Falia Ndiaye
...Falia diougueul diouli (lève toi prier)
Moi: Hummm
C'est Bachir qui me réveille pour la prière.
Bachir: Si papa te trouve ici tu vas te réveiller.
Il quitte la chambre, mon père est strict quand c'est la religion alors je me lève pour prendre ma douche une bonne fois pour toute avant de ressortir des toilettes portant un khimar.
Je rejoins mon père dans le salon.Moi: Papa (en faisant génuflexion) Ndiaye
Papa: No fanané (tu as bien dormi)
Moi: Diam rek papa (bien papa)
Ma mère arrive je la salue et mon père dirige la prière.
À la fin de la prière, après les duas tout le monde retourne dormir, je commence à faire le ménage dans la maison. Elle n'est pas grande ni luxueuse on n'est pas riche mais on rend grâce à Dieu quand même.
Je finis et au même moment ma mère arrive elle m'appelle au salon.Maman: Tu as fini de faire le ménage?
Moi:Oui je viens de terminer
Maman: Tu te rappelles de ma cousine Sadiya?
Moi: Oui maman la mère de Aminata
Maman: rire* Tu ne les as pas oublié toi. Elles viennent passer la journée ici, va faire les courses, tu vas préparer du riz au poulet.
Moi: D'accord je vais me changer d'abord.
Elle s'apprête à se lever mais se rassoit et me regarde puis, elle baisse les yeux.
Moi: Qu'y a t'il maman?
Maman: Mes pieds me font mal Falia
Moi: Comment ça tes pieds te font mal maman est ce que ce n'est pas une crampe ?
Maman: Je ne sais pas, appelle moi Bachir.
Ne voulant pas la laisser seule comme ça j'appelle Bachir en criant, il arrive. On lisait de la peur dans les yeux de mère. Elle me demande de la laisser seule avec mon frère. Je quitte le salon et rejoins ma chambre. Je met une robe en coton. Je descends et croise mon frère sur les escaliers, il me donne 15000 francs pour les achats que je dois faire, je prends le petit déjeuner avant de partir .
Je prends un bus pour aller au marché et achète tout ce qu'il faut pour le riz au poulet, au retour je prends un clando qui me dépose devant la maison. Bachir vient m'aider à rentrer les courses.
Je me change et pars voir ma mère, elle vient regarder les courses que j'ai fait. Je n'ai pas acheté beaucoup de choses car il y'avait la plupart.
Je me mets à la préparation.
Bachir me rejoins.Bachir: Tu as besoin d'aide ?
Moi: Non c'est bon
Bachir: Hummmm
Moi: rire* épluche les oignons
Il me tourne le dos pour partir et je l'attrape par le bras
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Aimer au delà des blessures: Une histoire de renaissance
Aktuelle LiteraturAssise sur le lit à attendre mon mari forcé quand tout à coup la porte s'ouvre brusquement laissant paraître sa corpulence. Il s'avance dangereusement tout en me regardant avant de dire entre ses dents ces mots: Souleymane: Qu'as tu dit à ma mère F...