Chapitre • 3 •

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- Ne fait pas l'enfant, tu n'en as plus l'âge. Fit le plus vieux poursuivant à la marche son époux qui faisait un petit jogging vers le toit du château.

- Et toi, ne sois pas agaçant, pas ce soir, nos invités arrivent bientôt.

Le vieil homme roule des yeux, passe à côté sans calculer les créatures qui finissaient de nettoyer les couloirs, mais bien que les enfantillages de son Oméga étaient plus près de caprices que de souhaits, mais ça le faisait revenir à un temps où la personne la plus dangereuse était lui, le cauchemar de son époque.

Dans un élan d'années révolues, une jeunesse psychologique le reprit et il courra les quelques pas pour rattraper son lier. Quand il rattrapa son bien-aimé, il put entendre ce qui ressemblait aux vestiges du passé dans un rire tendre de son Oméga.

Durant quelques minutes ce dernier perdait toute sa vieillesse, réagissant comme un grand enfant. Son regard tourna vers son Alpha et il vit une silhouette qu'il avait presque oublié d'avoir aimé, ses yeux bicolore colorait son visage baigné désormais par les rides et les cheveux blancs.

Il prit son visage entre ses mains et l'embrassa à plein poumons.

- Je t'en pris mon tendre, retournons avec les autres, les élèves seront bientôt dans l'enceinte de l'école et je n'imagine pas la panique qu'il pourrait y avoir si ils ne voient pas leurs deux directeurs.

Finissant par se laisser entraîner par son mari vers l'étage du dessous, Albus Percival Wulfric Brian Dumbledore retrouva son âge et se résolu à se comporter comme le grand-père qu'il était supposé être.

Sur le chemin du retour, ils rencontrèrent le professeur Rémus et son compagnon.

- Bonjour proviseurs, c'est le grand jour. Lâche le loup-garou en posant sa main sur le crâne du chien noir avec lui.

- Hé oui. Sourit doucement le plus jeune du couple.

- Sirius. Fit Gellert Grindelwald en baissant la tête en salutations, ce que le chien noir imita peu après. C'est étrange, mais je n'ai jamais cru que tu pouvais être l'auteur de tout ce merdier dans lequel tu es.

L'animal aboya en battant de la queue visiblement heureux qu'on le défende.

Entrant dans la pièce, ils la parcourèrent plus ou moins rapidement, pour ne pas être emporter par des vagues d'enfants qui mourraient de prendre une croque dans le banquet que l'école avait fait en l'honneur de la rentrée.

Serverus était assit à la droite de Lupin, Sirius entre eux deux, alors que l'ancien mage noir était à sa gauche, main sur la cuisse de son époux nerveux.

- Mon tendre, respirez, vous êtes pâle. Lui marmonne au creux son oreille, son dominant.

Le plus petit de quelques centimètres seulement, se pencha alors vers lui, une goutte de sueur perla alors son front.

- Je ne peux pas faire le discours. Affirme-t-il.

- Perdon ?

- Je ne peux pas me lever. S'expliqua-t-il.

Gellert fronça légèrement les sourcils.

- Mais de quoi dont parles-tu ?

- Gellert, je ne peux pas bouger, tu connais mon discours va le faire pour moi.

- Je.. bien sûr, mais penses-tu pouvoir saluer tes invités ?

Gellert ne comprenait visiblement pas ce qu'il se passait, mais bien qu'Albus l'est comprit plus tôt, il ne croit pas qu'il pourrait être sauvé d'une honte scandaleuse. Ça faisait des années, une dizaine si ce n'était pas une vingtaine d'années peut-être qu'il n'avait pas ressenti ces fameuses vagues de chaleurs incandescentes.

Il s'empressa d'agripper le manteau de son lié et y retrouve l'un de ses très vieux flacons, contenant ces anciens suppresseurs, il ne sait pas pourquoi, Grindelwald avait-il garder cela sur lui tout ce temps, mais le remerciera plus tard, il prit sa coupe d'eau et l'avala grâce au liquide.

- Des suppresseurs..!? Albus, vos manches sont finis depuis des années, que t'arrive-t-il à la fin ?

- Je ne sais pas, nous verrons cela plus tard, va à l'avant de la scène et parle, je t'en pris.

Le plus âgé embrassa furtivement son époux et finis par se lever pour se placer devant la scène.

Pendant qu'il souhaitait à tout le monde une belle rentrée, il ressenti quelque chose que le temps lui avait fait oublier, son Alpha se réveillait. Il en fit outre pour commencer son discours sur l'année à venir, le tournoi des trois sorciers, les écoles, les évènements durant les mois au suivre.

Et enfin, les deux écoles entrèrent, l'une après l'autre, le directeur, Igor Karkaroff et la directrice, Madame Maxime, deux Alphas réputés dans le monde magique pour leurs puissances phénoménales magiques lui serra durement la main, comme des hommes d'affaires qui concluaient un pacte. Alors que Madame Maxime se penche par dessus la table pour pouvoir serrer la main de son Oméga, l'Alpha en lui l'empêcha de résonner normalement et se plaça entre les deux.

- Ne touchez pas à mon Oméga.. Grogne-t-il très silencieusement pour que seule la concerner l'entente.

- Ho je vois, pardonnez moi, je ne tentais pas de.. c'est votre territoire, cela est clair, je ne me risque pas à toucher un Oméga en chaleur, lié de surcroît. Fit-elle aussi bas que possible, replaçant son haut alors qu'elle s'était redressée.

Le plus vieux fut ravie qu'elle comprenne son manque de professionnalisme, et il n'avait nullement à craindre l'avis de Karkaroff, le directeur de Durmstrang, école réservée seulement à des sang-pur et aux Alphas, prenait sûrement son conjoint comme un rebus, il ne s'abaisserai pas à toucher le second directeur.

Déclarant le repas ouvert, il se replaça à côté de son amant.

- Il faut que je m'éclipse. L'avertit son compagnon, mais il l'arrêta.

- Je sais que ça va être compliqué, mais je t'en prie tu dois rester ici et faire bonne figure.

Le soumis fait une grimace anxieuse, mais accepta tout de même, il n'était pas fou, il savait que si il s'en allait, les autres directeurs et professeurs, le prendraient mal, mais la douleur revient en même temps que ses odeurs fanés. L'homme à la longue barbe de mordit la lèvre, et cacha de son mieux son odeur de vin mariné.

Alors que les enfants partent vers leurs dortoirs et que leurs invités se font escorter par des professeurs jusqu'à leurs chambres, on pouvait remarqué que le plus jeune n'avait pas touché à son assiette une seule fois. Appuyé contre la table, les mains contre son cou, il ne semblait pas avec constaté que le repas était finit. Il ne restait plus qu'eux deux.

- Mon Oméga, votre odeur semble si... exquise. Fit le plus grand, son nez contre sa nuque, lui baisant le cou avec tendresse, la même qu'à leur première fois.

Il ne répondait pas, déjà à moitié porter par les vagues de chaleurs qui le transport si le parr en part.

- Alpha... Gémit-il comme pour le faire arrêter. J'ai tellement chaud.

- Je sais mon amour, mon Oméga.. mais nous ne quitterons pas cette pièce sans que tu aies avalé ton assiette.

Il gémit de douleur, laissant l'une de ses mains tomber contre la table.

- Tu auras beau protester, je ne te toucherais pas avant que tu n'es mangé au moins la moitié.

- Je n'ai pas faim, Alpha..! Fit-il entre deux respirations profondes. J'ai besoin.. J'ai..

Ce dernier se rapprocha avec sa chaise, colle sa jambe avec celle de son époux et se pencha sur la morsure cicatrisé qu'il avait fait il y a de cela une quarantaine d'années.

- Et moi, j'ai besoin que tu te nourrisses, Oméga, fais le pour moi, ne sois pas vilain, mon tendre.

Une larme dévala sa joue alors qu'il prend d'une main tremblante la fourchette pour tenter de la faire monter à sa bouche. Finalement, c'est avec l'aide de son dominant qu'il réussit à l'emmener à ses lèvres.

- Bien, continue mon tendre, je refuse que vous ne mangiez pas pour vos chaleurs, vous avez besoin de forces et d'énergies pour ce que vous allez dépenser au lit.

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