Chapitre 4 : La Traque de l'Alpaga

12 3 0
                                    

L'atmosphère dans le gymnase était devenue suffocante. La tempête dehors ne faisait qu'aggraver le sentiment de claustrophobie qui s'installait. Les élèves, autrefois joyeux et insouciants, étaient maintenant terrifiés, regroupés en petits cercles, chuchotant et jetant des regards nerveux autour d'eux. Les professeurs tentaient de maintenir un semblant de calme, mais la peur se lisait sur leurs visages.

James Hamilton et les autres adultes prenaient des initiatives pour essayer de fortifier les lieux, mais chacun sentait le poids de la menace qui pesait sur eux.

Clarice, Théo, Sofia, Ashley, Lucas, Antoine et Maxime se tenaient ensemble, cherchant des solutions. « Nous devons rester unis, » déclara Clarice avec détermination, même si sa voix trahissait une légère tremblement.

« Oui, mais comment ? » répondit Théo, la main toujours dans celle de Clarice. « Nous sommes piégés ici et coupés du monde. »

Lucas, visiblement stressé, se tourna vers les fenêtres barricadées. « Peut-être qu'on pourrait trouver un moyen de sortir par le toit ? »

« C'est trop risqué, » intervint Maxime. « Avec cette tempête, on risque de se faire emporter. »

Sofia, blottie contre Antoine, murmura : « On doit trouver un moyen de contacter l'extérieur. Il doit y avoir une solution. »

Théo, malgré ses propres inquiétudes, tenta de rassurer Lucas. « Viens, allons rendre hommage à coach Eliot. Ça nous fera du bien. »

Les deux garçons se dirigèrent vers la scène où le corps de Marcus Eliot reposait toujours sous la couverture. Ils s'agenouillèrent en silence, leurs pensées pleines de tristesse et de respect pour leur entraîneur.

« Il ne méritait pas ça, » murmura Lucas, ses yeux embués de larmes.

Théo hocha la tête, posant une main sur l'épaule de son ami. « Personne ne le mérite. On doit rester forts pour lui. »

James Hamilton prit la parole, sa voix essayant de porter une autorité apaisante. « Écoutez, nous allons nous organiser en groupes. Chaque groupe aura une tâche : barricader les portes, chercher des moyens de communication et veiller à la sécurité de tous. »

Alisson Wellington, malgré la peur visible dans ses yeux, tenta de rassurer ses élèves. « Nous devons rester calmes et rationnels. Si nous cédons à la panique, nous n'arriverons à rien. »

Les élèves commencèrent à s'organiser sous la direction des professeurs, chacun prenant une tâche. Les tables et les chaises s'empilaient contre les portes et les fenêtres, et des groupes se formaient pour chercher des solutions.

Alors que tout le monde s'activait, Alisson Wellington se retrouva isolée près des vestiaires, cherchant des objets utiles pour fortifier les barricades. Elle entendit un bruit derrière elle et se retourna brusquement. « Qui est là ? » appela-t-elle, mais seule l'obscurité lui répondit.

Soudain, Lucas entra dans les vestiaires, son visage crispé par la tension. « Alisson, il faut qu'on parle. »

Alisson sursauta avant de reconnaître Lucas. « Lucas, qu'est-ce que tu fais ici ? »

« J'ai entendu du bruit et je voulais m'assurer que tu allais bien », répondit-il, mais son regard trahissait une autre raison.

« Qu'est-ce que tu veux, Lucas ? » demanda Alisson, essayant de maintenir son calme.

Lucas s'avança, les mâchoires serrées. « On doit parler de ce qui s'est passé entre nous. »

Alisson soupira, exaspérée. « Ce n'est vraiment pas le moment, Lucas. Nous sommes en plein milieu d'une crise. »

Alpaca : Last Prom Où les histoires vivent. Découvrez maintenant