Chapitre 10

2 1 0
                                    


« Finalement on supporte bien plus que ce dont on se croyait capable » Frida Kahlo

      ⚠️ATTENTION: TW AUTOMUTILATION⚠️

Voilà 10 minutes que mon frère avait quitté la maison, me laissant seul avec mes interrogations et mes inquiétudes.
Qui étaient ces personnes ? Que me voulaient-elles ? Pourquoi papa ne nous en avait jamais parlé ? Un bruit de porte d'entrée me sortit de mes pensées.

- Et bas, tu en tires une tronche ?
- T'es qui exactement ?

- Ok, tu avais l'air de super bonne humeur, c'est trop cool.

- Réponds !!
Il n'était pas rentré depuis 1 minute dans mon appartement, qu'il commençait déjà à me taper sur le système !!! Il me prend pour sa copine avec sa tête de guignol !!!

- Alors, je suis une personne chargée de ta protection. Je pensais que ton frère t'avait mise au courant, mais bon... Tu veux manger un truc, on peut commander ??
Je soufflais bruyamment entre mes dents
- non, c'est bon, de toute façon, il est tard, je vais me coucher, les toilettes sont au fond du couloir à droite et la douche à la porte opposée, dors sur le canapé et pour les couvertures, tu n'auras qu'à prendre ta veste.

- Je sens que la cohabitation va être joyeuse.

- Et ne fais pas de bruit !!! Sur ces mots, je claquai ma porte de chambre et m'engouffrai dans mon lit. J'avais beaucoup de questions, mais par-dessus tout, j'avais peur
. Ange était mon ancien psy, ce qui impliquait qu'il connaisse tous mes secrets, même les plus profonds. J'avais un gros problème de communication et ce travail de me confier m'avait pris des années.

*00h37










*1h24














*2h46












*4h05

Seul dans le noir de ma chambre, allongée sur mon lit, une larme solitaire trace son chemin sur ma joue. Mes pensées m'étouffent, et il m'est impossible d'appeler à l'aide. Pourtant, j'ai besoin de parler de cette souffrance qui me consume petit à petit. Une pensée particulière s'installe dans mon esprit. Je lutte, j'essaie, mais chaque soir, je finis par échouer. Alors, presque machinalement, je retrouve cette lame cachée. Je la fixe, je lutte... encore... encore... encore... je cède. La douleur physique prend temporairement le pas sur la douleur mentale, un bref instant d'apaisement illusoire. Cependant, les problèmes reviennent plus violemment. Je continue, les traits se succèdent. Mes larmes coulent sur mes joues... épuisée, je lâche enfin cet objet...







*8h34

Je me réveillée ce matin, les jambes et le haut des bras me démangent fortement. Je repense à ma rechute d'hier.Je me sens faible
                                                 seul
                                                 fragile.
Je ne comprends plus rien, je venais à peine de recommencer à reprendre ma vie en main... Comme si l'univers était contre moi. Pourquoi est-ce si compliqué d'avoir une vie simple ? Je suis fatiguée de devoir me battre pour survivre.

Je me dirige vers la douche. L'eau chaude qui coule sur mon corps me réveille instinctivement. Je frotte mon corps énergiquement. En regardant les dégâts de la veille, les larmes me montent aux yeux.
Je s'sortie vite et  fini par m'enrouler dans une serviette. Je sort de la vasque de l'évier des bandages blancs et commence à faire le tour de mes cicatrices. Puis je le revêtue par la suite d'un simple jogging et d'un pull assorti puis je me dirige vers la cuisine pour me faire un thé à la menthe.

En entrant dans mon salon, je fait un pas en arrière quand je vois une masse allongée dans mon lit. Il a fallu un petit instant à mon cerveau pour remettre les éléments de la veille dans l'ordre. Je me  dirige instinctivement vers la cuisine et prend un verre que je rempli d'eau glacée. Puis, sans vraiment réfléchir, je renverse son contenu entier sur Ange qui sursauta avant de se débattre avec les couettes.

- Mais tu es folle.

- Je t'avais dit de prendre ta couverture, pas mes plaids. La prochaine fois, tu m'écouteras.

Sur ces mots, je lui tourne le dos pour retourner à mes occupations.

ANGE

- Mais tu es folle.

- Je t'avais dit de prendre ta couverture, pas mes plaids. La prochaine fois, tu m'écouteras.

Sur c'est mots elle me tourna le dos.
Une chose était sûre la cohabitation allait être très dure.

*************************************************

HEY  comment ça va. Nouveau chapitre qui a été compliqué à écrire.
Mais on rentre dans le vive du sujet.
Gros bisous 🦔🦔🦔

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Aug 03 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Premier rendez-vous Où les histoires vivent. Découvrez maintenant