Pov SahannahNous avions roulé jusqu'à un aéroport privé, où se trouvait une piste privée, où était stationné son jet privé. Quand les gens ont de l'argent, ils veulent tout se permettre et privatiser tout et n'importe quoi. Je l'ai déjà dit, mais le meurtre et les trafics paient bien...
Je suis installé sur un siège côté hublot, observant le paysage à travers la vitre en attendant le monstre qui discute avec le pilote.
Son jet est un véritable palais volant, un luxe que je jamais imaginer toucher de près. Moi qui pensais faire mon premier voyage en avion à bord d'un appareil commercial classique, me voilà propulsé dans un univers bien différent. À gauche, tout le long des hublots, un grand fauteuil s'étend avec un écran à proximité. À droite, là où je me suis installé, c'est plus sobre : deux petits fauteuils ceinturés se font face, séparés par une élégante table en verre.
Je ne peux m'empêché de stresser, car c'est la première fois que je monte à bord d'un avion. Je n'ai jamais quitté l'Espagne, et plus précisément Madrid. Je ressens une pointe de tristesse, car j'aurais aimé partager cette expérience avec Izan.
Malheureusement, ce voyage n'a rien d'un voyage de plaisir. J'accompagne un monstre, sans doute dans le cadre de ses activités criminelles. Il m'a assuré que je ne serais pas impliqué dans ses affaires, mais il m'a également parlé d'une mission que je devrais accomplir. Si cette mission consiste à faire le ménage ou être son infirmières, ça me va. Tout ce qui n'a pas de lien avec les véritables missions de mafieux est acceptable pour moi.
Franchement, je m'attends au pire. J'ai déjà lu plein de romances sombres, et quand le méchant demandait à l'héroïne de l'accompagner quelque part, ça finissait souvent en fusillade. Et la victime en sortait soit morte, soit gravement blessée. Ne me demandez pas pourquoi je lis de telles histoires, mais j'aime les comparer aux romances à l'eau de rose. De plus, ces récits contiennent souvent des messages de prévention intéressants.
- Tu vomis dans mon jet, j'te nique ta race.
La voix acerbe et menaçante m'a pris de court. Je ne l'ai même pas entendu approcher. Il s'est installé sur le fauteuil en face de moi avec une nonchalance déconcertante, ses yeux gris perçants ancrés dans les miens, comme s'il attendait une réaction.
- Tu m'entends ? s'impatiente-t-il, sa voix trahissant une impatience mal placée.
Je ne réponds pas. Je détourne le regard vers le hublot, fixant le ciel au-delà du verre épais. Ignorer les provocation est devenu mon nouveau réflexe, même si je sais bien que ça pourrait dégénérer. Je me rappelle encore de la dernière fois où j'ai tenté de répondre : la situation avait viré au désastre. J'ai donc pris la décision de ne plus me laisser marcher dessus. Comme le dit le dicton : on répond au imbécile par le silence.
- Tu vomis dans mon jet... répète-t-il, la colère bouillonnant sous ses mots.
- J'te nique ta race, j'ai compris, putain ! le coupe-je, le ton furieux.
Finalement, je n'ai pas résisté plus d'une minute avant de répliquer. La tension dans l'air est palpable. Je ne me laisse plus intimider aussi facilement. Il est évident qu'il cherche une confrontation, mais je suis déterminé à ne pas lui donner cette satisfaction. Je vais rester calme, coûte que coûte.
- Surveilles ton langage la puttana, ou je te promets que je te coupe ta langue car j'en ai pas besoin. Et bien sur tu ne pourras plus faire tes trucs de suceuses.
Ses mots me blessent profondément, comme des coups de poignard. Mais je ne veux plus lui accorder le bonheur de me voir pleurer. Ce mec est sans cœur, cruel, et il prend un plaisir sadique à appuyer sur les faiblesses des gens. Il se nourrit de la souffrance des autres, et je refuse de lui donner cette satisfaction.
Ses yeux brillent d'une lueur malveillante, et je sens son mépris palpable. Chaque mot qu'il prononce est une arme destinée à me briser un peu plus.
- Tu sais ce que la puttana te dit ? dis-je en essayant de maintenir ma voix stable malgré le tremblement de rage et de douleur qui menace de m'envahir.
Il approche son visage vers moi, un rictus moqueur étirant ses lèvres minces. Son faux rire résonne comme une fausse note dans l'air tendu de l'habitacle.
- Mais je t'en prie ! Dis-moi, que me dit-elle, la puttana ? demande-t-il avec une ironie cinglante.
Mon cœur bat à tout rompre. Chaque fibre de mon être veut crier, hurler, mais je sais que c'est exactement ce qu'il veut. Alors, je respire profondément et plonge mon regard dans le sien, défiant.
- Elle te dit d'aller te faire enculer salopard, craché-je avec une froide détermination.
L'impact de mes mots est immédiat. Je vois une lueur de surprise traverser ses yeux, remplacée rapidement par une colère contenue.
Je suis foutrement morte de trouille, une voix intérieure me hurle de me taire, mais je refuse de céder.
Putain, mais ferme ta gueule Sahannah !
Pendant un instant, il reste figé, comme s'il envisageait de me frapper. Puis, à mon plus grand soulagement et mon plus grand bonheur, il recule légèrement. Un sourire narquois se dessine sur ses lèvres, comme s'il trouvait cette confrontation amusante.
- Très bien. Alors viens, je t'attends, dit-il en écartant bien ses jambes devant moi, un sourire provocateur sur les lèvres.
- C'est ton boulot, nan ? Viens. Et ne t'inquiète pas, t'es une petite chanceuse. Plein de meufs rêveraient de me sauter, ajoute-t-il avec un ton arrogant, sûr de lui.
Le dégoût m'envahit, me donnant envie de vomir. Et le jet qui démarre n'arrange rien à la nausée qui monte en moi.
- T'inquiète, je ferai en sorte de pas penser que tout Madrid t'est passé dessus, continue-t-il, son mépris dégoulinant de chaque mot.
C'est trop pour moi. Je me lève brusquement et me précipite vers le fond de l'appareil, tentant désespérément de trouver les toilettes avant que je ne perde le contrôle.
- Hé ! Qu'est-ce que tu fous ? Le jet démarre ! crie-t-il derrière moi.
Je ne réponds pas, trop préoccupée à chercher les toilettes. Mon estomac se tord de plus en plus. J'aperçois une porte au bout du couloir et j'entre précipitamment. Incapable d'attendre plus longtemps, je vomis tout ce que j'ai dans l'estomac sur le sol. Le flot ne s'arrête pas, et je suis prise de spasmes incontrôlables.
Quand enfin le vomi cesse de sortir, je prends un moment pour reprendre mon souffle et observer l'environnement dans lequel je me trouve. Mon cœur se serre de peur en réalisant où je suis. Je suis dans une chambre luxueuse, avec des draps en soie et des meubles élégants. Je jette un coup d'œil autour de moi et, avec horreur, je vois qu'une porte mène à une salle de bain avec une baignoire et des toilettes. Si seulement j'avais avancé un peu plus, j'aurais pu vomir dans la baignoire au lieu de souiller cette belle chambre.
Je suis foutue. Comment je vais expliquer ça au monstre ? Mon esprit tourne à toute allure, cherchant une solution. Peut-être que je pourrais nettoyer avant qu'il ne s'en rende compte, mais le temps presse, et il est probable qu'il se doute déjà de quelque chose. Mon cœur bat à tout rompre, et la panique commence à m'envahir. Pourtant, je sais que je dois rester calme et trouver un moyen de me sortir de cette situation.
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Coucou les girls ! Et les boys ! 😝
Comment allez-vous mes zouzous ? 😇
Chapitre très court ! Mais pardon ! 😖 Si il est court c'est parce que je voulais vous postez un chapitre rapidement ! Et comme vous le doutez je n'ai plus de chapitre en stock 🙅🏻♀️! Il faut que j'avance de plusieurs chapitres pour garder un bon rythme ! Donc vous inquiétez pas ! 🙌
Sinon ce chapitre vous as plut ? La lionne en Sahannah se réveille doucement mais sûrement 🤓!
Allez bisousssss 😘
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DIEGO ROSSI
ActionElle est la lumière entraînée par l'obscurité. Il est l'obscurité attiré par la lumière. Diego Rossi, redoutable chef de la mafia, reflète la brutalité et la détermination dans un monde où le pouvoir règne en maître. Sa rencontre avec Sahannah, une...