Winnie.
25 octobres, Londres.« Je suis perdu dans un monde, où tout le monde connaît sa route »
Les cours viennent de se finir, je m'apprête à rejoindre Zayn dehors. Je peux enfin reprendre une respiration rythmé après deux heures assise sur une chaise à attendre que l'ont m'interroge, j'empreinte donc le couloir chargé de camarades et me fais le plus petite possible.
Après mon angoisse soudaine du à l'alarme, j'ai repris les cours avec une boule au ventre qui ne voulait pas s'atténuer.
Pourtant, je m'efforçais à voir du positif et à essayer d'agir comme si tout était normal et parfait. Mais ça l'est pas, et c'est frustrant.
Je suis à peine dans les escaliers du deuxième étages, qu'une troupe d'élèves se bousculent en bas du premier. Ils sont tous collés l'un au autres à essayer de passer le plus rapidement, ils se poussent et ne se regardent même pas. Je trouve ça tellement particulier d'une certaine manière.
Parfois cette ambiance me mets mal à l'aise, récemment j'ai pu constater à la télévision dans des documentaires que pas mal de jeune ont un train de vie plutôt répétitif et avec des groupes sociaux divers mais pourtant, presque similaire.
Je ne sais pas l'expliquer, néanmoins ça m'obsède. Le monde, lui même m'obsède tout autant. On est des toute petites choses vivant sur un cailloux qui tourne dans le vide, c'est angoissant non ?
Plusieurs personnes sont à présent proche de moi, je m'obstine à essayer de m'éloigner et attendre que ça se libère seulement on dirait une boucle infinie. Je me fraye alors un chemin parmis la foule, bien qu'il soit effrayant, j'avance droit devant.
Une fois dehors, mes épaules relâche la pression accumulée, j'essaye de calmer mon cœur et ses battements. Néanmoins, bizarrement mon anxiété persiste. Je sais que j'ai passé cette épreuve mais rien d'y penser, ça me rend malade.
Je me remue, et accélère. Plus vite, je serai à la voiture loin de cette endroit mieux je serai. Au moins j'ai essayé d'aller à l'école, j'espère que maman a pu voir ça depuis le ciel où elle séjourne. Tentait-je de me rassurer.
J'aperçois le brun au loin, il me fit signe joyeusement de la main et je lui rendit un sourire comme réponse. Une fois, à sa hauteur, je n'attends pas et me faufile à l'intérieur de la caisse tandis que Zayn en fait de même.
— Tout va bien Blondie ? M'interroge t-il, en allumant le moteur.
— Oui ça va, tu sais, c'est que j'a beaucoup de personnes alors, ça fait bizarre. Répondais-je d'une voix modulée et lointaine, en déposant mon sac par terre.
En n'attendant pas de réponse de la part de Zayn, je me mets à scruter la vitre, seulement en voyant qu'il ne démarre pas après une trentaine de secondes, je me retourne vers lui.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Demandais-je à mon tour, en arquant un sourcil.
Ses yeux me lorgnent une seconde en réalisant quelque chose, avant qu'il ne s'approche pour me l'avouer.
— C'est la première fois que tu parles de t'es sentiments naturellement Winnie. Affirme t-il, en plongeant ses iris dans les miennes.
— Ah bon ? Désolé. Ajoutait-je en me retournant.
— Non non, il attrape timidement mon menton et me fit le regarder à nouveau. Pourquoi tu t'excuses ? Je comprends pas ?
Son visage s'assombrit, déçu visiblement de ma réponse. Il se repositionne sur le siège, et attends que je développe.
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COMEDY | 𝐈𝐈
Romantik𝐓 𝐈𝐈 : FH Winnie n'est que le résultat de son passé, effrayé, terrifié par l'homme entre son enfance complexe et ses peurs parsemées de traumatisme. Elle a vécu des années cachées, avec qu'une envie être sauver de son quotidien. Zayn Briggs, un...