Chapitre 3 : La Nuit de Terreur

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La musique retentissait toujours dans le gymnase transformé en salle de bal, mais une tension palpable régnait. La tempête dehors battait son plein, frappant les fenêtres de ses coups sourds et réguliers. Les éclairs zébraient le ciel avec une intensité croissante, et le tonnerre grondait comme un présage sinistre. Les élèves, jusqu'alors insouciants, ne pouvaient s'empêcher de jeter des regards inquiets vers les vitres tremblantes.

Soudain, les lumières vacillèrent à nouveau, plongeant la salle dans une pénombre troublante avant de revenir, plus faibles et vacillantes. Un murmure inquiet parcourut la foule, et les élèves commencèrent à se regrouper, cherchant la sécurité dans le nombre.

Au milieu de la piste de danse, Clarice, Théo, Sofia, Ashley, Lucas, Antoine et Maxime échangèrent des regards nerveux. « C'est bizarre », murmura Sofia en s'accrochant au bras d'Antoine. « Je n'aime pas ça du tout. »

« Ne t'inquiète pas, tout ira bien », tenta de la rassurer Antoine, bien que sa voix trahisse sa propre nervosité.

Alors que James Hamilton montait sur scène pour essayer de calmer les élèves, un fracas retentissant interrompit le silence précaire.
Un cri d'horreur s'éleva, un corps inerte : le coach Marcus Eliot, ensanglanté et mutilé, fut jeté sur la scène sous les projecteurs. Le silence se fit alors total, suivi d'un hurlement collectif.

Clarice porta une main à sa bouche, incapable de détourner les yeux du cadavre de son professeur. « Oh mon Dieu... »

Les élèves commencèrent à paniquer, se bousculant et criant, cherchant désespérément une issue. Mais toutes les portes étaient verrouillées, et les fenêtres ne pouvaient s'ouvrir sous la pression de la tempête. Les téléphones portables ne captaient aucun signal, les isolant complètement du monde extérieur.

James Hamilton, malgré son choc visible, tenta de reprendre le contrôle. « Tout le monde, restez calme ! Nous devons rester ensemble et trouver une solution. » Sa voix autoritaire avait perdu de son assurance habituelle, mais il savait qu'il devait montrer l'exemple.

« On doit trouver un moyen de sortir d'ici », dit Théo en prenant la main de Clarice. « Papa, qu'est-ce qu'on fait ? »

James secoua la tête, ses pensées tourbillonnant. « Nous devons nous barricader dans le gymnase et chercher de l'aide dès que possible. »

« Mais comment ? » s'écria Lucas. « Nous sommes complètement coupés du monde ! »

Les élèves se regroupèrent autour de leurs professeurs, cherchant désespérément une figure d'autorité. Madame Kingslay, bien que visiblement secouée, prit la parole. « Écoutez, nous devons nous organiser. Restons tous ensemble et essayons de comprendre ce qui se passe. »

« Clarice, Théo, vous devez aider à calmer tout le monde », ajouta Madame Wellington, sa voix tremblante mais résolue. « Nous devons rester unis. »

Clarice hocha la tête, serrant les mains de ses amis. « D'accord. On va rester ensemble. »

Alors que les élèves tentaient de se rassurer mutuellement, Maxime se pencha vers Ashley. « Il faut qu'on reste en alerte. Quelqu'un a fait ça, et cette personne est peut-être encore parmi nous. »

Ashley acquiesça, jetant un regard nerveux autour d'elle. « Je ne comprends pas... Qui aurait pu faire une chose pareille ? »

« Nous devons rester vigilants », répondit Maxime, ses yeux perçants scrutant la foule.

Pendant ce temps, Clarice, Théo, Lucas, Sofia, Antoine et Ashley se rapprochèrent de James pour discuter de la meilleure marche à suivre. « Nous devons trouver une solution », dit Clarice, sa voix ferme malgré la peur.

James regarda autour de lui, cherchant un moyen de fortifier leur position. « Nous allons barricader les portes avec des tables et des chaises. Ensuite, nous devons essayer de trouver un moyen de contacter l'extérieur. »

Les élèves, sous la direction de leurs professeurs et des leaders naturels comme Clarice et Théo, commencèrent à empiler des meubles contre les portes et les fenêtres. La tension était palpable, chaque bruit extérieur faisant sursauter les plus nerveux.

James descendit de la scène et se dirigea vers une armoire de rangement au fond de la salle. Il en sortit une couverture, puis revint rapidement pour recouvrir le corps du coach Eliot, son visage durci par une détermination froide. « Nous devons faire face à cette situation avec calme et sang-froid. »

Sofia et Antoine, bras dessus bras dessous, essayèrent de calmer leurs amis. « On va s'en sortir, Sofia », murmura Antoine en caressant doucement ses cheveux. « Je te le promets. »

Sofia hocha la tête, mais ses yeux trahissaient sa peur. « Je sais... mais c'est tellement effrayant. »

Ashley se tenait près de Maxime, ses yeux scrutant constamment la pièce. « Maxime, tu crois qu'on est en sécurité ici ? »

Maxime serra doucement sa main. « On doit être prudents. Si quelqu'un a pu faire ça au coach Eliot, il pourrait essayer de frapper à nouveau. »

Dehors, la tempête faisait rage, le vent hurlant et la pluie tambourinant sur le toit du gymnase. Les éclairs illuminèrent la salle par intermittence, créant des ombres menaçantes sur les murs.

Alors que la nuit avançait, les élèves, malgré leur peur, continuaient de fortifier leur position. La tension était palpable, chaque bruit suspect déclenchant des sursauts collectifs.

Soudain, un nouveau cri retentit. Un groupe d'élèves avait découvert une inscription macabre sur le mur du gymnase, écrite avec ce qui semblait être du sang. « À qui le tour ? »

La panique se réinstalla. Clarice, tentant de rester calme, s'adressa aux élèves. « Nous ne devons pas céder à la panique. Si nous restons ensemble, nous avons plus de chances de nous en sortir. »

Maxime se rapprocha d'Ashley, son regard déterminé. « Ash, regarde moi. Tout va bien se passer, crois moi. »

Alors que la nuit avançait, les élèves d'Hamilton High réalisaient que leur cauchemar ne faisait que commencer. La tempête dehors reflétait la tempête intérieure qui faisait rage dans leurs cœurs et leurs esprits. Les secrets, les trahisons et les révélations allaient marquer cette nuit à jamais.

Le cadavre du coach Eliot n'était que le début d'une longue nuit de terreur. Dans ce gymnase, coupés du monde extérieur, ils allaient devoir faire face à leurs peurs les plus profondes et découvrir qui parmi eux était capable d'un tel acte de barbarie. Les liens se resserraient, les soupçons se multipliaient, et la véritable nature de chacun allait bientôt être révélée.

Alpaca : Last Prom Où les histoires vivent. Découvrez maintenant