« 𝘉𝘭𝘰𝘰𝘮 𝘢𝘯𝘥 𝘉𝘦𝘢𝘵𝘳𝘪𝘹 𝘢𝘳𝘦 𝘪𝘯 𝘈𝘴𝘵𝘦𝘳𝘥𝘦𝘭𝘭𝘦 »

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Une femme apparut dans mon esprit. Malgré un flux d'images conséquent , je sentis mon corps être secoué de milliers de spasmes. Le visage de la femme s'imposa d'avantage à moi, engendrant des frissons par centaines sur mon épiderme. Je tenta de me rappeler à qui appartenait ces traits mais rien ne me vint malgré leurs airs particuliers familiers. Le décor autour de cette femme devint de plus en plus nette, jusqu'à ce que deux visages se dévoilent en arrière plan, les deux personnes s'approchèrent à pas lent de cette qui pour une raison inconnue me retourne l'estomac.

Je reconnus alors le professeur Harvey ainsi que Miss Dowling avec quelques années de moins, ils étaient là en compagnie de cette vieille dame aux cheveux blanc tirés sévèrement en arrière. Le trio se tenait face à un village recroquevillé dans le creux d'une vallée dont la verdure apportait un côté chaleureux à cet endroit, soudain, le ciel anciennement bleu turquoise se couvrit de nuage noir créant un sentiment d'oppression et balayant d'un revers de main ce sentiment de plénitude sur les habitations. Miss Dowling et Harvey regardèrent la vieille dame qui leur lança un sourire se voulant rassurant puis cette dernière hocha la tête dans leur direction. A cet instant, les regards des trois fées virèrent dans un blanc immaculé, et d'un même mouvement, ils dirigèrent leurs regards sur le village. Soudainement un seul mot me vint à l'esprit, comme-ci ce dernier était en réalité enfouie en moi depuis tout ce temps. Un bruit sourd tonna dans l'air glaçant immédiatement mon sang, puis avec violence un éclair tomba sur le village créant une immense explosion. Mon estomac se retourna de douleur. Cette scène pourtant inconnue à ma personne réveilla en moi des souvenirs enfouis depuis longtemps.

« - Aphéléia ? Une voix lointaine attira mon attention. Lève-toi bordel ! La voix de Riven me parvint aux oreilles, j'essaya tant bien que mal de me concentrer sur le son de sa voix mais l'air refusait de passer pour venir revigorer mes poumons et un sentiment de panique monta en moi. J'ouvris les yeux et le regard du brun s'ancra au mien, son visage était extrêmement près du mien. Je sentis les mains de Riven se poser sur mes joues, ses doigts effacèrent d'une délicatesse rare, surtout venant de lui, les larmes qui roulaient maintenant le long de mes joues et son souffle vint caresser mon visage. Aphéléia, écoute-moi et respire doucement ». Sa voix se fit beaucoup plus douce et rassurante. Le spécialiste qui quelques heures auparavant me souhaitait la mort, entama une série de respiration lente et profonde dans le but de me calmer.

Je sentis un des bras du brun quitter ma joue pour se refermer autour de mes hanches et venir m'emprisonner contre son corps. Il posa subitement son front contre le mien en soupirant alors que ma respiration commençait doucement à s'apaiser. Puis ma crise de panique s'estompa, jusqu'à disparaître totalement.

Je me surprise à fermer les yeux de bien-être et à juste profiter de cet instant avec lui. Un silence reposant s'abattit sur nous, créant comme une bulle entre nous deux. Les mains de Riven n'avaient pas quitté mon corps, le brun décolla doucement son front du mien avant de me fixer dans les yeux, je ne pus quitter son regard. Comme absorber par le vert de ses yeux. Ces derniers faisant des aller-retour entre ma bouche et mon regard.

Il est indéniable qu'il se passe quelques choses de plus profond entre nos deux-âmes. Je ressens l'envie d'être toujours auprès de lui, j'ai toujours besoin de l'avoir dans mon champ de vision ou d'entendre le son de sa voix. Néanmoins je revins rapidement à la raison. Ce n'est ni l'endroit, ni le moment, Bloom est potentiellement en danger et quant à Riven il ne s'est toujours pas excusé des propos qu'il a tenu à mon égard. Je m'écarta de lui sous son regard étonné. Je posa mes mains sur ses avants-bras le forçant à quitter ma joue et ma hanche.

« - C'est trop facile Riven. Le brun fronça les sourcils. Tu me souhaites presque la mort et tu penses que je vais te pardonner en un claquement de doigt, sincèrement ? »

A L O N E : winxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant