fuka

Chapitre 1 la rencontre

Dans une petite ville nichée entre les montagnes, entourée de forêts épaisses et de rivières sinueuses, vit Fuka, une jeune femme aux cheveux argentés et aux oreilles de loup. Fuka n'est pas une simple humaine ; elle fait partie d'une race spéciale dotée de pouvoirs surnaturels. En plus de son apparence distincte, elle possède la capacité de se gonfler à une taille prodigieuse et de souffler avec une force capable de renverser arbres et maisons. Fuka peut également communiquer par télépathie, projetant ses pensées directement dans l'esprit des autres.

Malgré ses pouvoirs, Fuka est une créature solitaire. Les villageois la craignent et la respectent, mais personne n'ose vraiment l'approcher. Au fond d'elle-même, Fuka aspire à plus que la peur et l'isolement. Elle voudrait avoir des amis, quelqu'un avec qui partager des moments de joie, mais elle ne sait pas comment s'y prendre. Son seul moyen de se faire remarquer, pense-t-elle, est de semer le chaos.

Ce matin-là, alors qu'elle erre dans les rues du village, Fuka aperçoit une petite cabane en bois, tout juste terminée par un vieil homme. La cabane est modeste, mais chaque détail est soigneusement travaillé. Le vieil homme, courbé par les années, semble fier de son œuvre. Fuka, observant de loin, ressent une envie étrange. Elle aimerait que quelqu'un l'invite à entrer, qu'on lui propose un refuge, mais elle ne sait pas comment demander cela. Alors, elle choisit la voie de la destruction.

S'approchant de la cabane, un sourire cruel se dessine sur ses lèvres. Le vieil homme la remarque et recule de peur. Il connaît la réputation de Fuka et comprend immédiatement le danger qui pèse sur lui.

« Non... Non, Fuka, s'il te plaît, arrête ! » crie-t-il, sa voix tremblante d'effroi. 

- Je t'en prie, ne détruis pas ma cabane ! »

Fuka s'arrête devant la porte de la cabane, posant ses mains sur ses hanches. D'une voix douce, mais imprégnée d'une menace sous-jacente, elle déclare : 

- Si tu ne m'ouvres pas, je aspirer à fond et me gonfler... Comme un ballon de baudruche... Et souffler. »

Le vieil homme, terrorisé, secoue la tête. 

- Non, je ne peux pas... S'il te plaît, laisse-moi tranquille... 

Le refus du vieil homme déclenche une vague de frustration en Fuka, une frustration qu'elle ne sait exprimer que par la colère et la destruction. Si elle ne peut pas entrer, elle fera en sorte que personne ne puisse jamais entrer ici.

« Si tu n'ouvres pas... alors je vais souffler ! » répète-t-elle, sa voix se durcissant.

Elle décide que dix inspirations seront nécessaires pour faire s'écrouler la cabane. Dix longues et profondes inspirations, chacune plus intense que la précédente. Elle se place devant la cabane, les pieds solidement ancrés dans le sol, et commence à prendre sa première inspiration.

« Huuumf... » Un bruit de baudruche enflant accompagne son inspiration, un son léger mais menaçant, qui résonne de plus en plus fort. Son torse se soulève légèrement, ses épaules se redressent tandis qu'elle cambre doucement son dos en arrière, étirant son corps pour faire plus de place à l'air qu'elle aspire. Dès que ses poumons commencent à se gonfler, elle perd la capacité de parler normalement et commence à communiquer par télépathie.

« Je vais souffler... Je vais devenir énorme... Mon ventre, mes poumons... Tout va gonfler... Je vais souffler... » résonne sa voix dans l'esprit du vieil homme, douce mais pleine de menace.

Le vieil homme, caché dans sa cabane, tremble de peur. 

- Non, s'il te plaît, Fuka... Ne fais pas ça ! » implore-t-il à travers la porte fermée.