Chapitre • 9 •

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- Ron, tu es sûr que le terrain est libre ?

- J'ai regardé les feuilles, d'entraînement, il n'est pas supposé y avoir de personnes avant environ deux heures.

Il marchait avec confiance, prêt à mettre la misère à sa petite soeur.

Balai à la main, aucune protection, sa soeur avait le ballon.

Ils s'élancent dans les airs, prêts tout les deux à en découdre.

- Ron, au faite, j'ai découvert que j'avais une âme-soeur.

Il observe sa soeur comme si il avait un bonhomme vert sous les yeux.

- Pardon ? Qu'entends-je ? Qu'ouïe-je !?

- La ferme ! C'est important pour moi !

- Excuse-moi, je ne vais pas recommencer, mais est-ce que j'ai tout de même le droit de savoir qui est cette Alpha.

- Eh bien..

Alors qu'ils se lancent la balle, il la voit réfléchir durement, le roux se demanda si c'était si grave que ça ?

- Tu me promets de ne jamais le dire à personne.

- Pourquoi je le ferais, pour qui tu me prends ?

Elle se rapproche de lui et il vena à sa rencontre.

- C'est Gabrielle Delacour.

- Quoi ?

Ses yeux cherchait dans le visage de sa benjamine un rictus de plaisanterie, un pétillement mesquine dans ses iris, mais rien, elle semblait si triste.

- Mais elle est si jeune et.. c'est la petite soeur de la fiancée de Bill.

- Tu crois que je n'y ai pas pensée !? Tu crois que je ne me sens pas mal !? Est-ce que tu crois vraiment que je ne me sens pas coupable !?

Le frère fronça d'inquiétude les sourcils et vis les larmes dévaler en chutes sur ses joues.

- Elle a peut-être deux ans moins que moi, si c'est pas trois ! Imagine qu'elle soit toujours mineur quand j'aurai fini l'école !?

- Wow calme toi, respire ok !? Fit-il en l'entraînant au sol pour que le terrain soit moins dangeureux durant leur discussion. Comment le sais-tu ?

- Que se soit elle ?

- Hum hum. Acquiesce-t-il.

- C'était un matin, elle est venue, je crois qu'elle s'était présenté d'il y avait moins d'une semaine, elle lâchait des phéromones et je suis entrée en chaleur forcée au plein milieu d'un couloir.

Soudainement, il voit le visage de la fille se blanchir et faire volte face avant de partir dans le sens contraire.

Il se détourna pour voir les demoiselles de Beauxbâtons et les hommes de Durmstrang venir vers eux.

Il rougit à la vue de Krum, mais fut pris d'assaut pas la famille Delacour.

- Comment va Ginny, pourquoi part-elle ?

- Vous vous entraîniez ? Lui demande sa petite soeur, les étoiles plein les yeux.

- Ne soyez pas absurdes, les filles, les Omégas ne peuvent pas jouer. Lâche un bulgare quand leurs deux groupes lui font face.

Le plus jeune grogne.

- Nous le pouvons, ce n'est pas interdit dans les règles-

- Ho arrêtez-

- Non, vous arrêtez, je les ai lu les règles, si ce n'est pas votre cas, ne parlez pas.

- Pour qui tu te prends ! S'offusque-t-il.

Il le regarde froidement, il n'avait rien à craindre, la mixture du professeur de potion coulait dans son corps. Il ne sentait pas leurs phéromones, il ne craignait pas leurs coups, en tant que mâle Oméga, il était bien normal d'être le défouloir de qui veut bien frapper un corps, il n'avait pas peur de se faire appeller par son titre, car après tout, il ne pourra jamais le changer.

Si les femelles étaient considérées comme des filles faciles, il était inconvenant de penser que les mâles aient d'existence plus belles.

- Pouvons-nous utiliser le terrain ? Demanda son idole.

Ron trop en colère, ne mesure pas ses paroles et roule des yeux, avant de secouer la tête, mordant sa langue.

- Tous pareils, faut pas s'étonner. Siffle-t-il avant de partir.

- À qui crois-tu parler, Oméga, tu viendras le supplier quand tu seras en chaleur.

Le roux se retourne et marcha à reculons vers sa soeur.

- Et bien, au moment même où je parle, je suis en plein dedans, et que suis-je entrain de faire ? Suis-je à ses pieds ?

- Sale-

Fleur le fit virevolter en un lever de baguette élégamment fluide.

Il retrouva la seconde Weasley et ils partaient ensemble du terrain.

- Est-ce que tu viens de vraiment rejeter ton joueur de Quidditch favori devant l'équipe de Quidditch de Beauxbâtons et celle de Durmstrang ?

Il s'arrête avant de la détaillé, venant seulement de réaliser ce qu'il avait fait.

- Avons-nous encore le retourneur de temps ?

- Non, tu ne te souviens pas que le ministère de la magie les à tous fait détruire, l'année dernière.

Un gémissement plaintif lui traverse la gorge.

Qu'avait-il fait par Merlin !?

- Je veux mourir !

- Et moi alors !? Se plaignit la jeune femme.

Ronald se retourna vers sa soeur et lui prit les mains.

- Mourrons ensemble, toi et moi, avant que le monde s'acharne sur nous.

- Tu es tomber sur la tête pendant que je ne regardait pas ?

- La ferme. Et non, de toutes façons, j'ai la tête solide.

Elle rit et me gifle derrière le crâne.

- C'est pas pour autant que tu dois me frapper.

• •

Il rougit quand il sentit son corps se mettre à chauffer, non pas à cause de ce qui se passait dans sa peau, mais bien par les regards calcinés de ceux qu'ils avaient défié plus tôt.

Si il ne brûlait pas en enfer, ce sont eux qui le mettrons au bûcher, sa peau brûlait comme si le soleil lui-même l'attaquait.

- Qu'as-tu Ron ?

Lui demande Neville à sa gauche.

- Je peux le sentir.

- De quoi ?

- Ils me traquent comme une proie.

- Mais de qui est-ce que tu parles ? Me questionne-t-il.

- Les gens derrière nous.

- Les Serpentards ?

- Quoi, bien-sûr que non, pourquoi les Serpentards s'en prendraient-ils à moi, ne soit pas idiots Neville, je parle des élèves de Durmstrang.

- Et pourquoi les gens de Durmstrang s'en prendraient-ils à toi, au juste.

- Tu diras à ma mère que je l'aime, si un jour tu me retrouves mort, sûrement l'oeuvre de magie noire.

Le brun le regarde les sourcils levés avant de détourner son visage pour voir vis-à-vis son frère, sa jeune soeur.

- Ginny, tu sais de quoi il parle ?

Elle relève les yeux sur eux avant que Ron ne voit flou, la tête remplit de poignard et le corps complètement submergé de vagues insensées de tourments désireux. Par plus d'une seconde après, c'était au tour de la rousse, qui sembla manquer cruellement d'air, cette sensation semblable à celle qu'elle avait déjà connue, étranglée par un être invisible. Pas même le temps de bouger que les deux s'évanouissent.

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