Un amour jusqu'à l'au-delà

Chapitre 4

De cette façon que nous devions très proches. On passait toutes nos journées ensemble, on jouait et rigolait, le lien avait déjà commencé à s'installer, on s'aimait à présent de toutes nos forces, on se comprenait toutes même sans nous parler.

On avait découvert qu'on avait les mêmes talents, principalement la danse, sans répétition il y'avait la cohérence entre nos pas. 

Un jour, alors que nous étions entrain de nous promener, nous allâmes très loin que d'habitude, nous étions toutes les trois curieuses, mais la curiosité de Chantal était au-dessus, elle voulait tout explorer. On était allée très loin dans la forêt, soudain, nous vîmes une vieille assise seule qui nous souriait, nous nous approchâmes et nous lui saluâmes.

Moi j'étais un peu en recul, car j'avais déjà peur qu'on soit toutes seules dans cette forêt et j'allais m'évanouir à l'idée de voir une vieille qui ne sort de nulle part avec un air très mystérieux.

La vieille ayant remarqué cela, me fixa longtemps et m'appela par mon nom, là à cet instant je priais Dieu de mourir, toute tremblante je répondis :

- Oui !

- Pourquoi as-tu si peur ?

- Moi ? trouvez-vous que j'ai peur ?

- Peux-tu me rappeler des mots de ta grand-mère ?

- Elle dit souvent que : je serai une grande femme, que j'ai une destinée rayonnante.

- Tu y crois ?

- Je n'en sais rien.

Elle continua avec ses interrogations.

- Entre Mélanie et Chantal qui aimes-tu de plus ?

- J'aime bien sur les deux ; c'est vrai qu'on s'est rencontrées y'a quelques mois et on a pas mal grandit, elle représente toute ma vie.

- Tu es sûre que tu aimes les deux au plus profond de ton âme ?

Cette question avait bien pesé sur mon âme, c'est là j'ai réalisé que j'aimais plus Chantal, c'est à elle je pensais tout le temps, il suffisait d'un sourire de sa part pour que je me sente bien, elle était très belle, très gentille ; on passait souvent nos nuits ensembles car c'est elle qui avait sa maison juste collé à la mienne, celle de Mélanie était un peu à dix mètres de nous et nos parents faisaient tout de nous séparer, on ignorait la raison mais on s'était promise de le découvrir .

Chantal m'avait de plus aimé, j'adorais ses bisous et sa protection, elle me répétait tous les soirs en disant qu'elle sera toujours là pour moi, qu'elle pourrait sacrifier sa vie pour moi. Cela, m'étonnait qu'elle ait tant de maturité à son si jeune âge, c'est elle qui m'a apprise beaucoup de chose.

La question de cette dame m'avait laissé silencieuse, et je sentais le regard de mes amies fixés vers moi attendant ma réponse. Après quelques minutes la vieille soupira de toutes ses forces et sourit. Puis dit :

- Qu'on devrait se séparer.

- Mélanie furieuse s'exclama : Pourquoi ? Qui êtes-vous pour nous le dire ?

- Chantal : vue que vous semblez savoir assez sur nous, pourquoi ADA et moi se ressemble-t-on comme si nous étions des sœurs jumelles ?

- La vieille : le moment vous le saurez ; tout ce que vous devez savoir que votre union apportera la mort d'une ou deux d'entre vous. Car vous êtes loin d'être des enfants comme les autres.

Je répondis :

- On s'est déjà tout ça, mais pourquoi il faut que notre union entraîne dégât de meurs ?

Elle reprit en disant

-ADA tu es chanceuse, d'avoir trouvé de si belles âmes ; mais une de vous doit se sacrifier et cette personne c'est toi ADA, au cas contraire dans le futur tu perdras tes deux amies.

C'était fort pour moi d'encaisser tous les mots de cette veille, mes amis ayant compris cela, Chantal s'exclama :

- On s'en fou de vos propos vieille sorcière, c'est Dieu qui a prédit notre rencontre et ce n'est pas à cause de vos salades ou ceux de nos parents qu'on mettra fin à notre si belle amitié !

-moi: eeeeh Ouii ! Vous n'êtes pas Dieu, et votre histoire de sorti nul part ne nous effraie point. On saura ce mystère nous même.

Chantal: les filles, vous êtes malades wesh, vous êtes entrain de parler à une vieille inconnue qui sort de nul part . Je commence à avoir des malaises courons , courons ! Fuyons cette vieille.

Mélanie la grande bouche , voulait continuer de parler je lui tirai par les mains en courant.

Soudainement, Chantal s'écroula, elle cessa de respirer ; la vieille toujours assise et calme reprit la parole en disant :

« Bande de petite insolente, vous me verrez chaque fois dans vos vies »

Puis elle reprit la route laissant notre amie allongée là. Je couru vers elle en lui suppliant :

- si mon amie meurt, jamais je ne me le pardonnerai, et je serai dévastée, pardonne-nous si nous t'avons vexé mais toutes cette histoire nous ait très dur à croire, renvoie notre amie à la vie, je sais que c'est toi qui es à la base.

Elle répondit :

- Blesse-toi et verse quelques gouttes de ton sang sur ses lèvres.

Mélanie et moi on se regarda longtemps larme remplie dans nos yeux et me fit un signe de tête qui sous attendait vas-y fait le.

Voir Chantal allongée sans bouger me donnait frayeur et colère, on était à notre 8 ans de relation, on avait ensemble passé des moments mémorables, on s'était fait des promesses, il fallait qu'on vieillisse toutes les trois ensembles .

De tous les côtés on pouvait donner raison à cette vieille dame car notre amitié était remplie de tellement de mystère, on avait aussi la même date de naissance.

Non ! il fallait que je sauve ma meilleure, il fallait que je sauve la première personne que j'aimais au-dessus de toute chose.

Chantal alla chercher un bois pointu et me blessa, cela me faisait grave mal mais il fallait, sans tarder je versai quelques gouttes de sang sur les lèvres de Mélanie ; puis elle se réveilla.

La vieille reprit sa route tout en nous mettant en garde de soigneusement garder ce secret entre nous et que à notre 10ème anniversaire je mourrai.