TW : Ce chapitre contient des scènes explicites de violence, de sexe, et de consommation de drogue. Veuillez lire avec précaution.
ELena
22 Avril 2018...
Une date qui aurait dû être synonyme de joie, de célébration, de chaleur partagée avec ceux que j’aime ,avec ma famille, ma mère, mon père...pourtant à cette date je me sentais vide.Une tristesse sourde m’enveloppe, comme une couverture trop lourde pour être retirée.
C'était mon anniversaire, cette journée n’a jamais rien eu de festif pour moi. Ce pendant aujourd'hui je ressentais un vide apaisant.
Mon esprit se sentait si léger, comme si je flottais dans un rêve paisible. Tout le poids que j'avais porté s'était soudainement envolé. Je ne voyais que du blanc autour de moi, une blancheur éclatante, et l'air était imprégné du parfum délicat de la fleur de jasmin. J'aurais voulu rester dans cette sphère parfaite pour l'éternité.
Des voix lointaines parvinrent à mes oreilles, comme un écho à travers une brume épaisse.
— Lena... merde, ne me fais pas ça. C'était la voix de Cayan
— Lena... Lena.
Pourquoi Noah hurlait comme ça.
Merde je veux être tranquille pour une fois...
— Aidez-la, Merde... Noah, c’est de ma faute... c’est de ma faute.
— Lena, tête de mule... t’es conne ou quoi...
— Cayan... Cayan, reprends-toi.
J'avais envie de leur dire de se taire, de m'abandonner à cette tranquillité.
Pourquoi étaient-ils si agités ?
Pourquoi je ne les voyais pas ?
La voix de Noah, habituellement insupportable pour moi, résonnait avec une intensité étrange.
Et pourquoi celle de Cayan semblait-elle paniquée ?
Rien de ce qu'ils disaient n'avait de sens, et honnêtement, je m'en fichais. J'étais bien là où j'étais, dans cette paix étrange et réconfortante.
Puis, subitement, une silhouette apparut dans ce blanc immaculé.
Une femme... Non, ce n’était pas une inconnue.
C’était ma mère.
Elle était si belle...
— Maman... ? Ma voix résonna, étrange et distante, comme un murmure dans un rêve.
Je tendis ma main vers elle, cherchant la chaleur que je n'avais jamais connue. Ses mains se posèrent sur ma peau, glaciales, pourtant douces comme un souvenir lointain.
— Maman, pourquoi je te vois toi et pas mes amis ?
Elle esquissa un sourire, un sourire triste qui creusa des sillons de douleur sur son visage.
— Maman... ? répétai-je, désespérément. J’entends leurs voix, mais la tienne... elle est absente.
— Maman. Dit-on aux même moments.
Je fronce les sourcils.
Mes doigts effleurèrent ses cheveux, mais je sentis ses doigts également sur mes mèches bouclées
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cliché mortel
AksiAu cœur de cette nuit tourmentée, une jeune femme se tenait debout au sommet de la falaise qui surplombait l'océan déchaîné. Ses longs cheveux noirs flottaient autour d'elle, tandis que ses yeux fixaient l'horizon sombre avec une intensité presque s...