Princesse d'Arendelle // Harry Crochet //

Chapitre 3

Le soir même, je pars rejoindre Ben dans sa chambre, je frappe et entre. Il a le nez penché sur un dossier.

Ben : Salut.
Moi : Ça y est, ta sangsue t'a lâchée ?
Ben : Liv...
Moi : Va falloir que tu m'explique petit prince, ce que c'était tout à l'heure avec Mal.

Il lève les yeux vers moi et fronce les sourcils.

Ben : De quoi ?
Moi : Les regards, les sourires et "si tu as besoin, surtout n'hésite pas".
Ben : Je ne parle pas comme ça.
Moi : On en était pas loin.

Il lève les yeux au ciel.

Moi : Après, si tu changes de petite amie ça m'arrange.

Je ris et il secoue la tête en souriant. Je viens m'asseoir à ses côtés et regarde son dossier.

Moi : Sur quoi tu travaille ?
Ben : La réception en plein air avec l'accueil des parents.
Moi : Ma mère, ma tante et mon oncle seront là.
Ben : La plupart des familles aussi.
Moi : Tu veux de l'aide ?
Ben : C'est pas de refus.

Je souris et on travaille là dessus toute la soirée. On finit par s'endormir ensemble, complètement épuisés, vers 1h du matin.
Le lendemain, quand le réveil de Ben sonne, je me dépêche de rentrer dans ma chambre pour aller me doucher, me changer et me coiffer, un tout petit peu de maquillage et je cours déjeuner avant de me rendre en cours. Quelques jours passent, Jay et Carlos ont participés à un entraînement de tournoi et Jay à été prit dans l'équipe directement alors que Ben s'est mit en tête d'entraîner Carlos. Après les cours ce soir là, j'étais avec Ben vers son casier, les nouveaux pas loin de nous quand Audrey et Chad sont arrivés. Le blond tape le torse du prince.

Chad : Il faut se méfier des nouveaux.

On les regarde. Mal à dessiné sur son cassier, c'est plutôt joli.

Ben : N'exagère pas Chad, laisse leur une chance.

Audrey glousse, remonte ses lunettes sur sa tête et prend les mains de Ben.

Audrey : Ne le prends pas mal Beninounet, mais tu es trop crédule.
Moi : Et toi trop superficielle.
Audrey : Je sais que ta maman est tombée amoureuse d'une méchante grosse bête qui s'est changée en beau prince, mais en ce qui concerne ma mère...l'affreuse sorcière est restée tout aussi affreuse. La mère de cette fille.

Je lève les yeux au ciel, elle m'énerve cette pimbêche.

Ben : Je crois que vous vous trompez. A tout à l'heure.

Je pars avec Ben. Il s'arrête vers Mal mais je continue ma route pour me rendre aux toilettes. Je me lavais les mains quand Jane arrive.

Moi : Bonjour Jane.
Jane : Bonjour Livia.

On se sourit et je pars, je croise Mal qui va aussi aux toilettes.

Moi : Salut Mal.
Mal : Salut.

Je vais jusqu'à une table dans le jardin pour pouvoir étudier et continuer à organiser le couronnement. Vers 17h, Ben m'envoie un message pour que je le rejoigne sur le terrain avec Carlos. J'accepte et m'y rend. Je vois les deux garçons et rejoins Ben.

Ben : Allez on y va. Carlos, on va faire des sprints, tu es prêt ?

Il acquiesce. Ben appuie sur le chrono et on entends des aboiements. On voit Carlos sprinter sans s'arrêter, poursuivi par Camarade.

Ben : Beau chrono.

Et Carlos qui cri au chien de partir.

Moi : Ben !
Ben : Carlos ? Carlos !

On part aider ce pauvre Carlos. On le retrouve suspendu à un arbre et Camarade qui attend au pied de l'arbre.

Ben : Carlos !
Moi : Tu es où ?
Carlos : Ben ! Livia !

Ben attrape Camarade.

Carlos : Venez m'aider. Ce truc est un tueur ! Il va me pourchasser et me sauter à la gorge. C'est un horrible animal enragé qui chasse en meute.
Ben : Qui t'a dit un truc pareil ?
Carlos : Ma mère.
Ben : Cruella ?
Carlos : Côté chien c'est une experte, elle hurle à l'oreille des toutous.
Moi : Carlos, ta maman t'a menti.
Carlos : Pourquoi tu le prends dans tes bras ? Il va t'attaquer !
Moi : Carlos, calme toi et descend de cet arbre.
Ben : Tu n'avais jamais vu de chien pour de vrai jusqu'à présent Carlos ?
Carlos : Bien sûr que non.
Ben : Camarade je te présente Carlos. Carlos je te présente Camarade.
Moi : C'est notre petite mascotte.
Carlos : Il a pas l'air d'un méchant animal enragé qui vit en meute.
Moi : Camarade vit tout seul à l'école.

Carlos descend de son arbre et regarde le chien.

Carlos : Salut. Tu es un gentil petit chien en fait.

Il lui caresse la tête et je souris.

Carlos : Et tu es tout doux. Viens.

Il le prend dans ses bras.

Carlos : Tu es trop mignon.
Ben : La vie doit pas être marrante tout les jours sur l'île.
Carlos : C'est vrai. Disons qu'on ne nous caresse pas souvent dans le sens du poil.

Ben et moi on ricane.

Ben : Tu es vraiment bon.

Il lui attrape l'épaule.

Ben : Je veux dire, tu es un bon coureur, tu cours vite c'était super.
Carlos : Merci.
Ben : De rien. On va vous laisser tranquille un peu tout les deux. D'accord ?
Moi : Comme ça vous ferez connaissance.
Ben : Et tu viens nous retrouver après.
Carlos : OK, je te retrouve au terrain.
Ben : A tout à l'heure.

Avec Ben on part, laissant Carlos et Camarade faire connaissance.

Moi : Je dois retourner bosser sur le couronnement.
Ben : D'accord on se voit plus tard.

Je souris et acquiesce. Je retourne dans ma chambre et me replonge dans mes papiers.