WHERE YOU GO, I GO ( Attal X Bardella )

À l'aide.

POV Gabriel

Au fur et à mesure que Stéphane et moi avançons dans le couloir, je sens ses doigts serrer mon poignet de plus en plus fort. Je n'ai pas le temps de me débattre qu'il me tire dans une pièce caché au fond d'un couloir sombre.
Il me jette dans celle - ci et referme la porte brusquement derrière lui. Malgré le peu de lumière, j'arrive à voir le regard qu'il porte envers moi, certainement le regard le plus terrifiant que j'ai pu voir dans ma vie.

Stéphane s'approche de moi tandis que je recule pour essayer de fuir mais je ne peux pas, la pièce étant trop petite. Mon dos plaqué contre le mur, j'essaye de m'accroupir pour me cacher mais il me prend par les cheveux et me tape ma tête contre le mur.

- Tu n'as pas compris Gabriel ?

Je sanglote, perdant le contrôle total de ma respiration, l'angoisse m'écrasant.

Ses mains descendent le long de mon corps, ouvrant brusquement ma chemise. Je n'arrive pas à me débattre, je reste figé, totalement paralysé par ce qui est entrain de se passer. Je sens ses doigts touchés mon torse, mon ventre et se diriger en bas.
Stéphane me tient mes bras, je ne peux rien faire mis à part pleurer.

Crier ?

Je n'y arrive pas. Ma bouche n'émet aucun son. Je n'arrive plus à bouger, plus à respirer, juste à pleurer, pleurer comme j'ai toujours fait lorsque je suis avec Stéphane.

Soudain, il me met un coup dans le ventre me faisant tomber de l'avant, je finis accroupi par terre, toussant énormément. Il me donne des coups de poing au visage, assez fort pour que du sang s'échappe de ma bouche.
J'entends un bruit de métal sortir de sa sacoche.

Je me retourne et vois la pointe d'un couteau en face de mon visage. Je n'ai pas le temps de réagir qu'il me touche au visage, sur les bras et le ventre, le sang coule abondamment.

Stéphane se baisse et me chuchote à l'oreille des mots suffisant pour me terrifier encore plus.

" Ose revoir Jordan et je continuerai à t'amener dans cet endroit."

Il s'éloigne et claque la porte me laissant seul au milieu de la pièce, la chemise déchirée, mon corps rempli de sang et d'entailles, et surtout une sensation de me sentir sale et de revoir ses mains se déposer sur mon corps.

Je me sens vide, je me sens mort malgré que je sois encore en vie.