#02 | Winnie☂︎

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Winnie.

16 ans.
7 Octobre, Londres.

Mes pupilles se dilates au contacte sanglant de sa cigarette contre ma cuisse, un cris s'échappe de ma gorge. Vincent, voici qui il est. L'homme qui détient ma garde légal et mon âme entre autre.

Il est à peine vingt heure lorsqu'il franchit le cadre de ma porte, pour m'attrapper violemment le poignet et me jeter au sol humide. Bourré, encore une fois.

Il me déshabille, je grelotte, mes cuisses à présent dévêtue. Je suis désemparé de mon pantalon, un vieux pul trône sur moi couvrant mes sous-vêtements heureusement. Mais c'est tout ce qu'il me reste, et c'est peu, trop peu.

Il s'approche de moi, nos corps presque collé l'un à l'autre. Il porte un regard effrayant à ma silhouette comme à son habitude et un sourire qui n'affiche rien de bon.

Arrivé à ma hauteur, il a cendre son mégot sur ma peau. M'arrachant un hurlement de douleur une première fois, c'est alors qu'il resserra sa prise sur ma cheville bloquant mes lèvres avec sa main valide.

Son corps plus imposant que le mien m'empêche de m'échapper de sa poigne, je cesse de luter. Mon inconscient me rendit statique, et je ne suis plus qu'un cadavre abandonné sur le sol.

Je le vois pencher au dessue de ma personne, ses yeux mi-clo rougis par le taux d'alcool qu'il a consommé un peu plus tôt, son haleine exhale une odeur infecte et un relent de tabac froid. Je me sens si impuissante, ignoble et dégoûtante, son toucher qui parcoure mon corps me donne des haut le cœur, j'en deviens malade.

Ses gestes sont brusque et incontrôlable, ses cheveux sel et poivre se retrouve vite en bataille, son poids m'encombre je suis piégé, j'ai beau pleurer toute les larmes de mon être, avoir des marques visible sur tout mon épiderme ce n'est pas suffisant pour qu'il arrête.

Ça dure depuis mes onze ans, la première fois j'en ai fait des cauchemars pendant des mois mais lorsqu'il a recommencé, Arrow à pris les coup à ma place.

Nous étions sale, et faible.
Arrow ne les plus, mais moi si.

Mon châtiments dura une heure entière ou tonton, explora ma chair pour la brûler sans remords. Lorsqu'il se leva, il siffla joyeusement.

  — Bonne nuit Honey chérie, me souhaita-t-il d'un air malicieux, en se retournant une dernière fois pour me relooker tel un bout de viande.

Je le regarda s'en aller désorienter, mes mains blottissant mes genoux en les emprisonnant contre moi tandis que je tente de me calmer.

J'ai gardé cette habitude après le décès de mes parents. M'auto enlacer, puisque personne ne le fera à présent. Je renifle en gardant la tête baissée, et une expression minable marquer.

Une fois seul, mes mains effleurèrent mon épiderme souffrant recouvert par un jean ample. Les pupilles rivés sur le bord de ma fenêtre, je scrute la rue sombre d'en face.

Ma chambre me laisse peu d'espace pour faire des activités, les murs sont recouverts de moisis, des gouttes de pluie traversent le plafond de temps à autre, mon matelas est logé sur le plancher crasseux et mes affaires personnelles sont disposées dans un simple carton délaissé au fond d'un coin accompagné d'insectes morts.

Ce sont pas des conditions de vie.
Ce n'est ce que maman avait prévue.

Chaque soirée semble être répétitif, Arrow travaille en espérant pouvoir me sortir de mon quotidien quand à moi, je reste avec mon hôte celui dont je suis prisonnière et esclave.

COMEDY | 𝐈𝐈 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant