Fille d'un mafieux {III}

7.

Vaneloppe: Votre première vraie mission ?

Bianca: Que ça doit être palpitant de faire partie d'une mafia !

Giuseppa: Tant que tu sors avec Attyl, tu l'es.

Bianca: Je ne peux pas faire partie de la mission, moi ?

Moi: Pas encore.

Vaneloppe: J'ai hâte d'être à dimanche pour savoir de quoi il s'agit.

Bianca: On n'est que mardi, on doit encore attendre longtemps.

Attyl et Sunny nous rejoignent à la porte, et on sort ensemble. En route vers le parking, je vois quelqu'un adossé à la voiture, une boîte à la main : Marcel.

Vaneloppe: J'y crois pas !

Giuseppa: Je m'attendais à tout sauf à ça.

Attyl: Pour une surprise, c'en est une.

Je m'approche, le sourire scotché aux lèvres.

Marcel: Bonjour Princesse. J'ai pensé que tu aimerais peut-être un peu de compagnie.

Giuseppa: Oh elle en rafolle de ces chocolats !

Vaneloppe: Tu permets ? On va te débarasser de ce lourd fardeau.

Elles prennent la boîte et disparaissent à l'arrière de la voiture.

Marcel: Ils étaient pour toi, de base.

Moi: Ne t'inquiète pas pour moi. Je vis d'amour et d'eau fraîche.

Il s'approche un un plus, m'effleure la joue.

Marcel: Je sais que c'est mal ... mais tu m'attires énormément, Amaryllis. Tourner autour de toi depuis des jours me rend dingue. Je sais qu'il te faut du temps avant de te lancer, et j'attendrai coûte que coûte.

Je souris en me rappelant les mots de Giuseppa.

Moi: Fuck le protocole et embrasses-moi.

Il ne se fait pas prier, il m'attire contre lui et nous avons un baiser tellement doux que j'ai envie de m'effondrer là, maintenant.

Quand nos lèvres se séparent, on entend des "hourras" à notre gauche.

Marcel: Hourra aussi.

Je le tape légèrement.

Giuseppa: Oh je suis hyper contente pour vous !

Vaneloppe: Moi aussi ! Et me voilà la seule célibataire du groupe.

Moi: Ça ne veut pas dire qu'on est en couple, si ?

Je regarde Marcel qui fit mine de réfléchir.

Marcel: Je n'ai pas envie de te contredire, princesse, mais si, on est officiellement en couple.

Moi: Je ne sais pas pourquoi mais j'aime cette contradiction.

On se remet à nous embrasser.