Alpaca : Last Prom

Chapitre 7 : L'Ombre d'un Tueur

Sofia, le visage marqué par la terreur, retrouva enfin son groupe. Théo, Lucas, Maxime et les autres se précipitèrent vers elle, leurs visages inquiets.

« Sofia, où est Clarice? » demanda Lucas, la voix tremblante.

Sofia secoua la tête, les larmes coulant sur ses joues. « Je... je ne sais pas. Elle m'a aidée à m'enfuir. »

Théo serra les dents, la colère et l'inquiétude se disputant son expression.
« Il faut la retrouver. On ne peut pas la laisser seule. »

James, essayant de rester calme malgré la panique croissante, prit la parole. « Nous devons d'abord sécuriser la radio. Si on peut la monter sur le toit, on aura peut-être une chance de capter un signal. »

Lucas hocha la tête. « D'accord, allons-y. »

Pendant ce temps, Clarice, isolée et blessée, errait dans les couloirs sombres de l'école. La douleur de sa blessure à l'épaule la ralentissait, mais elle refusait de s'arrêter. Elle devait rejoindre ses amis.

Elle entendit des bruits de pas derrière elle et se cacha rapidement dans une salle de classe. L'Alpaga passait, sa silhouette menaçante éclairée par les éclairs qui illuminaient sporadiquement les fenêtres. Elle retint son souffle, priant pour ne pas être découverte.

De retour avec le groupe, ils atteignirent enfin le toit. James, Lucas, Théo et Maxime s'affairèrent à installer la radio, espérant capter un signal. Sofia et Ashley surveillaient les environs, leurs regards scrutant chaque ombre.

« Allez, vite... » murmura Lucas, les doigts tremblants alors qu'il ajustait les câbles.
« On doit réussir. »

« Attendez, j'ai quelque chose ! » s'exclama James en tournant le bouton de la radio. Une statique se fit entendre, suivie par des fragments de voix.

Soudain, un cri perça l'air. Ashley, qui surveillait les environs avec Sofia, aperçut une silhouette se dirigeant vers eux. « Quelqu'un vient ! »

Avant que quiconque ne puisse réagir, l'Alpaga surgit, son couteau levé. Ashley tenta de fuir, mais le tueur la rattrapa en un éclair. Il la plaqua violemment au sol, son visage impassible sous le masque.

« Aidez-moi ! » hurla Ashley, mais l'Alpaga lui asséna un coup de couteau dans le ventre. Elle se débattit, hurlant de douleur, mais le tueur n'en avait pas fini. Il planta son couteau encore et encore, chaque coup arrachant des hurlements d'agonie.

Sofia, paralysée par la peur, regardait la scène horrifiée. James, Lucas, Théo et Maxime se précipitèrent pour intervenir, mais le tueur les repoussa d'un coup de pied brutal, envoyant Lucas rouler sur le sol.

« Ashley ! » hurla Lucas en tentant de se relever, mais le tueur tenait fermement Ashley, la levant à moitié pour lui porter un dernier coup de couteau à la gorge. Le sang jaillit en une gerbe macabre, éclaboussant le masque de l'Alpaga.

Lentement, méthodiquement, il traîna le corps ensanglanté d'Ashley jusqu'au bord du toit. D'un geste froid et calculé, il la poussa dans le vide. Le corps d'Ashley tomba lourdement, s'écrasant sur le sol en contrebas avec un bruit sourd.

« Non, Ashley! » hurla Sofia, éclatant en sanglots.

La tempête rugissait autour d'eux, le vent hurlant et la pluie martelant le toit. Le tueur se tourna alors vers le reste du groupe, ses yeux brillants de malveillance.

Pris de panique, ils se précipitèrent vers la porte, luttant contre le vent et la pluie.
Lucas et Maxime réussirent à la bloquer juste à temps, entendant les coups furieux de l'Alpaga de l'autre côté.

Maxime s'effondra contre la porte, ses poings serrés et ses yeux remplis de larmes. La mort d'Ashley venait de briser quelque chose en lui. Son souffle était rauque, son visage marqué par une douleur profonde.

« Pourquoi... pourquoi elle ? » murmura-t-il, sa voix brisée par le chagrin.

Lucas posa une main réconfortante sur son épaule, bien qu'il se sente lui-même dévasté.

Pendant ce temps, Clarice luttait seule dans les sombres couloirs de l'école, chaque pas résonnant comme un écho sinistre. Blessée, elle serrait sa blessure, essayant de ralentir le saignement. La douleur était intense, mais elle ne pouvait pas se permettre de s'arrêter.

« Je dois les retrouver... Je dois les retrouver... » se répétait-elle, son souffle court.

Elle se déplaçait avec prudence, chaque ombre pouvant cacher le tueur. Sa peur était constante, mais elle était déterminée.
Après ce qui lui sembla être une éternité, elle entendit des voix familières et se précipita vers elles.

« Clarice ! » s'écria Sofia en la voyant apparaître. Elle courut vers son amie, la prenant dans ses bras. « Tu es en vie ! » s'écria Sofia, ses yeux pleins de larmes. « Où étais-tu ? » Elle répliqua, « Ashley... Ashley est morte sur le toit. Nous avons tenté de connecter la radio pour appeler à l'aide, mais... » Sa voix se brisa alors qu'elle évoquait la mort d'Ashley. « Le tueur est venu, et il l'a attaquée. On a vu son corps tomber du toit. »

Clarice prit la parole, la voix marquée par l'épuisement. « J'ai également été confrontée au tueur, mais ce n'était pas le même que celui que vous avez vu. Je suis certaine qu'il y a deux tueurs à présent. »

Les regards se tournèrent vers elle, la révélation les frappant de plein fouet. « Deux tueurs ? » répéta Lucas, la peur se mêlant à la confusion.

Clarice hocha la tête. « Oui. L'un d'eux m'a poursuivie à travers les couloirs pendant que l'autre vous attaquait sur le toit, théoriquement, ils pourraient y en avoir deux. Ils semblent travailler ensemble. »

Le groupe se regrouppa, les informations se mélangeant dans un tourbillon de panique. Maxime, toujours sous le choc de la perte d'Ashley, se reprit en main. « Nous devons trouver un moyen de nous sortir de cette situation. »

Pendant ce temps, l'Alpaga, furieux d'avoir été repoussé, cherchait un moyen de pénétrer à nouveau. Les éclairs illuminèrent son masque grotesque, et les bruits de la tempête couvraient presque ses mouvements. Pendant que le deuxième Alpaga arpentait les couloirs du lycée.

Les élèves rassemblés dans la salle de classe prenaient des décisions cruciales pour leur survie. James, bien que choqué, essayait de garder son calme. « Nous devons trouver une autre façon de signaler notre présence. La radio ne capte pas à cause de la tempête. Nous devons nous organiser. »

Sofia et Clarice, unies par la douleur de la perte et la peur, se tenaient ensemble. « Clarice, je suis désolée pour ce que tu as dû traverser », dit Sofia, sa voix remplie de compassion.

Clarice acquiesça, ses yeux déterminés malgré la fatigue.

Avec deux tueurs piégés dans le lycée avec eux, le groupe perdaient de plus en plus d'espoirs de s'en sortir indemne de cette folie meurtrière.