Chapitre 4

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Les jours passent et se ressemblent. Il me reste 2 semaines avant le couronnement et la réception avec les familles est bientôt. Jane et plusieurs filles se sont fait changer leur coiffures ce qui n'a pas plu à la Bonne Fée, ni à Audrey en passant. Alors que j'étais encore sur mes préparatifs, Ben entre dans ma chambre.

Ben : Salut, tu m'accompagnes voir nos nouveaux ?
Moi : Si tu veux, ça me fera sortir.

Je me lève et on part dans la chambre de Mal. Ben frappe à la porte. C'est Mal qui ouvre.

Ben : Salut Mal ! Je vous ai pas croisés aujourd'hui et je me demandais si vous aviez des questions, si vous aviez besoin de quoi...quoi que ce soit.
Mal : Pas que je sache non.

Elle se tourne vers les 3 autres et ils répondent par la négation aussi.

Ben : Parfait, je vois. Bon, si je peux vous aider, faites moi signe.

Il commence à partir. Tout ça pour ça quoi.

Mal : Euh...oui attends. C'est vrai ce qu'on raconte ? On est tous conviés à ton couronnement ?
Ben : Oui, toute l'école y assistera.
Moi : Grâce à moi.
Mal : Wouah, j'ai vraiment hâte de voir ça.

Ben sourit. Et je commence à me dire qu'ils mijotent quelque chose.

Mal : Tu crois qu'il serait possible qu'on soit tous les 4 au premier rang à côté de la Bonne Fée, histoire de mieux...absorber toute cette bonté ?
Ben : Je voudrais te dire oui, mais le premier rang est réservé à moi, mes proches et ma petite amie.
Mal : Et ta petite amie ?
Ben : Oui je suis vraiment navré.

Ça me donne alors une idée. Je serais presque bonne pour l'île de l'Oubli moi.

Mal : C'est rien. Salut, merci.

Elle sourit et nous claque la porte au nez. Je ricane.

Ben : Bon bah, on y va.
Moi : Je te rejoins, j'ai un truc à faire.

J'attends qu'il parte et j'entre dans la chambre des filles sans frapper. Je vois que Mal à son grimoire dans les mains et ils me regardent tous les 4 comme si ils étaient prit en faute.

Evie : On peut t'aider ?
Moi : Ben doit avoir une nouvelle petite amie et Mal tu es parfaite pour ça.
Mal : Mais il est avec Audrey.
Moi : Cette pétasse m'insupporte et je jure que si un jour elle devient reine je m'exile sur l'Île de l'Oubli.
Jay : Attends, tu suggère à Mal de faire un philtre d'amour ?
Moi : Oui, ça ne fera que renforcer ce que Ben éprouve déjà pour toi.
Carlos : Comment ça ?
Moi : Il faudrait être aveugle pour ne pas remarqué les regards et les sourires qu'il te lance, il bégaye devant toi et pour finir, il ne me parle que de toi. Et je veux absolument qu'il change de petite amie parce que si je dois supporter Audrey encore, je vais devenir folle.

Mal me montre son grimoire à la page du philtre d'amour.

Moi : Les cuisines sont vides après 23h, on se retrouve la bas ce soir, je vous donnerais un coup de main.
Mal : Tu es sûre d'être une princesse ?
Moi : Certaine, mais une princesse d'un genre différent.

Je souris. C'est vrai que je suis une des seules princesse à être toujours en pantalon, sauf pour les grandes occasions.

Moi : A ce soir.

Je repars dans ma chambre. Le soir venu je les rejoins à la cuisine et on commence la préparation de la pâte à cookies. Jay et Carlos sont assit sur un des plans de travail nous laissant faire, nous les filles, la préparation.

Mal : Bon, il nous manque encore une larme et je ne pleure jamais.
Carlos : On a qu'à émincer quelques oignons.
Mal : Non, c'est écrit qu'il faut une larme de vrai tristesse humaine et ce philtre d'amour est très bien noté, donc je tiens à suivre la recette.

Je vois alors qu'ils me regardent tous.

Moi : Je pleure pas non plus.
Jay : Une larme c'est une larme.
Evie : Détrompe toi Jay, toutes les larmes ont les mêmes anticorps et anzymes mais une larme d'émotions a plus d'hormones riches en protéines qu'une larme réflexe.
Mal : Tu en sais des choses dis donc.
Moi : Comme quoi la beauté et l'intelligence peuvent très bien s'accorder.
Jay : Oui, oui, je le savais aussi.
Carlos : Menteur.

La porte s'ouvre sur Lonnie. Je cache le livre de sort avec un torchon.

Lonnie : Tu es là Mal. Je t'ai cherchée partout. Salut Livia.
Moi : Salut Lonnie.
Lonnie : Tu sais, toute les filles voudraient que tu transforme leurs cheveux.
Moi : Euh non, pas toutes, mes cheveux sont bien comme ils sont.
Lonnie : Petite fringale nocturne ? Vous préparez quoi ?
Mal : Rien de très original, des cookies.

Lonnie plonge le doigt dedans et goûte la pâte.

Nous : Non !
Lonnie : Je vais pas retremper le doigt dedans, paniquez pas.
Evie : Alors qu'est ce que tu ressens ?
Mal : Oui la pâte manque peut-être d'un petit quelque chose ?

Jay s'approche et s'appuie sur une barre, jouant les charmeurs.

Jay : Salut toi.

Lonnie le regarde et grimace puis elle nous regarde.

Lonnie : J'ajouterai quelques pépites.
Moi : J'y avais pas pensé.
Jay : Des pépites ?

Les filles soufflent de soulagement.

Mal : Et qu'est ce que c'est ?
Lonnie : Des pépites de chocolat. Le chocolat c'est la base de toute alimentation.
Moi : Je préfère la vanille.
Lonnie : Attendez, ne me dites pas que vos mères ne vous ont jamais fait de cookies aux pépites de chocolats ?

Lonnie en ajoute dans la pâte. Les 4 enfants la regarde bizarrement.

Lonnie : Histoire de vous changer les idées quand vous êtes tristes. On les mange quand ils sortent du four tout chaud avec un bon verre de lait et maman détend l'atmosphère, elle vous fait rire, elle vous aide à relativiser un peu ce qui vous chiffonne.

Ce qu'à dit Lonnie à jeté un froid, ça a touché les enfants de méchants.

Lonnie : Pourquoi vous me regardez tous comme ça ?
Mal : Les choses sont très différentes chez nous.
Lonnie : Oui, je m'en doute, sauf que, tu vois je croyais que même les pires méchants aimaient leurs enfants.

Je lui met un coup de coude dans le bras. Sa phrase, même si ils ne le montrent pas, je suis sûre qu'elle les a blessés. Et puis ça ne se dit pas.

Lonnie : Oh...mais c'est affreux.

Une larme coule sur sa joue. Je lui essuie et la jette discrètement dans la pâte.

Mal : Oui, bon, c'est bien marrant tout ça mais en attendant il faut qu'on les mettent à cuir un jour.

Mal vire Lonnie et Evie touille la pâte.

Moi : Voilà qui est fait.
Mal : Allons y. Messieurs le papier cuisson, Evie le four, Livia le plat.

On s'exécute et en une demi heure, tout est cuit. On les range et Mal en garde juste un qu'elle met dans un sachet pour Ben. On retourne tous ensemble aux dortoirs.

Moi : A demain !
Eux : A demain !

Je vais à ma chambre, je me change et me couche. Demain, il y a un match de tournoi.

Princesse d'Arendelle // Harry Crochet //Où les histoires vivent. Découvrez maintenant