Chapitre 7: Retour à la vie normale

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*Bip* *Bip* *Bip*

Le son des machines lui avait manqué.

Un peu plus de trois mois s'il se souvenait bien.

Cela lui donnait l'impression d'avoir été endormi durant une éternité.

Et pourtant seulement quelques mois furent écoulés. Il le sentait au vu de ses membres endoloris par la paralysie.

La dernière chose qu'il avait en mémoire était sa fuite sous les remords de son lui d'avant. Le Katsuki qui avait les animaux en horreur en les prenant pour des portefeuilles vivants. Et dans sa vie, il avait rencontré une personne merveilleuse qui aimait ces êtres exceptionnels. Il ouvrit à peine les yeux, découvrant le lieu où il était.

L'hôpital.

Il se mit à rire intérieurement.

Pff, encore ce rêve à la con..., se plaignit-il. Quand est ce je vais vraiment revenir à la réalité... ? Je n'en peux plus de cette vie, je... je veux revenir à ma vie d'avant...

"Tu ne rêves pas, Katsuki. Tu es revenu dans ton vrai corps."

Les pupilles du cendré se dévoilèrent de surprise en entendant cette voix si belle à ses oreilles. Même après avoir effectivement parlé à voix haute, il tourna la tête, le souffle irrégulier dans son masque à oxygène.

Izuku était à ses côtés, accompagné de Mitsuki et Masaru. Il restait statique jusqu'à sortir enfin un mot de sa bouche.

"Deku... "

Ce dernier sourit

"Oui, c'est moi. "

Katsuki sourit légèrement mais une vive douleur traversa le haut de son crâne.

"Et nous alors, on est ici pour décorer, abruti de fils?!

_Ca va pas de frapper un malade !

_Tu sais que tu nous as beaucoup inquiété espece d'idiot?! Quand nous avons appris que tu étais dans le coma nous espérions plus que le moment où tu te réveillerais enfin..."

Les larmes de sa mère coulèrent petit à petit avant de s'effondrer dans les bras de son fils. Ce dernier était plus qu'étonné une nouvelle fois que sa mère, autoritaire et de la même trempe que lui, puisse ressentir de l'inquiétude envers lui, qui était son fils ingrat sur tous les tableaux.

Mais une mère restait une mère, toujours à s'inquiéter pour son enfant peu importe les disputes et les gueulantes qu'ils pouvaient s'envoyer.

Toutefois, il baissa le regard vis à vis d'Izuku qui était encore là.

Les parents Bakugo partirent les laissant seuls tous les deux. Katsuki avait honte de ce qu'il avait fait.

Fuir devant lui.

Ce n'était pas la meilleure des idées qu'il avait pu avoir. Et il s'en mordait les doigts, alors que l'étudiant en dernière année d'art le regardait tendrement caressant sa main du bout des siens. Le cendré eut le réflexe de s'enlever, ne méritant nullement son amour.

Izuku ne comprit pas.

"Quelque chose ne va pas, Katsuki ?

_Je ne sais pas. En fait je crois que je... tu ne devrais pas être avec moi.

_Pourquoi ?

_Tu le sais très bien. La tête d'orties t'en as parlé quand l'autre abruti a tiré ses cartes. Je... "

Quelle vie de chat !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant