Chapitre 6

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Le cinquième jour, je vis devant la maison des Chantal depuis ma fenêtre, des camions entrain de transporter leur meuble ; je descendis en courant vers Chantal, je luis dit :

- Mais où allez- vous ?

- Mes parents ont décidé qu'on parte à l'étranger loin de tout ça !

- Tu t'en va alors que les obsèques de notre amie ne sont pas terminées ! persuade-les, s'il te plaît tu ne peux pas t'en aller ainsi !

Puis me redis de nouveau :

- ADA tu es égoïste, tu ne penseras que toujours à toi, mes parents avaient raison de ne pas me laisser me rapprocher de toi. Je m'en vais et je ne reviendrai jamais tout en oubliant tous mes souvenirs passés.

Je répliquai :
- Sauf que, cette fois ci l'égoïste c'est toi ! je ne sais pas ce que tes parents ont pu te raconter mais pour la mémoire de Mélanie tu pourrais au moins faire un effort.
C'est avec ces mots, que je vis mon ami me tourné le dos partant, un bras à l'air me disant

« ADA, adieu !! vis pour Mélanie. Et si tu meurs tu m'aurais sauvé la vie également !! »

J'éclatai de pleures et toute ma famille accourue vers moi pour me prendre.

Je venais de perdre mes deux meilleures amies. L'enterrement de Mélanie, était prévu le lendemain et cela se passa au bien, ses parents aussi s'apprêtaient à quitter le même jour, ils étaient aussi sous un choc car ils venaient de perdre leur fille ; en allant ils remettaient tous les habits de Mélanie, et toutes nos photos à mes parents et ils espéraient vraiment que je me porte bien.

Je fis des jours et des jours sans manger, je pleurais tous les soirs et ne sortait point de ma chambre.
Et quand je fermais les yeux je voyais Mélanie aussi entrain de pleurer me disant « arrête d'être triste, vis pour moi », elle me fuyait toujours lorsque j'essayais de lui rattraper et chaque fois pendant des mois et des mois je ne parvenais à bien dormir. Mes parents décidèrent donc aussi, de déménager croyant que cela m'aiderait à oublier Mélanie.

Les vacances tendaient à la fin, fallait trouver pour nous une bonne école, à côté mes parents cherchaient aussi une église, je n'avais jamais entendu parler. On avait parcouru beaucoup d'église mais aucune d'elle ne plaisait à mes parents.

On partait dans des bâtiments où il y'avait beaucoup de monde, où les gens chantaient et dansaient de toutes leurs âmes, tout cela me paraissait étrange jusqu'à un jour une connaissance de ma mère lui dit qu'elle connaissait une église très proche de nous.

Le dimanche prochain nous allâmes tous, elle avait bien et bel une différence avec les autres, c'était une église évangélique, et c'est que mes parents cherchaient.

Après plusieurs mois, je commençais à oublier mon passé, et me sentir bien car il ne passait pas une nuit où Mélanie ne me visitait en songe et cela m'aidait davantage à me sentir bien au lever du jour.

Je repris les cours, je n'avais point d'amis et personne ne connaissait. J'avais du mal à ouvrir la bouche, je ressentais toujours le manque de mes deux meilleures amies. Je me demandais, pourquoi faudrait-il encore que je me rattache à quelqu'un si au final ça sera pour souffrir, j'avais perdu tout espoir en l'amitié.
Je n'arrivais toujours pas à ôter la mort de Mélanie de ma tête.

Elle me manquait de jour en jour. Je me sentais seule et déboussolée. Je ne savais où étais partie Chantal, je me rappelais toujours de nos moments passés ensemble.

C'était une nuit, dans mon sommeil je fis un rêve. Dans ce rêve il y'avait là une petite fille de mon âge qui était entrain de chanter, elle avait une voix mélodieuse. Elle était de teint noir, portait une robe blanche ; au début j'avais pensé que c'était Mélanie car c'est elle seule que je voyais dans mes rêves. Malheureusement ce n'étais pas elle. Je tentais donc de me rapprocher de la fille pour au moins voir son visage mais plus je me rapprochais plus elle s'éloignait.
- Qui es-tu ?

Désolé pour ce chapitre court....... beaucoup de surprises t'attendent

A la prochaine 🪶🪶

Un amour jusqu'à l'au-delà Où les histoires vivent. Découvrez maintenant