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Je relève brusquement la tête de mes devoirs, me souvenant de la réunion de ce soir, prévu à 23h. Sachant qu'il est 22h50 et que le lieu de rendez-vous est à une quinzaine de minutes de la maison, je suis clairement dans la merde et ce, jusqu'au cou.
En plus, aujourd'hui, il me semble qu'on accueille de nouveaux membres !

En deux minutes, me voilà avec mon uniforme pour les réunions.

- Je sors ! Le repas est dans le frigo, ne m'attendez pas pour manger ! déclarais-je à mes frères, en dévalant l'escalier

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- Je sors ! Le repas est dans le frigo, ne m'attendez pas pour manger ! déclarais-je à mes frères, en dévalant l'escalier.

Sans même écouter leur réponse, je vais dans le garage et me précipite vers ma moto.

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J'arrives enfin, avec 5 minutes de retard. Malgré tous les feux rouges que j'ai grillés, je suis quand même à la bourre. Fait chier, Hideki risque de me passer un savon.

Je tente d'aller derrière l'estrade sans me faire remarquer mais malheureusement pour moi, c'est foutu... Il m'a remarqué... J'essaye de me barrer le plus vite possible.

- Boss, je croyais que tu n'arriverais jamais mais tu tombes bien, je parlais justement de toi aux nouvelles recrues, dit Hideki d'un ton mielleux.

Je déglutis difficilement.

- A-ah oui ? Et qu'est-ce que tu disais ? demandais-je, peu sûre de moi.

- Vois-tu boss, il est 23h passé, la réunion a déjà commencé, dit-il calmement, trop calmement.

Il va sortir une dinguerie, c'est certain.

- J'expliquais donc que c'était un comportement inacceptable et que s'ils faisaient ça, ils seraient sanctionnés, déclare-t-il, son ton soudainement plus dur.

- Désolé, désolé, je suis profondemment désolé, dis-je en m'inclinnant à plusieurs reprises, faisant rire les membres de mon gang.

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Après que la plupart des membres soient partis, je discute avec mon second, Hideki, mes chefs de divisions et leurs sous-chefs.

Mes frères, comme beaucoup de monde, ne sont pas au courrant pour mon gang, encore moins de ma position dans celui-ci. À vrai dire, au début je ne voulais pas en être la cheffe, ni même en faire parti.

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Ayant marre des cours, je décide de sécher pour le reste de la journée et pars me balader en ville.
En marchant, je finis par croiser un enfant, d'environ huit ans, se faisant raqueter par un groupe de gars de mon âge, portant un uniforme blanc avec des écritures rouges.
Je m'interpose en voyant un des mecs, le chef probablement, essayer de frapper le petit.
Sans doute choqué que quelqu'un, qui plus est une fille, est arrêté son coup, il est pétrifié et ne bouge plus.
J'en profites pour sauter, lui balancer mon genoux dans le ventre puis un coup de pied retourné dans la gueule.

La Princesse de RoppongiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant