Attendre et Espérer

Chapitre I

Venger Angel était mon objectif.

Je n'avais jamais imaginé que ma vie prendrait une telle tournure. C'est au côté d'Edmond Dantes, homme brisé qui m'a ouvert ses bras pour prendre sa revanche contre ses détracteurs, que je suis devenu, Adrea Cavalcanti, prince d'Italie.

Durant 5 longues années, Edmond m'a formé, m'a élevé, moi André de Villefort pour me venger de mon père qui sans aucune peine, a tenté de m'assassiner et a jetté Edmond en prison 20 ans durant.
Il m'est donc Impossible de n'a pas cultiver une rancoeur immense envers mon père, responsable de la perte de ma tante, Angel, celle même qui m'a sauvé d'une mort certaine.

Mais plus mon entré en jeux approche, plus mon appréhension d'enfin le rencontrer grandit.
Edmond, qui se présente maintenant comme, Le Comte de Monte Cristo, a planifié les moindres détails de son plan complexe. Assouvir sa vengeance sur le capitaine et baron Danglars, mon père, Monsieur Villefort le procureur du roi et enfin, Fernand de Morcerf, mari de son amour de toujours Mercedes devenue Comtesse de Morcerf.
Et c'est aujourd'hui qu'il prend tout son sens.

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21h07 -

J'attendais sagement au côté du Comte l'arrivée de la médaille de Morcerf, prise au détour d'une rue dans la diligence familiale.

Nous le savions, le jeune Albert de Morcerf, fils aîné, allait prendre en chasse l'homme de main du Comte pour récupérer son héritage.

- Comte, murmurais-je, Ils arrivent.

Un jeune homme aux boucles dorées, s'avançait déterminer dans la ruelle à la poursuite du gredin.
Le voilà à terre, rué de coups par les gros bras d'Edmond.
Lui, se saisit de son pistolet et feind de tirer sur ses hommes pour sauver le garçon. C'est ensuite à moi de lui assainir un coup à l'arrière de la tête lui laissant un souvenir du Comte le sauvant, son arme en main.
Le Comte devait alors passer pour un vrai héro aux yeux du jeune homme.

- Ils viendront, me dit alors le Conte et rappelant ses hommes.

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10min,
ma montre à gousset m'indique qu'Albert gît sur le sol de la ruelle depuis 10min environ.
Je m'inquiète, il ne s'est toujours pas réveillé et la nuit se fait de plus en plus noire. Je dois encore rentrer, seul, dans ma nouvelle maison

- ALBERT

Un cris se fait entendre dans une rue adjacente. Un cris inquiet.
C'est alors qu'une jeune femme apparu. Ses cheveux d'or flottant derrière elle, elle se précipita sur le jeune homme. Ses genoux à terre, sa robe blanche maintenant abîmée, elle tente de le réveiller.

- ALBERT ! ALBERT MON FRÈRE RÉPOND MOI !

Les larmes coulant sur ses joues, elle le secoue de tout son être, priant pour qu'elle lui réponde.

Absorbé par la beauté de cette fille aux allures d'ange déchu, je ne puis que rester à ma place contemplant la scène.
Secouée de sanglots, elle aperçoit les paupières de son frère se soulever enfin.
Elle l'enlace, s'assurant qu'il va bien et tous deux se relèvent, tachés de boue.
D'une voix douce elle lui dit alors :

- J'ai cru que tu étais.. mort. Dieu merci tu ne l'ai pas ! Que c'est-t'il passé ?

- Un homme... Un homme m'a sauvé la vie.

Ce soir, nous avions donc amorcé la première phase de notre plan et j'avais découvert l'existence du dernier membre de la famille Morcerf.

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En rejoignant le Comte au domaine, je lui rapporte mes observations.
Mais étrangement, je ne veux pas lui parler de la jeune fille. J'ai entièrement conscience que les projets d'Edmond peuvent se montrer dangereux, pour nous et pour les autres. Alors je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose. Je ne connais rien d'elle, mais j'ai l'espoir d'un jour, en savoir plus.

Après avoir discuté avec le Comte, je me dirige vers ma chambre. Une sombre pièce au dernier étage. Je ne peux pas m'en plaindre, j'ai choisi son ambiance confortable et son grand lit à baldaquin quelques mois plus tôt, en arrivant dans ce château...
Je suis fier de pouvoir faire entendre la voix de ma tante, devant mon père, devant ceux qui ont gâché ma vie...