I've always been yours - Natasha Romanoff

Chapitre 7

Je me concentre sur mon objectif, rien d'autre. Mes yeux sont rivés sur le feu que Natasha a allumé. Les flammes vacillent sous mes yeux.

- Je n'y arriverai pas ! je commence à perdre patience.
- Concentre-toi, me conseille-t-elle, debout derrière moi.

Je regarde intensément les flammes qui dansent devant moi. J'essaie de maîtriser les flammes par la pensée, mais elles ne sont pas très coopératives.

- Tu perds ton temps ! je m'emporte alors que les flammes continuent de danser.
- Sois patiente. Tu vas y arriver.

Je sens l'énervement venir et je regarde les flammes qui se moquent de moi. Elles commencent à s'agiter elles aussi. Je les regarde devenir plus grandes, plus chaudes, et disparaître finalement.

- Je t'avais dit que c'était une perte de temps... je soupire en me remettant debout.
- Tu as éteint un feu, c'est un début.

Je lève les yeux au ciel et on rentre au QG. Je tombe directement sur Tony, debout devant moi, les bras croisés et le regard dur. Je suis démasquée...

- Tu m'expliquer certaines choses Amalia ?
- Mais oui, dis-moi tout Starky... je commence à m'amuser.
- Starky ? Sérieusement... soupire Natasha désespérée de mes surnoms trop choux.
- Pourquoi il y a un bébé loup qui se balade autour de la piscine ? il m'interroge, l'air sévère.
- Je peux tout t'expliquer !
- Oui, j'aimerais bien en effet...
- Alors, hum, primo, il s'appelle Ares.
- Elle lui a donné le nom du dieu de la guerre...
- Deuzio, il était seul et abandonné. Et tertio, il a une bouille trop mignonne.

Ares entre dans le salon à l'entente de son prénom et viens se frotter à mes jambes. Natasha se baisse et lui offre plusieurs caresse.

- C'est vrai qu'il est mignon, affirme-t-elle.
- Sérieux Romanoff ? Je vous croyez de mon côté, se plaint Tony maintenant en minorité.
- Ah ! je m'exclame, fière de l'avoir comme alliée. Il ne dérangera pas, je le dresserai.
- Mais c'est un loup ! s'écrit-il en pointant du doigt le coupable qui couche les oreilles.
- Tu ne cries pas sur Ares ! je le préviens en le pointant du doigt également.

Je prends Ares dans mes bras et il pose sa petite tête sur mon épaule. Il me lèche le visage et grimpe sur mon épaule puis pose ses pattes avants sur le haut de ma tête. Je fonds littéralement. C'est un ange ce louveteau.

- Pourquoi il y a un loup dans le QG ? s'étonne Steve qui vient tout juste de rentrer d'une mission avec Clint qui lui me regarde amusé.
- Il s'appelle Ares, alors un peu de respect, je les implore en caressant mon nouvel ami. Il peut dormir dans ma chambre ? je demande à Stark. Même si tu dis non, je le ferai quand même.
- Alors pourquoi tu me demandes ?
- Pour la forme... quelle question.

Je monte à l'étage avec Ares dans mes bras et le pose au sol une fois arrivée dans ma chambre. Il essaye de monter sur le lit, mais se retourne dans son sot et tombe sur le dos. Il couine et vient se réfugier entre mes jambes. Je le porte délicatement et le dépose sur le plaid au bout de mon lit. Il pétrit la couverture et s'installe dessus sans broncher.

Je pars prendre une douche froide rapidement et ressors enroulée d'une serviette autour de ma taille. Natasha est assise sur le bout de mon lit, en train de caresser la tête d'Ares. Je sors un pantalon kaki large et une chemise blanche tandis que Natasha vient m'encercler de ses bras. Ses lèvres effleurent mon cou et font frémir ma peau.

- Si tu continues comme ça, je ne vais jamais réussir à m'habiller... je soupire alors que sa bouche remonte dans le creux de mon oreille.
- Intéressant, dit-elle en embrassant mon épaule.

Elle va me rendre dingue, ça y est... Mais ressaisis-toi Ivanov, tu ne vas pas laisser une espionne russe te déstabiliser aussi facilement.

- Je ne savais pas que tu avais un tatouage, me dit-elle en le voyant dépasser de ma serviette dans mon dos. Qu'est-ce que c'est ?
- Une nuée de papillon, je lui réponds en me retournant pour lui faire face. Tu pourras peut-être le voir ce soir, je lui dis en lui adressant un clin d'œil.

Elle m'embrasse brièvement sur la joue et sort de ma chambre pour que je puisse me changer. Ce n'est pas que ça me gène si elle reste. Mais je suis du genre à prendre mon temps dans une relation. Je viens vraiment de parler de relation là ? Waouh, ça y est, je suis piquée.

"Mr Stark vous attend dans la salle de réunion", m'informe J.A.R.V.I.S.

Je termine de m'habiller en vitesse et rejoins l'équipe dans la salle de réunion.

- Tu es en retard, me réprimandes Stevie, debout devant tout le monde.
- Je n'allais pas descendre en sous-vêtements, je me moque en m'assaillant sur le dernier siège de disponible. Alors qu'est-ce qu'on a ?
- Hydra. Ils viennent d'envoyer un soldat sur le territoire américain, nous informe Steve en nous montrant les vidéos d'une attaque au Pentagone.

J'analyse avec attention la vidéo, les images qui défilent sous nos yeux. C'est lui. J'en suis certaine. Je pourrai reconnaître ces techniques de combat parmi mille.

- Quand est-il apparu pour la première fois ? interroge Tony.
- Aucune idée. On ne sait pas d'où il vient ni qui il est, lui répond Steve.
- Il a été créé en Autriche. Et il est apparu pour la première fois le 09 octobre 1992, je les informe tout en regardant l'écran pour ne pas avoir a supporter leurs regards.
- Tu le connais ? m'interroge Tony, surpris.
- Pas vraiment. C'est un fantôme. Tout ce qu'il y a à savoir, c'est qu'on ne peut pas le tuer, en tout cas, pas avec des moyens conventionnels. Croyez-moi, j'ai déjà essayé à maintes de reprises.
- Et bien, il va falloir trouver comment l'éliminer et vite. Le départ pour Washington dans une heure, nous informe le Captain.

Je monte la première dans ma chambre pour me préparer pour la mission. Je sors de mon dressing une mallette noire qui contient toutes mes armes de combat. Je l'ouvre et la poste sur mon lit où dort encore Ares. J'enfile l'uniforme que m'a confectionné Tony tout en réfléchissant à la meilleure stratégie à adopter pour l'éliminer ou au moins le retarder. Je range mes deux sabres dans leurs étuis et range mes couteaux de combat. J'attache mes cheveux pour ne pas être dérangé.

- On l'aura, me rassure Natasha, appuyé contre l'entrebâillement de la porte.
- Si tu savais combien de fois, j'ai entendu cette phrase...
- Mais cette fois, tu ne te battras pas seule.
- C'est justement ce qui me fait peur ! Écoute... ce n'est pas votre combat. C'est le mien. Alors laissez moi y aller seule, je lui suggère, naïve.
- Tu as de l'humour, tu sais.
- Je suis sérieuse...
- On est une équipe, tu te rappelles ? Alors, on se bat ensemble.
- Vous allez à votre enterrement, je soupire en me rappelant de mes affrontements avec ce soldat.
- Je suis morte plusieurs fois... je m'en remettrai. Comme d'habitude.
- Et dis-toi bien que cette fois ça sera peut-être bien définitif, je grogne avant de quitter ma chambre la laissant en plan.

Pourvu que ça ne finisse pas comme à Dublin...