Sombrer

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{Point de vue de Jordan Bardella}

Avant de perdre connaissance face à des millions de spectateurs je me demandais comment était ce possible de sombrer autant en un instant . Il ne fallu que 2 secondes à cet homme pour me démunir de toute force. Je me demandais si j'avais fais le bon choix en me lançant dans la politique alors que moi même j'étais en bataille constante contre ma propre vie misérable.

Ce soir là le masque tomba brutalement sur le sol . Je redevenais cet homme faible que je redoutais temps . Nous sommes nos propres cauchemars .

23h00

Je m effondra de manière violente de ma chaise devant plus de 20 millions de spectateurs, devant la France entière . Tout s'effondra , mon honneur , ma vie , mes ambitions , mon cœur , ma raison . Je m'écroula sur le sol . Même dans mon pire cauchemar cela ne pouvait se produire . Avant ma perte de connaissance, mon oreille me permis d entendre Gabriel Attal rigoler à cet instant . Comment pouvais il rire ? Cette personne était enfaite un monstre ? Je n'avais pas mangé et le manque de sommeil ne joua pas en ma faveur mais la raison de ma perte de conscience était bien plus profonde que cela . C'était une façon de me déconnecter de la réalité inconsciemment. Voilà !!! J'avais trouvé la manière de fuir . Merci pour tout Gabriel :) ( écran noir )

7h00

Tout semblait flou . Je me trouvais dans mon lit d'hôpital à côté de marine et de jean Philipe Tanguy qui est un de mes plus proches collègues. J'avais l'impression que rien de tout cela n'était réel . Seulement un cauchemar, une illusion , j'allume la télé " Bonjour à tous aujourd'hui nous allons nous pencher sur cette information choc . Le président du rassemblement national a perdu connaissance en plein milieu du débat face à Gabriel Attal suite à une question du premier ministre plutôt banal " . Si il savait ce que j'avais vécu. Rien de ce que j'avais vécu n'est banal. Ou peut être que si ? Je dramatise toujours. Je suis une sale victime , je ne mérite même pas qu'on parle de moi autant .

Sur cette télé s affichait la fin de ma carrière. La honte allait me suivre toute ma vie et ne me lâchera jamais . JE NE VOULAIS PLUS ÊTRE EN VIE . Je voulais me rendormir pour retrouver enfin une quelconque sorte de sérénité. Mais qu'est ce donc que la paix finalement. Chacun possède ses propres définitions mais à ce moment précis la paix c'était ne plus être la . Fuir le passé le présent le futur. M'effacer , disparaître, courir dans ce champ là tel un adolescent libre à qui on a pas volé sa jeunesse. J'ai peut être voulu grandir trop vite après tout .

Le monde semblait être un cauchemar pour moi . Marine me regarda avec un regard profond remplit de compassion. Elle seule pouvait savoir que j'avais tout sacrifié pour ce monde là et que cela signait la fin de mon départ . J'étais si bien parti .

Je repensa à ce rire qu'avait eu le premier ministre. Il n'était pas vraiment cynique . Il renfermait au contraire de la souffrance. Rien de son comportement durant le débat ne semblait honnête et naturel . On aurait dit un pantin , un faux personnage dépourvu de sens.

Marine : Je..........comment te dire ça . Je sais que les jours qui vont suivre ne seront pas simple. Mais sache que je resterai toujours à tes côtés pour veiller sur toi .

Ces paroles étaient sincères et elles m'ont permis de me sentir pour la première fois heureux d'être là. Je compris que marine le pen n'était pas simplement mon mentor mais bien plus . Elle faisait partie intégrante de ma vie et je n'avais jamais réalisé ça auparavant.

Je me sentais encore extrêmement faible . Je tentais de me lever mais mes jambes ne faisait que trembler. Mes pensées elles aussi étaient tourmentées par le désarroi. Je n'arrivais pas à réaliser cette réalité douloureuse . Je refusais cela . J'étais fort avant et maintenant je n'étais qu'une victime pitoyable qui s'était effondré en direct face à Gabriel Attal .

Malgré son rire faux . Je le détestais tellement. Il avait détruit ma vie alors qu'il ne me connaissait même pas . Comment pouvait il faire une chose aussi cruel . Il doit n'avoir rien vécu dans sa vie pour me faire une telle chose . C'est un monstre , un monstre abominable, il ne mérite rien . Je me vangerai un jour si j'ai la force de le faire. Mais ce jour là j'étais si faible mentalement et physiquement. M ôter la vie était une solution que j'avais envisagée........ Je ne voulais plus de se cœur qui me faisait tant souffrir .

L'amour passionnel est-il éternel ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant