30 Décembre 1944, 10h00,
Hôpital près de Strasbourg, France,
La lumière était forte, quand le GI ouvrit les yeux, se mettant une main devant ces yeux il remarqua soudain qu'il manqua une chose, ou plutôt il lui manquait quelque chose. Quand il baissa ses yeux vers ses jambes il vit avec horreur qu'il en manquait une.
Avec affolement il releva son drap. Sa jambe droite avait disparu, tremblant Turner tenta de se leva mais s'écrasa par terre faisant tomber avec lui le verre qui était sur sa table de chevet.
- Non, non ! C'est pas possible c'est impossible ! Hurla l'américain en tentant de se relever. Soudain une infirmière arriva et découvri le soldat au sol, voulant se lever.
- Attendez je vais vous aider. Dit l'infirmière en le prenant par un bras. Elle l'aida a retourné sur son lit et lui expliqua, qu'il avait étai projeter a plus de trois mètres de sa position par un obus et que heureusement il avait perdu que sa jambe qui avait été déchiqueté par des éclats d'obus. Le vide s'était encré dans les yeux de l'homme. L'infirmière lui souriait timidement en lui disant soudain,
- Vous allez retourner chez vous, félicitations.
- Non, Normandie je veux aller en Normandie dans un petit village près de Sainte-Mère-Eglise ! S'il vous plaît.
- En Normandie, je veux bien moi mais il faut que les officiers soit d'accord.
Il était tard quand Turner se faisait aider pour s'habiller convenablement, avec son uniforme son képi sur la tête, et deux béquilles, le jeune allié allait être emmener jusqu'en Normandie, les officiers ayant accepté sa demande. Les paysages défilaient devant eux.
Le premier janvier 1945, n'était qu'un jour comme les autres pour Robert Turner qui observait le paysage d'un regard monotone, sa jambe droite, lui paressait toujours accroché a sa cuisse et pourtant non. L'hôpital lui avait fait dont d'une prothèse. Mais l'homme s'inquiétait d'une seule chose Alice. La jeune femme qui l'aimais, allait réagir comment en voyant qui l'ai infirme.
5 janvier 1945, 8h30,
Base Normandie, France,
Alice observa le temps frais de sa fenêtre, songeant a Rob, la jeune femme se demandait si elle allait recevoir un jour l'une de ces lettres avec indignation, la jeune femme lâcha un long soupir. Ne travaillant point aujourd'hui la jeune femme avait sa journée. Elle pouvait donc souffler.
En s'asseyant sur son fauteuil, et prenant l'un de ses livres favoris, Alice se fonda dans son livre ne faisant qu'un avec lui, quand soudain elle entendit cogner a sa porte d'une poignée vigoureuse Robert Turner tenait ses béquilles, avec une teinte de peur et de joie mélangée ensemble. Quand Alice se leva pour aller ouvrir, son cœur ratta un battement.
Robert Turner était en face d'elle, un petit sourire aux lèvres. Quand elle baissa ses yeux vers ses pieds elle n'en vit qu'un seul soudain prise au dépourvu. Elle écarquilla les yeux. Il avait perdu une jambe mais il aurait pu perdre sa vie. Ne pouvant contenir son excitation elle se jeta au coup de l'homme le faisant perdre l'équilibre et tous les deux tombèrent sur le plancher en bois du seuil de la maison de Alice.
- Je t'aime, je t'aime mon amour. Dit Alice en embrassant son amant.
- Je t'aime Lice, ma tendre et belle française.
- Vient. Dit Alice en aidant Rob a se lever. Elle emmena son amant a l'étage, faisait grincer le plancher sous leurs pas. Alice ouvrit la porte de sa chambre, en voyant cette même pièce dans laquelle ils avaient échangé un an auparavant leur amour. Robert ne pu s'empêcher de faire apparaître un sourire sur le coin de ses lèvres.
Il alla s'assoir sur le lit d'Alice et posa délicatement ses béquilles près de la petite table de chevet. Alice le rejoignit. Turner déposa en douceur sa main droite sur la cuisse de la jeune femme, la faisant frissonner. Elle regarda timidement l'homme qui se trouvait a ses côtés le sourire aux lèvres Rob approcha ses lèvres de celle de la jeune femme avant de les écraser sur les siennes.
Avec une jambe en moins, Robert Turner pensais que jamais Alice ne voudrais de lui. Et pourtant la voilà dans ses bras assis sur le lit de la jeune femme, a s'embrasser.
Alice défaisa, de ces mains tremblante la ceinture du GI, celui-ci posa délicatement ses mains sur les siennes.- Qui y a t'il ? Tu ne veux pas de moi ?
- Si mon amour ce n'est pas ça, c'est juste. Est tu prête à me voir telle que je suis aujourd'hui, je enfin mon corps a changé des séquelles son présente sur mon corps dont cette prothèse qui m'aide bien.
- Robert Turner, je t'aime alors sache que ton corps restera toujours aussi agréable a regarder pour mes yeux. Et si il faut je peux venir sur toi ?
- Non, il me manque peut-être une jambe mais en attendant j'apprécie tout de même d'être au dessus ma douce.
Alice le sourire aux lèvres défaisa enfin la ceinture de Turner. Celui-ci l'envoya a l'autre bout de la pièce, le reste de leurs vêtements prirent le même chemin.
Robert regarda Alice, d'une façon a la faire tomber encore plus amoureuse de lui. Turner souria en l'embrassant une nouvelle fois, il lui chuchota des mots doux avant de frotter son membre contre l'intimité de la jeune femme. La faisant frissonner, sans prévenir Rob entra d'une manière violente en elle, la faisant lâcha un gémissement de plaisir.
- Pardonne mon côté, brutal ma douce. Mais j'attends ce moment depuis un an maintenant. Et je ne compte point m'arrêter.
Durant une grande partie de la nuit Alice et Robert, ne faisait qu'un. Les seules bruitd que l'on pouvait distingués dans la pièce était ceux de leurs gémissement et des râles de plaisir qu'ils échangeait, Alice se laissa transporté dans un autre monde avec son amant. La joie l'animait a un point que personne ne pouvait détruire le feu en elle.
- Je t'aime.
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Les amants de la liberté
Historical FictionFrance 1944, Alice Monceaux, vendeuse dans une petite boulangerie de la base Normandie, écoutait la BBC le soir, quand le 5 juin De Gaulle dit, "Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une longueur monotone". Le débarquement...