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AMARYLLIS

Je me réveille en entendant le vacarme dehors, sûrement la préparation de l'anniversaire de Tiarella. Elle a 12 ans aujourd'hui, qu'est-ce que le temps passe vite. 20 novembre, il y a 12 ans jour pour jour, j'appréhendais la rencontre de ma petite sœur.

J'enfile un peignoir avant de sortir de ma chambre et je croise alors Giuseppa et Attyl.

Giuseppa: Quel boucan ! J'ai mal au crâne.

Attyl: C'est ce qui arrive quand on fait la fête jusqu'à 3 heures du matin.

Giuseppa: J'ai prévu de dormir jusqu'à midi, moi.

Moi: Ouais, je croyais que la fête n'aura lieu que cet après-midi. Pourquoi tout ce bruit ?

On se dirige vers le balcon le plus proche et on aperçoit alors une dizaine d'enfants dans le jardin.

Giuseppa: Je vois...

Attyl: Je ne sais pas vous, mais je vais les laisser jouer tranquillement. J'ai encore au moins deux heures de sommeil à rattraper.

Moi: Hors de question. On se change et on descend. On n'a qu'à reporter notre sommeil.

Giuseppa: Mais ils vont crier et courir partout, on a besoin de calme pour récupérer, nous.

Moi: Tu n'as qu'à dire ça à celui qui nous a décoché cette petite soirée.

Nos regards se posent sur Attyl.

Attyl: Ouais c'est bon, je vais me changer.

Moi: J'aime mieux ça.

Ma sœur lève les yeux vers nous et nous salue.
Je souri en lui rendant son salut.

Après une douche bien chaude, j'opte pour une robe rouge simple qui m'arrive aux genoux. Une de mes robes que ma sœur préfère. La couleur aussi, d'ailleurs, contrairement aux autres fillettes, Tiarella préfère le rouge bordeaux plutôt que le rose. Quant à moi, je ne me suis jamais séparée de la couleur rose.

Une fois prête, je sors et attend Attyl et Giuseppa sur notre petit salon de l'étage. Maman trouvait que la maizanine était un peu vide, alors elle y a installé trois fauteuil et une table basse.

En parlant d'elle, maman prend place près de moi.

Ambre: Bonjour ma chérie, je voulais juste te prévenir que ton père est au courant de votre petite escapade d'hier soir.

Je lève les yeux au ciel, sachant que mon père va encore me prendre la tête pour ça. Et que ma mère essayera de me mettre sur le droit chemin.

Moi: Bonjour maman, je vais bien merci, et toi ?

Elle soupire.

Ambre: Amaryllis, tu sais que le danger rôde dehors.

Moi: Surtout à l'intérieur, tu sais qui est papa, d'abord ?

Ambre: Tu sais bien que ton père ne fait que nous protéger.

Moi: Je ne faisais que sortir en boite, maman. Je n'ai rien fait de mal, tous les jeunes de mon âge le font.

Fille d'un mafieux {III}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant