Chapitre 7

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- Toi-même qui es-tu ?
On éclata toutes de rire. Je lui demandai pourquoi elle portait un masque aujourd'hui elle me dit qu'elle ne savait pas aussi.

Cette nuit-là on avait parlé de tout et de rien. Parti de rien j'avais aimé cette fille inconnue, la sensation qu'elle me donnait était comparable à celle de Mélanie. J'étais contente parce qu'elle avait cessé de pleurer. Elle se leva et commença à partir jusqu'à ce qu'elle disparaisse à nouveau.

C'est à mon réveil que j'ai réalisé que je ne l'avais pas demandé son nom. Les nuits qui suivirent on passait des moments formidables, on se promenait dans la forêt, on courait et rigolait. Tout avait l'air si réelle. A mon réveil je me sentais bien, elle m'aidait à me sentir bien.
J'étais pressée que la nuit tombe pour pouvoir lui revoir à nouveau.
Effectivement, je l'avais revu à nouveau la nuit qui a suivi.

- Salut

- Comment vas-tu ?

- J'ose croire que ça va et toi ?

- Uuuuuuuuuuuuuhm Ça ne te regarde pas

- Mais dis-moi qui es-tu ? pourquoi je ne cesse de te rencontrer dans mon sommeil ?

- Sauf que moi aussi je ne cesse de te voir dans mon sommeil

- Tu veux dire que là maintenant aussi tu es entrain de nous voir ?

- Mais qui es-tu ? tu ne m'as jamais dit ton nom ?

- Pourquoi je te dirai mon nom ? tu crois qu'on est pote ou quelque chose du genre

- Miammmmmm, à terre la politesse !!!

- Crois tu être plus âgée que moi ?
prffffffffffff..... bref, demain j'espere commencer à te dire certaines choses très horrible sur moi

- Oula oula tu n'es pas sorcière j'espère.

Elle me regarda longuement, même si elle avait les yeux masqués je pouvais savoir qu'elle me souriait puis répliqua :

Dégage de mon sommeil, insolente.

Réveil brutal, bimmmmmm j'ouvre les yeux je vois ma mère sur moi (mdrrr )comme si elle visitait mes yeux, mais elle semblait être surprise, connaissez vous un regard qui peut être pointé sur vous, un regard qui traduit oooohhhh merdeeeeeeeeuuuu j'ai vu un fantôme ou oooohhhhh merdeuuuuu c'est la personne la plus zarbi que je viens de voir.

Et ouii, c'est ce regard que ma mère pointait sur moi, et tout d'un coup elle s'écria

- Mais tu es complètement malade toi, tu dormais ou tu étais dans les nuages ;

Puis elle éclata de rire ajouta :

- Si tout le monde pouvait ainsi sourire dans son sommeil mieux vaudrait de jamais se réveiller.

Surprise de voir ma mère dans cet état de moquerie , dans mon cœur je disais ah < cette dame ne sait pas ce qui se passe >

Je lui fis un gros câlin avec sourire aux lèvres puis elle me donna un bisou me rappelle qu'elle m'aime trop fort .

Au moment où elle se leva pour sortir :

- maman ?

- ouiii

- crois pas en l'amour?

- pourquoi me demandes tu ? Tu n'as pas l'âge

- mais jusqu'en quand ? C'est toujours la même chose , tu déclines toujours cette conversation

Un amour jusqu'à l'au-delà Où les histoires vivent. Découvrez maintenant