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Gabriel Attal Pov :

Dès le début du repas, je compris comment le reste de la soirée allait se passer.

Avant même de s'assoir, une belle femme accourra vers Bardella pour littéralement l'attraper par le col en pleurnichant.

"Oh laaa!! votre chemise est toute saleee!!"

Je ne pu me retenir de pouffer de rire avec Maxime et Sofia. Ce qui m'attira un regard noir de la part de Bardella. Je plaqua ma main sur ma bouche pour ne pas rire au éclat face à son regard.
Il avait l'air bizarrement mal à l'aise face aux rapprochements de cette femme.

"N'en fait pas tout un plat c'est bon c'est juste quelques gouttes"

Dit-il à voix basse –même si j'ai évidemment entendu– ça me fit sourire.

La femme essaya « d'enlever » les taches avec sa propre salive... mais Bardella la repoussa gentiment avant d'exprimer à voix bien haut à quel point il a faim.

Tout le monde s'installe progressivement sous les discussions permanentes. Discussions qui étaient bien séparées en deux groupes bien distincts, mon groupe et celui de Bardella. Personne de nos équipes s'adressa la parole sous peur de guerre civil. Les journalistes alternaient habilement bien qu'il y en avait toujours plus de notre côté.

Une fois assis, je m'attira des regards moqueur de la part de mon équipe dû à la personne assis à ma gauche. Le petit papier dans mon assiette contenant mon nom, à côté du sien me fit rouler yeux. Je m'éloigna le plus possible de lui sans trop abusé pour rester modeste. Bardella, lui ne fut pas le même choix que moi, je parle évidemment de ne pas abusé. Il écarta ses coudes de poulet et ses jambes de géants le plus possible pour que je me retrouve oppressé. J'eus le dilemme de soit demander à Bardella de prendre moins de place ou soit de demander à Sofia de me laisser de la place. J'opta pour le second choix, le premier est bien trop dangereux.

On ne s'adressa pas la parole lui et moi, personne de mon équipe lui adressa la parole non plus mais plusieurs de son équipe me posa quelques questions en restant respectueux. En parlant de respect, Bardella ne se prive pas pour me parler toujours comme un chien.

"Le sel"

Je tourna dramatiquement ma tête vers lui puis lève mes sourcils.

"Je vous demande pardon ?"

Il lève les yeux au ciel comme si il devait répété pour la 20e fois et qu'il parle avec un enfant de 3 ans.

"J'en ai besoin"

Je serre la fourchette dans ma main restant l'envie de lui la planté dans l'œil.

"J'avais bien compris, c'est la manière que j'apprécie pas trop"

"Que vous êtes difficile Attal.."

Son ton, son sourire, son regard, tout est arrogant chez lui. Je reposé ma fourchette restant cette fois ci l'envie de lui arracher son sourire à main nu.

"Monsieur le premier ministre"

Je lui corrige d'une voix froid, mon regard encré dans le sien. Il me regarda de haut en bas pour tourner la tête vers mon opposé. La femme pleurnicheuse du début lui donna le sel comme un bon chien. Et il accepta avec un sourire bien faux. Je roule des yeux en soufflant fortement pour exprimer mon énervement, ce qui m'attira son regard en coin.

Environ 5 minutes après cette échange, pendant que je parlais avec un journaliste, je sentis un grand coup de coude dans mon épaule venant de ma gauche. Je me retourna brusquement pour trouver Bardella entrain de regarder vers nos pieds. J'afficha une mine offusqué, choqué, réclament des réponses.

Passion ClandestineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant