Protection.

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟎

Isabella.

Le bureau de Valentina est un mélange raffiné de modernité et de sophistication. Les grandes fenêtres laissent filtrer une lumière douce, illuminant les murs ornés de tableaux et de photos de famille. L'espace est rempli d'une aura de pouvoir et de calme, interrompue uniquement par le bruit des touches de clavier de Valentina.

Je frappe doucement à la porte avant d'entrer, une tasse de café à la main. Valentina lève les yeux de son bureau, son visage marqué par la concentration se détend légèrement en me voyant.

— Bonjour, Valentina. J'ai pensé que vous pourriez apprécier une petite pause café, dis-je, mon sourire sincère contraste avec la rigueur de la pièce.

Valentina semble surprise et ravie. Elle pose son stylo et se redresse, une lueur de gratitude dans ses yeux.

— Isabella, vous êtes un véritable ange. Je ne savais pas à quel point un café pouvait être le bienvenu, répond-elle en prenant la tasse avec un sourire chaleureux.

Je me dirige vers le fauteuil en face de son bureau et m'y installe, observant Valentina qui prend une gorgée de son café avec une satisfaction visible. Il y a quelque chose d'étrangement intime dans cet échange simple, quelque chose qui semble déborder de la normalité.

— Alors, comment se passe votre journée jusqu'à présent ? demande-t-elle, posant sa tasse sur le bureau et me regardant avec une curiosité à peine voilée.

— Plutôt bien, merci. C'est agréable de pouvoir passer un moment avec vous en dehors des contraintes habituelles. Cela apporte une touche de légèreté, dis-je en souriant.

Valentina se penche légèrement en avant, les coudes posés sur le bureau, et croise les bras. Son regard se fait plus intense, presque électrique.

— Vous savez, Isabella, c'est rare pour moi de profiter de moments comme celui-ci. J'apprécie vraiment votre présence et votre capacité à alléger l'ambiance, dit-elle, sa voix chargée d'une chaleur et d'une sincérité qui m'étonnent.

Je sens un frisson parcourir mon échine à ses mots. Le contraste entre la gravité habituelle de son rôle et cette interaction personnelle est palpable, et je me laisse emporter par l'atmosphère.

— Je suis ravie de pouvoir offrir un peu de réconfort. Parfois, ces moments simples peuvent être les plus précieux, répondis-je, mes yeux se perdant dans les siens.

Valentina se redresse et se rapproche légèrement, ses gestes mesurés et délibérés. Il y a une tension palpable dans l'air, chaque mouvement et chaque regard semblant chargé de significations sous-jacentes.

— Vous savez, Isabella, il y a quelque chose dans votre manière d'être qui rend ce bureau... différent. Peut-être que c'est votre présence qui me permet de voir les choses sous un jour plus agréable, dit-elle, le ton de sa voix suggérant une profondeur cachée.

Je sens mon cœur battre plus fort, la proximité et l'intensité de ses paroles créant une atmosphère à la fois excitante et intimidante.

— Vous me flâtez, Valentina. C'est un plaisir sincère de pouvoir contribuer à rendre votre environnement plus... agréable, dis-je, essayant de maintenir un ton léger malgré la tension croissante.

Valentina se penche encore un peu plus, ses yeux se plongeant dans les miens avec une intensité presque palpable. Je suis consciente de chaque petite fluctuation dans son expression, chaque nuance dans sa voix.

— Vous savez, Isabella, j'aimerais que ces moments se répètent plus souvent. Il est rare de rencontrer quelqu'un avec qui les interactions sont à la fois naturelles et... fascinantes, dit-elle, son sourire se faisant à la fois mystérieux et invitant.