La tempête rugissait à l'extérieur, déchaînant ses vents hurlants et ses éclairs furieux contre les fenêtres de la vieille maison du coach Marcus Eliot. La pluie battait contre les vitres comme des griffes, et le grondement du tonnerre semblait se mêler au bourdonnement sourd de la vieille chaudière. À l'intérieur, l'ambiance était tout aussi électrique, mais pas pour les mêmes raisons. Le coach Eliot était plongé dans ses papiers, son front plissé sous l'effort tandis qu'il examinait des fiches d'entraînement et des rapports de compétition.
Soudain, le bruit métallique de la porte arrière qui s'ouvre en grand fit sursauter Marcus. Il se leva d'un bond, s'attendant à trouver un visiteur ou, plus probablement, une intrusion liée à la tempête. Les fenêtres tremblaient sous les coups du vent, et les éclairs illuminèrent brièvement la pièce, projetant des ombres inquiétantes sur les murs.
En un éclair, une silhouette étrange fit son apparition dans l'embrasure de la porte. Un costume d'alpaga, incongru et grotesque, recouvrait entièrement cette forme mystérieuse. Les yeux à travers le masque semblaient briller d'une lueur froide, presque animée d'une malveillance palpable. Le costume, farfelu dans son apparence, contrastait terriblement avec la gravité de la situation.
« Qui est là ? » demanda Marcus, la voix tremblante, sa main se dirigeant vers le tiroir de son bureau où se trouvait son téléphone. Il savait que la tempête avait causé des pannes électriques dans toute la ville, mais l'irruption soudaine du visiteur en costume d'alpaga était au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer.
L'alpaga n'avait pas besoin de réponse. Il avança en silence, chaque pas résonnant comme un coup de marteau sur le parquet grinçant. Les yeux derrière le masque restaient fixés sur Marcus, créant un sentiment d'oppression et de terreur. Le coach se retourna brusquement, un frisson le parcourant. « Vous ne pouvez pas être sérieux... » murmura-t-il en reculant.
Le tueur en costume d'alpaga brandit un couteau avec une précision effrayante, ses mouvements fluides comme une danse macabre. Marcus tenta de saisir un objet pour se défendre, ses mains tremblantes fouillant frénétiquement le bureau. Un éclair illumina la pièce, révélant la silhouette sinistre qui se rapprochait de lui avec une détermination froide.
« Vous croyez pouvoir vous cacher derrière un masque pour échapper à la vérité ? » murmura l'alpaga, la voix déformée par l'écho métallique du masque. La menace contenue dans ces mots était claire, glaciale.
Marcus se précipita vers la porte de la cuisine, espérant échapper à cette menace inattendue. Sa respiration était haletante, et ses pieds glissaient sur le sol humide. Il entendait le souffle régulier du tueur derrière lui, chaque pas résonnant comme un battement de tambour dans la nuit.
La course-poursuite se poursuivit dans la maison sombre, entre les ombres des meubles et les éclairs de lumière qui dessinaient des silhouettes inquiétantes sur les murs. Marcus fit une dernière tentative désespérée, se dirigeant vers le garage. Il savait qu'il ne pouvait pas s'échapper éternellement, mais il espérait trouver un moyen de défendre sa vie, même si ce n'était que quelques secondes de plus.
Mais avant qu'il ne puisse atteindre la porte du garage, l'alpaga l'attrapa par le col de sa veste et le tira en arrière avec une force inhumaine. L'arme brillante trancha l'air avec une précision terrifiante, et le coach Eliot, le visage déformé par la peur et la douleur, ne put que pousser un cri étouffé alors que l'ombre d'alpaga se penchait au-dessus de lui.
La lame s'enfonça profondément dans son abdomen, déchirant les muscles et les organes avec une cruauté sans égale. Marcus se mit à hurler, son cri se fondant dans le rugissement de la tempête. Le tueur retira le couteau et le planta à nouveau, chaque coup répandant du sang partout, éclaboussant les murs de la maison. La douleur était insupportable, chaque fibre de son être brûlait, son esprit se noyant dans une agonie indescriptible.
L'alpaga continua de poignarder sans relâche, transformant Marcus en un amas de chair mutilée et sanguinolente. Les tripes du coach furent tirées de son corps, répandues sur le sol comme des serpents visqueux. Le sang giclait à chaque mouvement, une mare cramoisie s'étendant autour de la victime.
Les yeux de Marcus devinrent vitreux, sa conscience s'éteignant lentement. Le tueur, implacable, finit par se relever, contemplant son œuvre avec une satisfaction glaciale. La tempête continuait de rugir à l'extérieur, comme une sinistre symphonie accompagnant ce massacre.
L'alpaga se détourna, laissant derrière lui le corps sans vie de Marcus Eliot, un dernier éclair illuminant la scène d'horreur avant que l'obscurité ne reprenne ses droits. La maison, maintenant silencieuse, ne garderait que les échos de cette nuit de terreur, les murs imprégnés de la violence qui s'y était déroulée. Les éclairs s'éteignirent lentement, et le vent sembla s'éteindre avec eux, laissant derrière lui une tranquillité morbide.
Le coach Marcus Eliot était désormais un souvenir douloureux, et le tueur se fondit dans la nuit, son œuvre accomplie, son message envoyé. Dans la tempête, le bal de promo de Pine Hill battait son plein, mais il était maintenant inévitable que la terreur se propage à cette célébration autrefois joyeuse.
VOUS LISEZ
Alpaca : Last Prom
HorrorLors d'une nuit de bal de promo sous une tempête déchaînée les lycéens d'Hamilton High se préparent à une soirée mémorable, un tueur masqué d'alpaga sème la terreur parmi eux, les isolant de tout secours extérieur. Entre amitiés mises à l'épreuve, s...