Aimer au delà des blessures: Une histoire de renaissance

Chapitre 3

Falia Ndiaye

Ils se retournèrent et me regardaient choqués que j'entends ça.
Mes mains tremblaient, je ne sens même plus mes pieds.

Papa: Falia...

Moi: Papa... Maman n'a pas de cancer, n'est-ce pas ?

Il baisse la tête, il savait que j'avais tout entendu et qu'il ne pouvait plus revenir en arrière.
Tata Sadiya avait les larmes aux yeux, elle n'avait toujours pas parlé.

Je pleure, je n'arrive pas à y croire. Elle avait juste mal aux pieds, rien d'autre, elle est fatiguée c'est ça seulement.

Tata Sadiya: Falia, viens on va parler...

1 semaine plus tard...

C'est vrai, ma mère a vraiment un cancer. Deux jours plus tard , les autres résultats sont sortis et ont confirmé qu'elle avait bien un cancer du sang.
C'était la réalité.
Maï était venue lui rendre visite, elle avait trop pleuré.
Jusque là, ma mère n'est pas encore au courant de sa maladie.
Mon père veut lui annoncer ça tout à l'heure.

Bachir: Falia...

Moi: Oui

Bachir: Je vais arrêter mes études et je vais essayer de me trouver un travail afin de pouvoir aider maman à se soigner.

Moi: On ne sait même pas encore combien coûtera sa guérison.

Bachir: Tu ne vois pas qu'on a du mal à payer les frais de son hospitalisation?

Moi: Si

Mon père se dirige vers nous.

Papa: Venez, on va lui annoncer ça.

On lisait de la tristesse dans ses yeux.
Nous entrons dans cette chambre d'hôpital , elle nous regarde et sourit.

Maman: J'espère que Maïmouna n'est pas là, je lui ai demandé de s'occuper de son foyer.

Bachir: Non, elle n'est pas venue.

Papa: Les résultats sont sortis.

Maman: Ah bon. Et qu'est-ce que j'ai ?

Papa: Les médecins ont trouvé...

Maman: Sois direct, Oumar

Papa: Cancer du sang.

Maman: Alhamdoulilah... Il ne faut jamais se plaindre d'une épreuve qui nous touche, je demande juste à Allah de me donner la force de la surmonter.

Je sors,ne voulant pas pleurer devant elle. Elle est trop forte.
Ça fait une semaine que je ne suis pas allé à l'université. Aïcha dit qu'elle m'aidera avec les cours après, sa mère était passé voir ma mère.
Je m'assois sur un banc, mes mains sur ma tête, je ne sais même plus quoi faire. Mes larmes coulaient.
J'aperçois Aminata et sa mère.
Elles se dirigent vers moi.

Aminata: Falia...

Je me mets à pleurer intensément . Elle me prend dans ses bras. Tata Sadiya prend place à côté.