23. Sur le petit pic.

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Long chapitre pour notre GRAND PLAISIR !





Ling Xiao était abasourdie.

Plusieurs scènes lui traversèrent rapidement l'esprit. Quand il avait attrapé Lan Wei, Mo Qi avait paniqué et avait demandé à quelqu'un de lui envoyer une lettre, lui demandant de remettre un poème acrostiche à l'Empereur. Après y avoir jeté un œil, Ling Xiao avait recopié le premier caractère de chaque ligne.

Ces caractères étaient ces quatre mots.

Mo Qi voulait confesser ses sentiments à l'Empereur et que Ling Xiao lui remette sa lettre, mais comment Ling Xiao pouvait-il être stupide au point de l'aider ? Il l'avait directement brûlée ; cependant, il avait oublié le papier sur lequel il avait écrit ces quatre caractères et l'avait accidentellement mélangé avec la liste dans l'étui en fer...

Ling Xiao prit finalement conscience de quelque chose et son cœur tomba dans le chaos.

Cette lettre avait été vu par l’Empereur maintenant…

Il leva légèrement les yeux, voulant apercevoir l'expression de l'Empereur, seulement pour découvrir que les yeux sereins et profonds de l'Empereur l'observaient tout le temps.

Ling Xiao se raidit, puis baissa rapidement le regard et s'agenouilla sur le sol.

Il ne lui restait qu’une pensée en tête : il était foutu !

Après tout, en tant qu'eunuque, il avait l'impertinence d' « aimer et de désirer » l'Empereur.

L'Empereur détourna le regard, prit lentement le thé sur la table et but une gorgée. « Lève-toi. Ton corps n'est pas encore bien, alors inutile d'être trop poli. »

Ling Xiao se leva, tremblant de peur. L'Empereur jeta un coup d'œil à l'autre siège près de la table et fit signe à Ling Xiao : « Viens ici, assieds-toi. »

Submergé par sa faveur, Ling Xiao dit avec inquiétude : « Votre… Votre Majesté… vous êtes le Maître. »

En entendant ses paroles, l'Empereur jeta un regard plein d'autorité à Ling Xiao, ce qui le secoua tellement qu'il ne put rien dire d'autre. N'ayant pas d'autre choix, il ne pouvait que s'asseoir directement à côté de l'Empereur.

À côté de lui se trouvait Ling Xiao, dont le corps semblait raffiné dans ses vêtements blancs, mais dont le visage était si effrayé qu'aucune trace de rougeur n'était visible. Il était complètement pâle et ses lèvres formaient une ligne. Sa posture était très droite en raison de sa nervosité et ses mains étaient sur ses genoux alors qu'il tremblait légèrement.

L'Empereur le jaugea du regard, se rappelant que ce petit eunuque le servait habituellement avec beaucoup de minutie. Son cœur se mit à palpiter bizarrement pendant un moment, puis commença peu à peu à ressentir de la tendresse à son égard.

« Je n'ai pas l'intention de te blâmer ou de te faire des reproches. Tu n'as aucune raison d'être si nerveux. Aide-moi à servir du thé. » L'Empereur posa la tasse de thé vide dans sa main.

Ling Xiao fut surpris. Cet eunuque « aimait et voulait » l'Empereur, mais l'Empereur ne lui fit ni reproches ni reproches. Il n'y avait qu'une seule raison possible à cela, l'Empereur avait également un certain intérêt pour l'eunuque.

En y réfléchissant, Ling Xiao devint encore plus nerveux.

Un ordre, une action. De sa main valide, il saisit l'extrémité de la théière et se pencha lentement vers la tasse de thé de l'Empereur, versant le thé en tremblant jusqu'à ce qu'elle soit pleine.

L'Empereur tendit soudainement la main pour saisir sa main, faisant sursauter Ling Xiao de peur.

"Votre Majesté…"

The Path of the Cannon Fodder's Counterattack [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant