Detroit Become Human: Are we alive ?

Chapitre 2: Enquêtes et liens.

Le matin arriva et je me lève lentement. Je ramasse la pauvre tablette qui était tombée dans mon sommeil et je m'habille rapidement avant d'aller prendre mon petit déjeuner.

J'arrive pile à l'heure au commissariat. Je me dirige rapidement à mon bureau, voulant à nouveau étudier le dossier. Il y avait tellement de signalisation pour des déviant récemment qu'il y avait plus d'une centaine de dossier. Je mis mes lunettes de lecture et commença à lire les dossiers un par un.

Après 2 bonnes heures je m'étire longuement, sentant un léger mal de crâne arriver. Je lève le regard et remarque que nombre de policiers étaient arrivés depuis. Je finis par remarquer Connor qui entre dans la centrale et se dirige vers nos bureaux. Il arrive devant le mien, me regardant droit dans les yeux.

- Bonjour mademoiselle Lane. Comment allez-vous ?

Je déglutis, me sentant un peu mal à l'aise seule face à l'androïde.

- Bonjour Connor. Je vais bien merci, et toi ?

- Je n'ai aucun problème technique, tout va bien. Vous avez l'air fatiguée.

- Tu n'as pas besoin de me vouvoyer Connor, Je t'en prie tutoie moi. Et appelle moi Amaya.

- Et bien, je peux vou- te tutoyer, mais le prénom prendra du temps. Selon mon programme de relation sociale, il est plus respectueux d'appeler ainsi une personne que je connais peu.

- Je te l'autorise Connor, ne t'en fais pas.

- Très bien... Amaya.

Je hoche la tête, me mordillant la lèvre. Il me mettait définitivement mal à l'aise. Hank je t'en supplie, arrive vite... Il continue de me fixer, curieux. Il doit sentir mon malaise face à lui.

Après deux bonnes minutes à être silencieux, Hank décide de faire son entrée. Au moins il est arrivé avant midi, c'est un miracle. Il s'arrête, pose son regard sur Connor et soupire lourdement en s'asseyant sur son siège de bureau.

- Moi qui espérait que ça soit un rêve...

On entend une voix hurler du fond de la salle. C'était Fowler.

- HANK ! Dans mon bureau !

- Oh bordel...

Je pouffe de rire et lui fait un regard malicieux.

- Décidément, c'est pas ton jour mon pauvre.

Il me fait son plus beau doigt d'honneur avant de partir rejoindre son supérieur. Je regarde Connor un peu perturbé face à cet échange. Je le vois essayer de reproduire le geste du lieutenant avec sa main. Je manque de recracher mon café.

- Mais qu'est-ce que tu fais Connor ?

- Et bien, je tentais de reproduire votre manière de vous saluer.

Je ne peux retenir un soufflement de nez amusé à sa remarque.

- Je t'assure que ce n'est pas une manière de se saluer. C'est censé être une insulte.

- Une insulte ? Vous avez l'air de vous apprécier, alors pourquoi ?

- L'amour vache Connor... L'amour vache.

Je le vois incliner la tête et l'entend répéter en boucle : Vache ? Qu'est-ce qu'un bovin vient faire dans l'histoire ? Décidément... Il ne sait vraiment rien... Il doit seulement s'y connaître en enquête policière.

Je lève un peu les yeux au ciel en soupirant de désespoir avant de lui dire de laisser tomber. Hank revient, toujours aussi énervé. Il s'assoit sur son siège, sans un mot pour personne. Je vois Connor s'approcher du lieutenant.