Fille d'un mafieux {III}

2.

Notre journée entraînement prend fin. On a pu exercer nos tirs, la boxe, le karaté et surtout notre technique. Mais on n'a pas le même professeur pour ça. C'est Garry qui nous enseigne le tir, Khan-Li nous enseigne les arts martiaux, et Dorothea nous enseigne l'art de converser avec sa cible. On en avait grand besoin puisque demain, nous allons devoir discuter avec plusieurs personnes.

Marcel: La fille du chef m'a accordé le droit de la draguer. C'est impressionnant, non ?

Je souri devant le message de Marcel, il m'a demandé mon numéro à la fin de l'entraînement de boxe, que je lui ai filé, évidemment.

Moi: Trop la chance !

Marcel: Ouais, je dois dire que tu m'as impressionné avec tes attaques consécutifs, aujourd'hui.

Moi: Je le fais à chaque entraînement. Mais tu ne l'as vu que parce que je n'ai pas mis mon masque.

Marcel: Je te vois différemment sans ton masque. Plus comme la fille du chef que je dois entraîner.

Moi: Tu me vois comment, alors ?

Marcel: Une belle fille que je peux approcher.

Moi: Je suis toujours la fille du chef que tu dois entraîner, tout en étant une belle fille que tu peux approcher.

Marcel: Aimer, alors ?

Moi: Tout le monde m'aime déjà.

Marcel: Qui m'aimes ?

Moi: Il faut apprendre à marcher avant de courir, Marcel.

Marcel: C'est ta façon de dire que je suis pressé ?

Moi: À ce rythme, la semaine prochaine sera le mariage.

Marcel: Je tiens encore à ma vie. Attendons au moins 10 jours.

Giuseppa: Amaryllis, tu me tiens ça deux secondes ?

Je pose mon portable et lui tiens sa robe.

Giuseppa: L'argenté est plus harmonieux avec mon teint, mais je trouve que le doré est plus luxueux, non ?

Moi: L'argenté aussi est très bien. Personnellement, je préfère l'argent à l'or.

Giuseppa: Moi, je préfère l'or. Mais je tâcherai de le dire à ton prétendant.

Je lève les yeux vers elle.

Giuseppa: Quoi, tu croyais que je n'ai pas remarqué ton petit jeu avec Marcel ?

Moi: Je croyais que j'allais avoir un peu de temps.

Giuseppa: T'inquiète, on ne va rien dire à personne.

Moi: On ?

Giuseppa: Attyl et moi, on t'a vu lui écrire ton numéro sur son portable.