Chapitre 10 : La Dernière Ligne Droite

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Le lycée d'Hamilton High était plongé dans une atmosphère de terreur pure. Il ne restait plus que deux heures avant l'aube et la fin de la tempête, mais pour les survivants, chaque minute semblait une éternité.

Théo, dans un état critique, gisait sur le sol, le visage pâle et trempé de sueur.

Clarice, déterminée à sauver son frère, serrait sa main, luttant contre le désespoir.

« Il faut qu'on l'emmène à l'hôpital, sinon il ne tiendra pas », dit-elle, les larmes aux yeux.

James, secoué par la révélation de Loumis et le sort de sa famille, tenta de garder son sang-froid. « On va trouver un moyen, Clarice. Reste forte. »

Les élèves et les professeurs restants étaient rassemblés, terrifiés, se demandant qui serait la prochaine victime.

La tension était palpable, chaque bruit suspect les faisant sursauter.

Lucas s'approcha de Clarice, ses yeux trahissant une détermination mêlée de peur. « Viens, Clarice. On doit parler. »

Ils s'isolèrent dans une salle de classe abandonnée, où le silence était seulement perturbé par le bruit de la tempête à l'extérieur. Lucas prit une profonde inspiration. « Clarice, je... je dois te dire quelque chose. »

Clarice, les yeux rougis par les larmes, le regarda fixement. « Quoi, Lucas ? Qu'est-ce qui ne va pas ? »

Lucas se rapprocha, prenant ses mains dans les siennes. « Je t'aime, Clarice. Je voulais te le dire depuis longtemps, mais... »

Les mots restèrent en suspens. Clarice sentit son cœur s'emballer, une chaleur réconfortante traversant son corps malgré la situation effroyable « Moi aussi, Lucas. Je t'aime. »

Leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser passionné, offrant un moment de répit dans leur cauchemar. Pour un instant, ils oublièrent la terreur qui les entourait. Mais le moment fut brutalement interrompu par un bruit de pas précipités.
L'Alpaga surgit dans la salle, son masque sinistre jetant une ombre terrifiante. Lucas se mit devant Clarice, déterminé à la protéger.

Lucas la poussa vers la porte. Elle courut, les larmes aux yeux, tandis que des cris de douleur résonnaient derrière elle. Elle se retourna juste à temps pour voir Lucas se faire décapiter brutalement, le sang éclaboussant les murs.

Clarice hurla de douleur et de rage, continuant de courir à travers les couloirs sombres du lycée. L'Alpaga la poursuivait, son masque devenant une vision de cauchemar. Elle finit par atteindre le gymnase où tout le monde était réuni, haletante et en larmes.

L'Alpaga s'arrêta à l'entrée du gymnase, brandissant la tête de Lucas. Il la jeta en plein milieu de la foule, provoquant des cris d'horreur. Les élèves et les professeurs se recroquevillèrent, terrifiés par cette nouvelle démonstration de violence.

L'Alpaga regarda la foule terrifiée, un sourire maléfique se dessinant derrière son masque. Il savourait chaque instant de leur peur, chaque cri, chaque tremblement. Le pouvoir qu'il détenait sur ces vies fragiles le galvanisait.

Avec une détermination froide, il se dirigea vers l'aile nord du bâtiment. Son plan était méticuleusement préparé. Chaque mouvement, chaque meurtre, chaque terreur semée faisait partie d'un dessin plus grand, d'une symphonie de violence et de vengeance.

Il atteignit la réserve où étaient entreposés les produits chimiques. Le lycée, vieux et mal entretenu, regorgeait de matériaux inflammables. Il les répandit méthodiquement, s'assurant que le feu se propagerait rapidement. Le bruit de la tempête dehors ajoutait une ambiance macabre à ses actes.

Alors qu'il allumait une allumette, il savourait la montée de l'adrénaline. La flamme vacilla un instant avant de prendre.

Il la jeta sur le sol imbibé d'alcool, regardant les flammes se propager, léchant les murs et engloutissant tout sur leur passage, piégeant tout le monde à l'intérieur.

Il quitta la pièce, la chaleur et l'odeur de fumée derrière lui. Ses pas résonnaient dans les couloirs alors qu'il avançait, son cœur battant au rythme de la destruction qu'il avait orchestrée.

James prit les devants, ordonnant à tout le monde de se regrouper. « On doit sortir d'ici ! Trouvez une issue, vite ! »

Les survivants se dispersèrent, cherchant désespérément une sortie. Clarice, déterminée à sauver ses amis et à mettre fin à ce massacre, courut à travers les flammes, tentant de trouver un moyen d'échapper à ce cauchemar.

Elle se dirigea vers le bureau du principal, espérant y trouver un plan d'évacuation ou un moyen de communication. En arrivant, elle fouilla rapidement les tiroirs, ses mains tremblantes. Elle trouva un talkie-walkie, mais la batterie était presque à plat. Paniquée, elle des piles de rechange, mais la fumée envahissait déjà la pièce, rendant sa tâche presque impossible.

Pendant ce temps, James organisait les élèves et les professeurs restants, les guidant vers les issues de secours.

« Suivez-moi, restez groupés! » ordonna-t-il. La panique était palpable, mais son autorité imposait un semblant d'ordre.

L'Alpaga, voyant les flammes se propager, revint vers le gymnase. Il savait que les survivants tenteraient de s'échapper par là.
Il se glissa dans les ombres, observant leurs mouvements. Il attendait le moment parfait pour frapper à nouveau, savourant leur désespoir.

Clarice, ayant trouvé des piles de rechange, remit la radio en marche.

« Allô ? Est-ce que quelqu'un m'entend ? » cria-t-elle, sa voix tremblante. Après un moment de silence angoissant, une voix grésillante répondit. « Qui est à l'appareil ? »

Clarice sentit un espoir naître en elle.
« Nous sommes piégés à Hamilton High ! Il y a un tueur et le bâtiment est en feu ! Envoyez de l'aide, vite ! » La voix à l'autre bout resta calme malgré la situation. « Je vais contacter la police. Tenez bon. »

Rassurée par cette promesse, Clarice retourna vers le gymnase, où James tentait de calmer les élèves en proie à la panique.

« La police arrive ! » annonça-t-elle, essayant de ranimer l'espoir. Les survivants se regroupèrent, leurs visages marqués par la peur et l'épuisement, mais également par une lueur d'espoir.

L'Alpaga, caché dans l'ombre, observait cette scène. Il savait que son temps était compté, mais il n'avait pas l'intention de partir sans un dernier acte de terreur. Il s'avança lentement, sa silhouette sinistre se découpant contre la lueur des flammes.

James aperçut le tueur et se plaça entre lui et les élèves. « Courez ! » cria-t-il aux autres. « Je vais le retenir ! » Les élèves et les professeurs se précipitèrent vers les sorties, tandis que James affrontait l'Alpaga avec une détermination farouche.

Le combat fut brutal. James, malgré son courage, fut rapidement submergé par la force et la cruauté de l'Alpaga. Clarice, voyant James tomber, sentit une rage froide l'envahir.  Elle attrapa un extincteur et frappa l'Alpaga avec toute la force dont elle était capable. Le tueur vacilla, surpris par l'attaque, mais se reprit rapidement et prit la fuite.

Alpaca : Last Prom Où les histoires vivent. Découvrez maintenant