CHAPITRE 18 : DANS LES COULOIRS DU CHÂTEAU : UNE TEMPÊTE INTÉRIEURE

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Anna se précipita hors de la salle, son cœur battant à tout rompre. Les paroles de Pierre résonnaient encore dans sa tête, comme un écho incessant qui la rendait folle. Comment pouvait-on lui cacher une vérité aussi cruciale ? Chaque pas qu'elle faisait dans les couloirs semblait marteler cette révélation dans son esprit, rendant la douleur plus intense.

Les torches accrochées aux murs vacillaient sous son passage, comme si elles ressentaient l'intensité de ses émotions. Les quelques serviteurs qu'elle croisa détournèrent rapidement le regard, effrayés par l'aura de colère qui émanait d'elle.

 Les quelques serviteurs qu'elle croisa détournèrent rapidement le regard, effrayés par l'aura de colère qui émanait d'elle

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Sans même s'en rendre compte, ses pas la menèrent vers le jardin où elle aimait tant se réfugier. Elle retrouva le banc, ce banc où elle avait partagé tant de moments de réflexion, de doutes, et parfois même de joie. Mais ce soir, il semblait être le témoin silencieux de sa souffrance.

Elle s'effondra sur le banc, sa respiration lourde et irrégulière. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, mais elle se força à les retenir. Elle ne voulait pas pleurer. Pas maintenant. Pas pour eux.

    Alors qu'elle essayait de reprendre son souffle, une voix douce et apaisante s'éleva derrière elle

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Alors qu'elle essayait de reprendre son souffle, une voix douce et apaisante s'éleva derrière elle.

- Je savais que je te trouverais ici .

Elle se retourna brusquement et découvrit un inconnu. Il était grand, vêtu d'une cape noire qui semblait absorber la lumière autour de lui. Ses traits étaient marqués par une sérénité étrange, presque surnaturelle, qui contrastait avec l'agitation d'Anna.

- Qui es-tu ? lança-t-elle, sa voix pleine de méfiance.

L'inconnu esquissa un léger sourire, presque imperceptible.

- Je suis simplement quelqu'un qui passe par là, attiré par la force de tes émotions. Tu sembles porter un lourd fardeau, princesse.

Le mot "princesse" résonna en elle comme un rappel brutal de la réalité qu'elle venait d'apprendre.

- Ne m'appelle pas comme ça ! s'écria-t-elle, sa colère se ravivant. Je ne suis pas une princesse, je suis... je suis juste Anna !

L'inconnu s'assit à côté d'elle, gardant une distance respectueuse.

 LES GARDIENS DE L'ÉQUINOXE : RÉCONCILIATION DES MONDESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant