Chapitre 2

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L'école maternelle, n'était pas assez grande, si mes souvenirs sont bons, elle était à bord de la route principal, elle était entourée d'une vieille clôture, à l'intérieur il avait deux petites maisons qui représentaient les salles de classes ; il y'avait assez d'enfants, et peu de maîtres, nous étions entassés dans les salles comme des sardines.

Les parents n'accompagnaient pas leurs enfants à l'école, chaque matin mon père était le seul à accompagner son enfant à l'école ; cela me faisait respecter à l'égard de certains enfants, pour d'autres j'étais un objet de persécution, beaucoup d'entre eux me prenait pour une princesse et m'agressait pour m'enlever ma nourriture ; je n'avais point d'amis, je pleurais souvent dans mon coin et je ne m'étais jamais plaint auprès de mon père.

Dans les préfectures de ma région, à cette période il avait assez d'insécurité, principalement le vol des enfants, mon père nous interdisait de sortir ; pour ne pas qu'un de nous soit victime d'enlèvement. Très malheureusement, mon père avait tissé relation avec un des voleurs d'enfants sans le savoir.

c'était d'ailleurs devenu son meilleur ami, il s'appelait Bakary, ce monsieur avait l'air innocent et très responsable ; il avait l'habitude de venir souvent à la maison chercher mon père jusqu'à ce que ma grand -mère vienne nous rendre visite parce que je lui manquais ; et le jour de son arrivé elle vit cet homme ; elle le connaissait car elle était originaire de cette préfecture, par contre mon père ne pouvait le connaitre, on venait que d'arriver là-bas.

Ma grand-mère tenait beaucoup à ma vie et quand elle savait quelque chose elle ne le gardait pour elle. Quand elle vit le monsieur, elle ne fit point de scandale elle eut peur qu'il comprenne que la vieille sache sa profession.
Quand tonton Bakary s'en alla, ma grand-mère s'exclama ;

Papa de ADA, connais-tu cette personne avec qui tu es devenu ami ?

-Papa : je lui ai rencontré au service, il m'avait l'air sérieux et on avait bien échangé

-Grand-mère : je tiens à la fille de ma petite fille et je ne veux en aucun cas que quelque chose de mal lui arrive un jour.

-Papa : belle maman que veux-tu dire par là ?

-Grand-mère : c'est parce que vous êtes des novistes dans cette région que tu ne sais pas que tu courtois l'un des plus grands bandits d'ici.

-Papa : mais non, je ne suis pas fou de tisser lien avec un bandit, jusqu'à mettre toute ma famille en danger.

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Mon père semblait ne rien comprendre, mais au fond de lui il savait que ma grand-mère était dans toute chose et qu'elle était au courant de tout.

Ma grand-mère reprit :

-Cet homme fait partir des plus grands voleurs d'enfants dans toute la région, dès qu'il voit dans une famille où y'a assez d'enfants il essaie de s'intégrer.

-Je veux plus te voir avec lui, au cas où tu peux toujours continuer votre amitié mais faut jamais que ses yeux se posent à nouveau sur ma petite fille.

Mon père était très respectueux envers sa belle-mère, même si cette nouvelle pesait sur lui ; de toute les façons il avait compris.

Ma grand-mère était venue pour passer un laps de temps avec nous ; mes frères adoptifs et ma sœur adoptive n'étais pas content parce qu'ils la trouvaient trop sévère.

A sa présence personne n'osait mal me parler ni me gronder ; a seulement 3ans j'avais cultivé un esprit de supériorité, et une impolitesse extrême ; après tout il n'y avait pas cet être capable de me porter main.

Ma grand-mère contrôlait toutes les tâches, elle n'avait jamais aimé le désordre.

Enoch était l'homonyme de mon père et aussi l'enfant de la petite sœur de mon père, dès son arrivé on m'avait ordonné de l'appeler petit papa ; il avait souvent des problèmes avec mamie car il était assez brouillon ;

Un amour jusqu'à l'au-delà Où les histoires vivent. Découvrez maintenant