chapitre 16.

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-La décision-

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-La décision-


<< AËLINE MAKASSI >>



_ je n'ai pas envie d'en parler, dis-je à ma meilleure amie en claquant la porte de ma chambre.

Noam venait tout juste de partir et je ressentais déjà un énorme vide, je ne savais pas qu'il comptait autant pour moi, je ne m'étais même pas rendu compte que mon petit faraud comblait autant ce désir d'être aimé.

Il est vrai que je ressentais le besoin d'être aimé avec une touche de fugacité et à la fois de fragilité, je n'avais jamais eu honte de reconnaître que j'idéalisai l'amour. Pour moi, aucun être ne pouvait être parfait seulement l'amour qu'il portait pour l'autre pouvait l'être.

J'ai toujours attendu être aimé de la sorte et aimer de la sorte voilà pourquoi j'étais toujours dure à chaque fois que l'un de ses menteurs s'approchait de moi avec des paroles mensongères sur leur lèvres, je voulais aimer d'un amour que j'aurai voulu qu'on m'aime moi.

Ce brun aux yeux verts n'entrait même pas dans les critères de mes attentes, il était tout ce qui me répugnait chez un homme, il n'avait pas la foi, il était un homme à femme, il visait plus des parties des jambes en l'air que l'amour, mais pourtant, je n'ai su que quelques minutes de cela que je l'aimais quand il m'a dit cette phrase : < je ne veux pas que tu sois ma petit-amie Aëline, je ne l'ai jamais voulu, c'est mieux pour toi, maintenant on y va.> , je suis amoureuse d'un monstre sans cœur qui n'a pas des remords de blesser les filles.

Amy_ ma femme, elle me sert fortement dans ses bras, tu n'as pas envie d'en parler, je comprends, je vais te serrer dans mes bras.

_ Je lui ai dit pour... je lui ai dit qu'il me plaisait mais la vérité est que...

Je fonds en larmes dans les bras de ma meilleure amie qui dépose des légers bisous sur ma tempe tout en tapotant délicatement mon dos pour m'aider à me calmer.

Amy_ Il a fait quoi Noam ? Je vais lui refaire le portrait, dis-moi.

_ Il était si calme, le genre de calme qui annonce clairement une grosse tempête, il m'a regardé droit dans les yeux et j'ai tout de suite su qu'il s'apprêtait à sortir son épée poignante et féroce, il m'a crié dessus comme un esclave qui se fait réprimander par son maître, je te promets Amy, je me suis senti si ridicule, je me suis senti rien, je n'étais plus son paradis en ce moment là et il m'a dit avec toute rage, je ne veux pas que tu sois ma petite-amie, je ne l'ai jamais voulu.

Mon amie sèche mes larmes à l'aide de sa main.

Amy_ de toute les façons, ce n'est pas un mec bien pour toi, tu avais raison d'être retentissante.

BABY MAMA IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant