Parfois , l'on ne comprend juste pas que Dieu peut destiner deux personnes à être ensemble en établissant le bon moment pour que ces deux âmes se réunissent.
Si, le temps n'est pas approprié, alors les deux ne se feront que du mal et cet amour sur...
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-Le boucan-
<<AËLINE MAKASSI>>
On arrive enfin à l'église, je ne sais pas pourquoi mais depuis ce matin, je ressentais l'envie de l'emmener avec moi au culte de ce soir. Amy trouve que je commence à être très amie avec lui au point de la mettre de côté, cette fille est vraiment possessive et jalouse.
Il a cet air perdu, le pauvre, ça se voit qu'il ne vient pas souvent à l'église, il prend place derrière, je soupire et pars me mettre à ses côtés pour qu'il ne se sente pas tout seul, ma tante et ma meilleure amie sont devant, elles ne m'ont sûrement pas vu entrer.
Le culte a déjà commencé, il y'a d'abord l'étape des cantiques individuelles, ils chantent que mes chansons du moment, quant à Noam, il a le visage froissé, ça se voit vraiment qu'il a l'air mal, ses jambes n'arrêtent pas de trembler, c'est comme-ci il est sur point de péter un plomb.
Le moment de louange est venu, tout le monde se lève, il ne comprends rien, je lui souris pour prendre sa main et de l'aider à se lever.
Noam_ il se passe quoi ?
_ on va danser, je sais que les blancs sont nul en danse mais bon, bouge juste ton corps.
La louange bat son plein, comme le dirait ma tante < nzembo ya kafu kafu > * un chant de feu feu * je tape mes meilleurs pas de danse sous le regard ahuri de Noam, Amy et ma tante n'en parlons même pas, elles font des choré de dingue, quand il s'agit de louer le seigneur, il n'y a pas blague dedans.
Noam_ vous êtes obligé de danser comme ça ? Me chuchote t-il à l'oreille.
_ ça même c'est peu.
Après la louange, c'était maintenant l'heure de la prédication, ma partie préférée, le Pasteur parlait sur les blessures internes, il a touché tellement des points, des traumas, la dépression et autres, je voyais bien que cela avait réussi à capter l'attention de Noam à tel point que ses petits tremblement aux pieds avaient cessé.
Après la prédication, on s'était tous agenouillé pour prier y compris Noam mais il avait les poing fermés, comme une personne qui avait une crise de panique, je sais ces choses parce-que je suis psychologue bon future psy et on a étudié des signaux des certaines crises, Noam n'allait pas bien.
Je passe ma main sur l'une de ses mains qui était fermée, je me mets à prier dans mon cœur pour que le seigneur l'apaise, il baisse sa tête sur ma main et je sens qu'elle est mouillée, il était entrain de pleurer, ça venait de briser mon cœur, sans m'y attendre, il se lève et quitte la salle.
