Chapitre 5

4 1 0
                                    

On venait de vivre une expérience inimaginable, nous prîmes Mélanie sur nos épaules puis on rentra très rapidement à la maison chez elle, ce jour dormions toutes avec elle car elle était toujours épuisée.

Nous prîmes ensemble un bain puis allâmes au lit, cette soirée là nous n'avions pas d'appétit à prendre le dîner avec les parents de Mélanie.

Dans la chambre, aucune de nous ne savais quoi dire, on restait toutes silencieuses et quelques gouttes de larmes descendait de nos yeux, Chantal prit son courage à deux mains et entama :

- Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qui s'est passé aujourd'hui ? qui sommes-nous à la fin ?

- Moi : On se croirait, dans une histoire de manga mais en fin de compte elle est bien réelle ; je vous aime toutes les deux et jamais je serai à l'aise si quelque chose devrait vous arriver ; on fera ce que la vieille a dit, à notre 10ème anniversaire je ne serai plus de ce monde ; vous devrez continuer cette amitié, de toutes les façons je préfère me sacrifier pour vous. Pour le moment on va oublier cette vieille et cette histoire.

C'est sur mes mots que nous nous dormirent, un peu très tard dans la nuit, je commençais à ressentir un peu de malaise et ma gorge se séchait, déjà debout je vis Mélanie qui ne dormait pas et me fixait avec tant d'amour, choquée je lui demandai pour elle ne dormait pas.

Elle répondit :

- Je ne veux pas te perdre, ma vie n'aurait de sens sans toi.
- Je serai toujours là avec toi.

- Laisse-moi me sacrifier, toi ADA tu dois réussir pour nous, un jour tu te feras des milliers d'amis.

- Je n'ai jamais eu besoin d'amis, vous me suffisez largement.

On se prit dans les bras jusqu'au matin. Dès le lever du soleil on vit nos parents devant la chambre nous disant de préparer car on rentrait dans la capitale, mon père venait de décrocher un nouveau boulot et les parents de Chantal et Mélanie avait terminé leur mission.

On était toutes contentes car nous ne serons plus dans cette préfecture et la vieille sorcière ne nous verrait jamais.

Nous étions loin de nous imaginer que beaucoup de chose allait changer dans la capitale. Nous fîmes trois jours en cours de route, nous étions entassés dans le véhicule comme des sardines ; j'adorais le paysage, les herbes si vertes, je n'étais jamais sortie de ma région.

Nous arrivâmes au même moment, à la gare routière, même si nos parents ne voulaient plus qu'on soit ensemble, Dieu sachant faire les choses nous étions encore colocataires ; on avait commencé maintenant à grandir même si notre maturité dépassait notre si jeune âge.

Etant donné que nous étions un peu venus tardivement nos parents décidèrent de nous faire passer une année blanche, on était super contente de toutes les façons l'école n'était pas trop notre quotidien. 

On était contente parce que nous passerions encore de bon moment ensemble et c'est ce qui fut fait. Plus les jours passaient, plus on devenait de plus proche, on était devenu comme de véritable sœur. Le lien qui existait entre nous était aux yeux du monde très complexe, et c'est cela qui inquiétait nos parents. Chacun de nos trois parents nous interdisaient de souvent trainer ensemble, mais on se cachait toujours pour se voir, allez loin de la maison pour pouvoir être que seule.

On savait au fond de nous qu'ils avaient une raison valable de vouloir constamment nous séparer, mais ils refusaient toujours de nous le dire et faisaient souvent sortir des bidons de prétexte or cela ne collait même pas. De toutes les façons on espérait que cela ne soit pareil avec pour la vieille. 

Un amour jusqu'à l'au-delà Où les histoires vivent. Découvrez maintenant