Chapitre 2

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Le jour se lève et je me cache sous la couette en repensant a la discussion que j'ai avec mon père hier dans le bureau. C'est le jours J, le jour ou je vais rencontrer mon ou ma baby-sitter. Madame Baxter toque et ouvre la porte de ma chambre pour venir me dire bonjour et ouvrir les rideaux en grand, comme chaque matin. Je grogne comme a chaque fois et me découvre pour l'observer, toujours la même, robe au niveau des genoux et chignon relevé.

- Bonjour Mademoiselle Marshall, vous avez bien dormi ?

- Bonjour Isabelle, la nuit pourrait être mieux. Le ou la baby-sitter arrive a qu'elle heure ?

- Monsieur est déjà présent et a déjà eu l'entretiens avec votre père avant qu'il ne parte au travail. Votre petit déjeuner est servit alors si Mademoiselle..

- Quand est-ce que vous allez m'appeler par mon prénom ?dis-je tout en sautant du lit pour arriver près d'elle.

- Quand Monsieur me l'autorisera. me dit-elle avec un grand sourire.

Je la vois disposer et presse le pas pour arriver près d'elle dans les escaliers, je lui demande en murmurant si elle peut me donner des informations sur cet homme que j'apprête a rencontrer mais elle rigole et me fais signe qu'elle ne me dira rien. Je descends les derrières marches en étant résignée et tourne sur la gauche pour arriver dans la cuisine, un homme se tient au fond de la pièce avec un café dans la main, lorsque son regards croisa le miens nous ne sachons quoi dire, je reste planter a l'entrée de la cuisine et je n'arrive pas a regarder autre chose que ses yeux bleus. Il se racle la gorge lorsque Isabelle me montre que c'est bien cet homme qui va me surveiller. Il pose sa tasse de café sur la table a manger tout en essayant de ne pas détourner son regards de moi, il me lança un sourire chaleureux mais a la fois maladroit tout en s'approchant de moi.

- Bonjour Mademoiselle Marshall, je suis l'agent 98. Je serais a vos cotes pour vous protéger. dit-il tout en me tendant sa main.

- Hum...Bonjour. je fais un pas en avant pour serre sa main avant de poursuive. Vous pouvez m'appeler T/P.

- Pardonnez moi mais Monsieur ne souhaite pas que j'appelle sa fille par son prénom. lorsqu'il m'entends souffler il me sourit et me fais signe que mon petit déjeuner est prêts.

Je fais un pas en arrière et monte les escaliers pour retourner dans ma chambre, quelques minutes après avoir ferme ma porte j'entends quelqu'un toquer et hausse le ton pour demander de me laisser tranquille mais la porte s'ouvre doucement et en tournant la tête vers celle-ci je le vis dans l'encadrement. Il ferme la porte et me montre l'assiette de pancakes qu'il tient d'une main, ce blondinet en costume bleu se rapproche timidement de mon lit et me sourit brièvement.

- Vous devriez manger, Madame Baxter a fait ca pour vous.

- Vous pouvez l'appeler Isabelle...A par si mon père vous l'interdit aussi..il me fait signe s'il peut s'assoir près de moi et je lui fais signe de se rapprocher.

- Je comprends votre colère...dit-il tout en s'asseyant près de moi. Si je peux me permettre je vois bien comment est votre père, croyez moi, cela est pour la bonne cause, vous avez de la chance d'avoir un père qui vous aime. je me met a rigoler nerveusement.

- Oh croyez moi Monsieur 98, mon père est le pire.

-je peux comprendre, mon...mon père est très particulier avec moi aussi...son odeur enivre mes narines.

- Je serais pas la dans le but de vous embêter, je suis la dans le but de vous protéger.

- Vous allez dormir avec moi ? ou me suivre jusqu'à la salle de bain aussi ? il me lance un sourire qui me donne chaud.

- Pas totalement Mademoiselle, je serais sans doute la dans votre chambre mais pas dans votre lit, je serais pas la dans la salle de bain mais je vérifierai avant de vous faire rentrer et je vous attendrais devant la porte, pour vous laisser un peu d'intimité. A par si vous me demandez de...

- Non ca ira merci ! nous nous retenons de rire.
Mangez ces pancakes avec moi s'il vous plait, j'ai envie d'un peu de compagnie.

Il ouvre la bouche mais la referme aussitôt, nous nous installons l'un en face de l'autre et je me surprends a le fixer, qui lui en fait tout autant, comme s'il essayait de savoir quelque chose... Nous attrapons chacun un pancake en silence pour le déguster mais mes pensées ne veulent pas se taire, j'ai envie de me frapper en voulant être aussi curieuse a son égard. j'ai envie de savoir son nom et prénom, ce qu'il aime, pourquoi faire ce métier et dieu comment il fait pour avoir autant de charme, a cette dernière pensées il relève la tête pour me sourire de façon malicieuse mais je me dis que c'est une simple coïncidence. Je vais passer beaucoup de temps avec cet homme et je ne sais rien de lui mais je sais qu'au fond de moi je vais en savoir plus tôt ou tard.

Nous passons une bonne heure ensemble, il ne peut m'appeler par mon prénom mais il n'hésite pas a s'intéresser a moi, aucun garçon ou homme ne sait intéresse a moi comme lui est entrain de le faire alors que nous venons de nous rencontrer. La seul information que j'ai c'est qu'il habite très loin et que mon père lui a demande de loger ici pour pouvoir subvenir a tout mes besoins mais il m'a bien fait comprendre que ce n'était pas ma baby-sitter comme je pouvais me l'imaginer. Plus je passe du temps avec lui plus j'apprécie sa compagnie, c'est un homme qui ferai tomber n'importe quelles filles dans son lit avec son charme et sa beauté mais ce que j retiens de tout cela c'est qu'il a surtout un fort caractère, il n'aime pas qu'on aille a l'encontre de lui sinon il pourrait tuer cette personne avec le peu de patience qu'il a. Malgré tout cela j'ai le pressentiment que c'est un homme bon, qu'il a un cœur sinon un criminel ne mangerait pas des pancakes avec moi.

Toute la journée il a rode autour de moi, vérifiant les recoins de la maison a chaque fois. Dans la soirée, après avoir joue deux trois morceau a la guitare je commence a m'endormir, seul quelques secondes après l'agent 98 passe l'encadrement de la porte de chambre et attrape ma guitare pour venir la poser dans un des recoins de la pièce. Le blondinet se rapprocha et plaça la couette jusqu'au niveau de mes hanches avant d'aller vérifier la fenêtre. Il s'approcha d'un pas timide avant de reculer et de me laisser seule dans la pièce pour aller vérifier les autres pièces.

DésillusionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant