10 Mai 1945, 16h00,
Base Normandie, France,
Deux jours que l'armistice avait été signé et que l'Europe n'était plus en guerre. Le Soleil brillant dans le ciel lumineux, la chaleur de fin d'après midi faisait le plus grand bien et pourtant quand on avait son cœur meurtri par celui qu'on aime cela est dure d'apprécier.
Devant moi défile les derniers soldats. Leur Arles tenue en bandoulière ils rentrent tous chez eux. Comme celui que j'ai aimé.
Pourrais-je un jour le revoir ?
Robert Turner était retourné chez lui aux États-Unis, mais en observant ces proches il dit d'un ton assuré,
- Je retourne en France.
Et il parti, sans regarder en arrière il savait que la seul personne qu'il voulait a ces côtes c'était elle Alice Monceaux.
Il prit le premier avion qui parti pour la manche, et s'engouffra dedans. Le voyage était long très long, et Rob commença a redouter le moment de leur retrouvailles. Serait elle heureuse de le revoir peut-être que oui comme peut-être que non.
Quand il déposa une nouvelle fois son pied sur le sol français, il se sentit comme en sécurité sans le savoir.
Le coeur au bord des lèvres il frappa devant cette porte qu'il connaissait si bien. Il attendit trois secondes avant de frapper contre la porte faisant résonner le son a l'intérieur. Alice alors dans la cuisine se dirigea vers sa porte et l'ouvrit. La surprise se lit sur son visage, Turner lui souriait doucement et dit,
- Alice Monceaux, voulez-vous m'épouser ?
- Turner ? Comment ça t'épouser tu. Enfin tu es revenu pour moi. Je. Je ne sais pas quoi dire.
- Tu as juste à me dire oui petit ange.
15 juillet 1945, 10h00,
Base Normandie, France,
Les cloches de l'église résonnait sur la place, Alice tenait d'une main son bouquet de fleurs et de l'autre pris le bras de son époux. Le bonheur était enfin revenu de sa vie. Le sourire aux lèvres elle posa aux côtés de son époux pour la photo de mariage juste eux deux sans famille derrière.
Alice regarda Robert avec tant d'amour que l'américain se demanda même si ce sourire était vraiment rien que pour lui.
- Je t'aime. Murmura le GI a sa bien-aimée.
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Les amants de la liberté
Historical FictionFrance 1944, Alice Monceaux, vendeuse dans une petite boulangerie de la base Normandie, écoutait la BBC le soir, quand le 5 juin De Gaulle dit, "Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une longueur monotone". Le débarquement...