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Pov: Extérieur

Pour ne pas perdre ses petites habitudes Gabriel se trouva sur le plateau avant que le staff ne vienne le chercher. À sa surprise Jordan n'était pas encore là. Ce qui le rassurera et surtout le metta dans de meilleures conditions. Il n'avait pas la force et surtout pas l'envie de devoir  encore lui parler.

Quand Bardella franchi la porte pour se rendre sur le plateau, leur regard se croisèrent immédiatement au grand malheur de Gabriel. Ils se saluent comme la tradition le voulait, tout deux rempli d'hypocrisie.

Une fois les dernières touches de maquillage fini et les micros installé, ils vont tout les deux s'installer à leur place attitré.
Ce n'était pas un débat donc l'ambiance était plus détendu. Les journalistes posaient leurs questions à tour de rôle, à chacun des deux et les rares fois où le ton commencait a monté il redescendait rapidement grâce au efforts des journalistes.

Attal, qui lui avait dormi seulement quelques heures n'était pas mécontent de cette ambiance, même plutôt étonné. Une première alors que Jordan est présent dans la même pièce que lui.

Une fois leur temps sur le plateau fini, ils devaient évidemment le quitter et il commencèrent tous les deux à redouter le moment du dîner. Malgré l'air hautain de Jordan il avait bien compris que quand il se bataillait avec Gabriel il prenait ses 5 vérités en face. Toute fois, son péché mignon était les réactions du premier ministre face à lui, mais malheureusement il ne pourra pas en profiter dans un dîner avec des journalistes.

Ils se retrouvent maintenant à marcher tous les deux côte à côte dans un long couloir accompagné de plusieurs agents de sécurité. Le silence n'est pas gênant, plutôt normal à vrai dire, seul le bruit de leurs chaussures se fait entendre.

Les agents déposèrent les deux politiciens dans une petite loge avec canapés et rafraîchissements pour "se reposer 5 minutes avant le dîner" d'après les dires des agents.

Ça n'enchantait pas du tout Attal de se retrouver seul dans une pièce avec Bardella qui lui de son côté ça n'enchantait pas non plus de se retrouver seul avec Gabriel. Ils ne pouvaient évidemment pas refuser de toute façon.

Le débuté s'installa en premier sur un canapé avec ses jambes dépliés de tout leurs longs tandis que le premier ministre de jetta sur une bouteilles de Coca Zéro.
Il commença à boire le contenu de la bouteille quand Jordan l'interpella.

"Eh, j'peux avoir une bouteille de Coca?"

Attal arrêta de boire et le regarda avec un air dégoûté et surpris face a son impolitesse.

"Venez la chercher vous même et me parlez pas sur ce ton, je suis pas votre chien."

Jordan balança à sa tête en arrière et rigola légèrement se retenant de dire que oui. Finalement il allait peut être pouvoir avoir sa dose de son péché mignon.

"Rohh ça vous coûte rien de m'en lancer une ?"

"Et ça vous coûte rien de vous levez et en prendre une"

Sans contexte on aurait dit des enfants qui se chamaille pour un paquet de bonbon, après c'est toujours mieux que de s'insulter.

"Vous êtes le plus proche"

À ce moment-là Gabriel eu une idée magnifique, une idée qui permettra de le venger des fois où Jordan l'avait fait chié.
Il prend alors une autre bouteille en main.

"Même pas de "s'il vous plaît" ?"

Le député afficha une mine désastreuse se rendant compte qu'il va devoir dire ses trois mots au premier ministre.
Un long silence pris place tendit que discrètement, Attal ouvre légèrement le bouchon de la bouteille de Coca tout en affichant un grand sourire, très fier.
Bardella lui, après avoir finit sa préparation mentale il se décida enfin à parler.

Passion ClandestineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant