Chapitre • 2 •

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Il baisse la tête après avoir reçu une gifle de la part de son père.

- Combien de fois ne te l'ai-je pas déjà répété, un Malfoy se doit d'être, Alpha et parfait ! S'exclame-t-il, furieux.

- Je.. Oui, père.

- La prochaine fois que tu m'embarasses devant la famille, je te vends au marcher aux esclaves. Les petits prétentieux comme toi ne font pas long feu.

Le garçon qui, avait toujours la tête bien basse fut repousser dans sa chambre avant qu'on entende les bruits de serrures de verrouiller de l'extérieur, le laissant emprisonné.

Draco Malfoy était un pauvre Oméga qui n'avait jamais rien connu d'autres que la souffrance. Fais souffrir les autres pour ne pas souffrir toi-même. Un dicton qui avait apprit par cœur.

Il se droguait, à deux doigts de faire une overdose, aux suppresseurs, sa vie ne se résumait qu'à en prendre et faire ravaler à son corps ses chaleurs comme ses vomis.
Depuis sa présentation, il n'avait pas eu de nouvelles chaleurs, mais il supposait que c'était dû au fait qu'il prenait constamment des médicaments trop forts pour lui. Son père n'aurait jamais fais baisser la dose, pas pour tout le bleu du ciel.

Les Omégas sont sensibles..?
Draco Malfoy ne pleurait jamais.

Il ne ferait se plaisir pour quiconque.
Jamais.

Dans cette pièce, il se laissait porter par le bruit du vent brutale contre sa fenêtre.

La famille Malfoy était parfaite et était Alpha.
L'enfant devrait être parfait et Alpha.
Il devait l'être !

Son père ne se serait jamais débarassé de lui, comme le prétendaient beaucoup d'autres. Non, son père lui aurait tout enlever d'un être dûment humain avant de le vendre au meilleur prix. Ça avait toujours été comme ça, Lucius n'aurait jamais permit que son fils soit déshérité, il l'aurait parfaitement utiliser comme il était humainement inconcevable d'y penser.

Il entend le bois grincer sous le poids des pas de l'homme qui venait de le quitter et il soupira de joie.

Ces maigres moments n'ont pas de prix.
Ceux où il se pouvait de rester seul.

Se dirigeant vers son bureau, il y découvrit une lettre, Poudlard le rappelait.

Étrangement, il était le seul à recevoir chaque année les mots du professeur Serverus lui-même, il ne se montrait jamais offensent, par la grâce de Merlin, non, puisqu'il ne savait jamais si le hibou allait se faire arrêter ou non, si le père le lirait ou non ou encore que les elfes de maison réceptionnent ses lettres, mais les menaces étaient plus ou moins évidentes pour quelqu'un qui avait vécu comme Draco, en tant qu'objet de décoration dans plus. Serverus ne se montrait jamais offensent, mais il n'était pas un sain non plus, le jeune préférerait aller se pendre que de sourire malgré lui à la vue de son courrier.

Il jeta une oeillade distraite vers son flacon de suppresseur, mais ne bougea pas le petit doigt pour aller dans sa direction.

Alors qu'il lit, il soupira, il n'avait pas réellement le choix de s'y rendre.

Le chef de la famille n'accepterait jamais qu'il n'est pas finit toutes ses années à Poudlard, parce qu'un Oméga élégant, appliqué et éduqué se valait tellement plus cher sur le marché.

L'argent. L'argent.. c'est toujours l'argent...

Il soupire, lance le papier dans les airs pour s'en débarrasser, et prit place sur ses draps. Il est fatigué de jouer à la poupée, son père n'est plus un enfant, il ne devrait plus avoir besoin de jouer avec lui comme on le ferait avec un poupon prêt à l'achat.

• • •

Il pénètre dans la gare, les lèvres closes, la tête haute, la mâchoire serrée et ses poings fermés de rage.

Il avait apprit à vivre ainsi. Son sang baigné de rage et de haine, son corps hurlait alors qu'il n'y prête aucune attention.

Se préoccuper de la douleur qui le ronge voudrait admettre qu'il y a un problème.. en lui. Draco n'est pas prêt à l'accepter.

Il est Alpha, il est parfait.

Il marche sans se retourner jusqu'au wagon, il s'arrête un instant, indécis sur le fait d'envoyer une dernière oeillade à sa génitrice qui les avait accompagné, ou non. Il ne le fit pas.

Alors qu'il marchait de le couloir du train pour se trouver une place, il perçoit ce qui devait être la famille Weasley, cette dernière savait visiblement mieux que quiconque la définition même du mot meute.

Dans un monde comme le sien, il était rare de voir de telles choses, s'en était presque inconvenant.

- Draco. Le salua poliment son compagnon, Gregory Goyle depuis une cabine qu'il partageait déjà avec Vincent Crabbe.

Les deux bêtas n'arrêtaient pas de discuter de leurs vacances alors que lui regardait pas la fenêtre de la cabine en espérant qu'il allait bientôt quitter cet endroit. Ses parents l'observait avec des yeux froids, enfin du moins son père, sa mère était inexpressive.

- Et toi, Draco, comment ce sont passé tes vacances ?

À se moment là, le blond avait coutume de leur mentir. La vérité ne va pas aux oreilles de tous.

- C'était amusant, mon père m'a même acheté un bestiaire de démon !

En réalité, il avait ce bestiaire depuis des lustres, mais il ne l'avait jamais dit à personne, donc il pouvait aussi s'en sortir en le leur racontant.

- Wow, trop cool, j'aimerai être aussi riche que toi, Drac. Plaisanta alors les des garçon aux cheveux roux qui passait par là, imitant la petit voix aigüe d'une fillette.

Il ne prend même pas la peine de lui donner de son attention, il s'en fichait, puisque c'était qu'un mensonge, qu'aurait-il à défendre un mensonge ?

- Bonjour les Weasley. Les salua Pansy et Blaise qui venait d'arriver à leur hauteur, sûrement qu'ils voulaient s'installer avec eux.

- Alors ton cher papa, comment il va ? Demande l'un des jumeaux, le ton moqueur.

À ses paroles, il relève les yeux sur ses parents qui le regardait encore en se parlant.

Quelque chose lui bloqua la gorge et lui retourna l'estomac en observant son père tapoter de son doigt sa cane dans un rythme régulier.

Il grogna d'agacement.

La famille Malfoy est Alpha, est puissante, riche et parfaite ! Alors pourquoi il doit se mordre la langue pour ne pas cracher plus sur sa famille.

Il ferme les yeux en signe de résignation.

- Et comment ce porte le votre ? Demanda-t-il aux jumeaux pour retourner leurs plaisanteries contre eux.

Alors qu'il leur fait un sourire carnassier, le rythme du doigt de son père sur sa cane le fit trembler de tout son corps, comme un mauvais frisson.

Il arrive à se retrouver une façade potable, l'indifférence est la clé de la noblesse.

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