Point de vue de Jordan Bardella (Gilded lily)
Enfin venu le jour du débat . Un jour qui me paraissait comme tout les autres . Malgré tout j'étais étrangement anxieux aujourd'hui. Je devais tout de même défendre les intérêts du premier parti d'opposition qui est majoritairement gagnant dans les sondages . Cette pression que j'avais accumulée n'a jamais pue s'échapper par la porte de sortie . J'étais comme un prisonnier de mes propres émotions mais ce n'étais pas grave . Pas important. Surtout aujourd'hui ce n'est pas important. C'est futile . J'ai toujours résonné comme cela depuis petit , exprimer ses sentiments c'est montrer que nous sommes impuissants face aux autres.
6h30
Quand mon réveil sonna c'était douloureux. Pas envie de vivre cette journée mais le devoir m'y oblige. Je m'extirpe de mon lit avec la simple envie de me réveiller complètement ( ou peut être pas aujourd'hui ?) . Ces pensées étaient négatives oui mais futile encore une fois . Tout passe avec le temps n'est ce pas ? N'est pas la une définition parfaite du déni qui était le mien ? Nous ne le saurons jamais
7h00
Je n'avais pas la sensation que ce jour allait être banal . Je m'habillais aujourd'hui de façon assez comfortable car j'allais me préparer au débat toute la journée pour ne me préparer que le soir . Après avoir à peine mangé et dormi je devais quitter mon domicile pour me rendre au siège du RN pour voir marine .
8h00
Tout semblait parfait . Depuis 1 heure nous travaillons sur les arguments et je devais jouer Gabriel Attal ce qui me faisait extrêmement rire pour être honnête . Nous étions tous dans un bon état d'esprit et j'aimais cette ambiance . Cela me faisait oublier pour un temps la réalité . Ma réalité qui était un poids que je portais sur mes épaules chaque jour et chaque nuit . Le poids du passé du présent et du futur . Le poids de la pression qui tue votre corps et votre cœur . Seul la politique pouvait être mon échappatoire .
17h00
Il était temps pour moi de monter dans cette voiture pour me rendre au débat . J'étais assez anxieux même très anxieux enfaite je transpirais , mes mains étaient en sueur , mon esprit était coincé dans cette spirale d'angoisse . J'étouffais je voulais fuir de cette voiture , m'échapper , courir dans une autre dimension, un autre monde . J'aspirais à être ailleurs. Un monde où je puisse respirer sans qu'on me coupe le souffle avec des responsabilités qui ne devraient pas être les miennes à un âge si précoce . Mais bon c'est pour le pays .
18h00
L'heure du débat se rapprochait à grand pas . Je restais dans ma loge avec mon équipe . Mon silence en disait long sur mon état d'esprit. Je voulais combattre mais me battre pour quoi ? Pour qui ? Si même moi je ne pouvais pas me battre contre moi même ? . Mon esprit était perdu dans un tourbillon de souvenirs qui me hantaient depuis longtemps mais qui ressurgissent toujours dans les pires moments . J'essayais de me détendre en regardant « n'oubliez pas les paroles » . Je trouvais cela drôle de voir des gens qui chantaient mal être tout de même heureux. Je donnerai tout pour ne ressentir qu'une once de ce bonheur , le vrai bonheur . Me sentir vivant enfin , heureux , libre et en sécurité .
20h00
Le débat était sur le point de commencer . Gabriel Attal prit place en face de moi suite à une poignée de main complice . Je ne comprenais pas ce sourire qu'il avait affiché à ce moment là . Mais j'allais très vite comprendre qu'il n'allait pas me faire du bien ce soir la . J'allais plonger dans les abysses , couler , ne plus remonter , n'était ce pas finalement ce que je souhaitais ? Ce que je méritais ? Je n'étais peut être pas fais pour ce monde là ? Mais les français qui voulaient vivre , eux, je devais me battre pour eux !
20h30
Le débat commença de manière agressive. Je sentais Gabriel Attal extrêmement déterminé à me battre . Pas battre mes idées mais ma propre personne . Je me sentais faible et anxieux , j'avais peur que cela se voit à l'écran mais je continuais malgré tout à faire comme si j'avais de l assurance. Ah ce bon vieux personnage que je pouvais incarner à merveille. Ce masque dont je pouvais faire usage à l'antenne pour paraître confiant était un leurre , un mensonge . Je rêvais d'être cette personne mais je ne l'étais pas . Toute les nuits mes yeux n'étaient pas en mesure de se fermer . Ils ne le souhaitent pas . Ils se refusaient à me laisser dormir . Ils étaient habité par les larmes , un océan de larmes qui ne pouvaient être contenus bien longtemps.
21h10
Le débat touchait presque à sa fin . Je commençais à fatiguer et à réaliser que je perdais complètement le débat . La rhétorique du premier ministre était parfaite , les attaques ad hominem était parfaitement bien placé et j'étais très faible ce soir là . Sans pour autant abandonner , je compris vite que ce n'était qu'un aperçu de ce qui allait suivre . Ma fin était proche ......
21h30
Gabriel Attal me fixa longuement. Un regard perçant et démunis de sentiments . Ce n'était pas celui que je connaissais que j'avais en face de moi . Un inconnu se tenait face à moi . Il ouvrit la bouche et soudain prononça cette phrase . « Monsieur Bardella comment pouvez vous prétendre être honnête alors que vous mentez sur votre passé ? » « vous n'êtes qu'un imposteur »
22h00
Mon cœur se décomposa sur ces paroles ...... aurais je la force ? De me relever de cette chaise ? Pas ce soir non . Je te déteste . Je te hais . Tu n'as pas de cœur . Le mien était endormis dans un cauchemars et tu as donné la vie à ce cauchemar. Mon cauchemars.
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L'amour passionnel est-il éternel ?
FanficQuand deux étoiles sont trop proches, et que l'une d'entre elle explose, il arrive qu'elle condamne l'autre étoile à errer sans trajectoire dans l'univers. On les appelle les étoiles vagabondes (nekfeu )