Chapitre • 1 •

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Les oreilles basses et la queue entre les jambes, il suivait son vieil ami aux travers des couloirs de Poudlard. Il était tard, ceux qui restait sur le passage était surtout des elfes de maison et d'autres professeurs qui se fichaient pas mal de la bête que le professeur Lupin traînait derrière lui.

Silencieux, il se sentait presque rejeté par son "compagnon", il ne lui portait aucun intérêt, ne lui parlait pas et se souciait visiblement que très peu de savoir si l'animal noir le suivait toujours ou non. En toute logique, Sirius en déduisait que Rémus ne l'avait pas pardonner, alors qu'il n'était pas en aucun tort.

Vil Pettigrew, tout n'a toujours été que de sa faute.

La mort de son frère. La mort de leurs amis. La mort de plusieurs Moldus. Le retour de Lord Voldemort. Et tellement d'autres choses qu'il aurait voulu enterrer vivant avec le fautif qu'était ce traître de bêta.

Mais bien qu'il sache qu'il n'avait que peu de chance de regagner la confiance de son ancien meilleur ami, il le suivait comme son ombre. Autrefois, le jeune Lupin avait été déclaré par lui-même, sa safe-place, aujourd'hui il ne connaissait simplement personne d'autre et il avait besoin de soutien.

Personne ne peut imaginer quel atrocité il avait vécu là-bas, à Azkaban. Durant ces douze dernière année, ou treize, il ne sait plus trop où il en était avec ses comptes, personne ne peut imaginer la douleur à laquelle il devait se confronter tout les mois lors de ses manches mensuelles.

Dans la cabane hurlante, quand il est arrivé pour abattre ce rat machiavélique, Rémus l'avait simplement épargné, pas d'accolades comme autrefois, pas de regards entendus ou de pensées communes... Il l'avait simplement épargné.

Sirius voulait simplement du réconfort, et la seule personne qu'il voulait auprès de lui, ne le voulait pas auprès de lui.

Le cabot, si il avait possédé un peu plus de courage, il se serait élancé sur la tombe de son jeune frère pour le pleurer à nouveau.

Quand le brun s'arrêta, l'animagus cru tout d'abord que c'était pour le chasser, mais quand il entendit le tintement du trousseau de clés du lycanthrope, il put se rassurer.

Le loup-garou lui tena la porte alors qu'il lui jete un regard critique.

Le chien cuina comme une bête blessée et entra rapidement.

L'homme passa à côté de lui, l'ignorant avec désinvolture, l'héritier des Black s'assisa près de la porte, n'osant pas faire un pas de travers sur ce qui ressemblait précisément à être un territoire revendiqué. Dans un espace comme celui-ci, il touchait à quelque chose qui ne devait pas ou respirer de l'air pas accepter et il pouvait se faire attaquer par le chef.

Alors il resta là comme une statue à entendre désespérément n'importe quel feu vert de la part de Rémus, sans que cela de viennent, jamais.

À un moment, il y cru réellement, mais c'était simplement pour fermer la lumière derrière lui. Il resta donc assit là à combattre le sommeil toute la nuit, il ne voulait pas marcher sur les plates bandes du propriétaire des lieux et ne pouvait pas partir.

Ces chaleurs doivent être prévues pour la semaine prochaine, environ, ou peut-être un peu moins, alors il profita de cette nuit blanche pour penser à un plan afin de s'en sortir dans le monde extérieur. Pour sa première fois en dehors de sa cellule, il pensa qu'il ne pourrait pas utiliser de jouets, humainement parlant, il est recherché et sous forme d'animal, il ne pouvait rien acheter.

Le cabane hurlante serait la place la plus sûre qu'il avait dans son petit répertoire.

Sinon, avec un peu de chance, Serverus, dans sa grande bonté, pourrait lui vendre une potion d'anti-chaleur, une potion de sa propre conception qui coupait d'un Oméga tout ce qui faisait de lui un Oméga. Pas de chaleur, pas d'odeurs, pas de reniflage, pas de besoins animales.

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