mais mon tel continue de sonner pour la même personne, Isaac, me disant qu'il m'a pas vu de la semaine et qu'il commence sérieusement a s'inquiète. Une pensée me traverse l'esprit et je vais regarde sur le clavier ce que pourrait dire 89 et deux lettres en ressort, I pour 8 et O pour 9...Mon téléphone tombe au sol et l'agent relève la tête et je vois de la peur sur son visage. J prie au fond de moi que ce ne soit pas ce que je pense et je m'excuse en lui adressant un petit sourire mais il fronce les sourcils et se lève d'un coup en me disant que c'est l'heure de partir. J'attrape mon sac en tremblant et récupère mon téléphone.

Je le suis mais de loin, sa silhouette est grande et j m dis qu'avec un peu de magie qui se trouve dans se monde délirant il pourrait prendre une autre apparence...Il monte dans la voiture et j'en fais de même, mon cœur palpite tellement fort qu'il pourrait s'arrêter a tout moment. Il prend la route et om se regarde en même temps et monsieur serre la mâchoire et lorsqu'il s'arrête a un feu il ne me fixa pas mais sa voix me fais sursauter.

- Qu'est-ce que tu as apprit sur ton téléphone au point de le faire tomber ?

- Oh hum...Mon petit ami a mit fin a notre relation.

- Tu es entrain de mentir, je le sais.

-moi aussi je sais...Tout.

Il tourna lentement la tête vers moi, prit au piège. Mais releva la tête lorsqu'une voiture noire nous colla un peu trop, il accéléra et empreinte une autre route, celle que nous prenons pas habituellement tout les matins. Il se concentre et double tout le monde, il semble savoir ou il va et je n'ose rien dire, ne sachant pas comment réagir dans une telle situation. Il arrive a les semer et gare la voiture avant de me fais un signe de tête pour me dire de le suivre, nous prenons une petite ruelle sombre a causes des grands bâtiments et des rues très peu fréquentables que ce soit en pleine journée ou le soir. Il me pousse contre le mur le plus proche juste avant qu'il se cache a son tour, près de moi. Nous entendons un voiture, voir deux, des hommes claques les portières et murmures. Les bruits se rapprochent et je commence a paniquer surtout quand je le vois changer d'apparence. Il sort de sa cache et brandit sa magie vers les hommes qui veulent nous tuer, j'entends crier de douleurs, crier de peur, supplier et plus rien... Je penche la tête et observe six hommes étalés sur le sol, de la brune verte se volatilise dans les airs et l'homme se faisant passe depuis tout ce temps pour l'agent 98 se tourne vers moi, j'attrape l'arme près de mon pied et le pointe a la seconde même sur lui, son sourire apparait et lève les mains en l'air.

- Pose ca au sol.

- Tu m'as menti ! t'approche surtout pas. Il fit le contraire, approchant petit a petit et posa sa main sur le revolver. Tu..

- T/P. Je vais tout t'expliquer mais on doit partir tout de suite...Alors lâche cette arme.

Ses yeux devenus vert me font tourner l'attention et il en profite pour prendre l'arme et la jeter a l'autre bout de la rue. Il m'attrape par la main et prononce encore mon prénom pour m'inciter a avancer, je me laisse faire et monte dans la voiture, mon corp reste paralysé et inconsciemment je mets ma ceinture. Il reprend la route rapidement, je le dévisage, observant tout les traits, aspect, de son visage lorsqu'il enlève son chapeau. Cheveux de jais, yeux verts, plus de barbe. Je le trouve encore plus séduisant mais son apparence changea peu de temps après.

- Pour...Pourquoi tu change d'apparence ? maintenant que je sais la vérité..

- Tes parents ne le savent pas.

-Quoi ?! Mais..

-En rentrant je veux que prennes tes parents dans les bras, que tu ne dises rien sur mon identité et je te dirai la vérité plus tard.

- dit la moi maintenant !

- Non T/P. Demain tu n'ira pas en cours, tu diras a ta mère que tu préfères rester seule et je m'occuperai de ton père.

Son visage est aussi fermé qu'une huitre, plus aucune émotion ressort sur son visage, ne me permettant pas de savoir ce qu'il pense de la situation. Je reste dans mon coin, faisant un point sur tout ce qu'il se passe. Il gara la voiture dans l'allée et nous descendons de la voiture, il m'ouvra la porte pour me laisser entrer et il explication la situation à mon père et ma mère me serra dans les bras, mon père m'observa de longtemps seconde avant de m'embrasser de front et de me demander si tout va bien. Je fais ce qu'il m'avait demandé de faire, ne rien dire et je me mets à lui jeter des fleurs, disant  à mes parents qu'il a été le meilleur et que je vais bien grâce à lui. Mon père part avec l'homme qui m'a caché sa réel identité et je demande à ma mère s'il est possible de rester seule demain matin, elle approuve et compatis avant de m'embrasser et me laisser me faufiler dans les escaliers pour rejoindre ma chambre.
Je remarque que le soleil se couche et je n'ai pas voulu toucher au deux repas d'aujourd'hui, quelqu'un toque et je vois Isabelle dans l'encadrement de la porte, en me voyant elle se permet de rentrer et de s'approcher de moi. 

- Je vous ai ramené un cheesecake, je sais que vous aimez cela quand vous n'êtes pas dans votre assiette. Elle me déposa le gâteau avec la fourchette.

- Merci Isabelle.

- Avec plaisir...si vous avez besoin de quoi que ce soit vous savez que je suis là.

Je me lève et la prend dans mes bras, la dernière fois que je me suis jetée dans ses bras comme ça j'avais environ dix ans et c'était parce que ça se passait mal à l'école, elle est comme une deuxième mère pour moi. Elle me serra contre elle puis recula la tête tout en replaçant une mèche derrière mon oreille. Elle me murmura à l'oreille : tu es belle, forte et tu es courageuse..
Elle me le disait souvent pour m'encourager à me battre contre les choses qui pouvait me terrifier et cela fonctionnait.
Sur ces dernières paroles et gestes doux elle s'éloigna et me laissa déguster mon gâteau devant The notebook, un de mes films préféré lorsque j'ai envie de me retrouver toute seule.
À aucun moment j'aurais pu penser que je pourrais m'endormir mais pourtant après avoir essuyé deux larmes qui ruisselaient sur mes joues je me suis endormie.

DésillusionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant