Vengeance et Liberté.

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Point de vu de Rose :

Hier, j'ai passais toute l'après midi et une bonne partie de la soirée, couché dans mon lit en compagnie de Jordan. Je ne voulais plus le quitter mais il fallait qu'il parte pour que Nolwenn ne se rende compte de rien. On se confiait l'un à l'autre, je le rassurais, il était mort de fatigue.

Cette nuit je n'ai donc pas réussi à fermer l'œil avant 2 ou 3h du matin. Il fallait que je trouve quelque chose.

9h15. Je me réveille après une courte nuit, puis me prépare mais pas comme tous les jours. Aujourd'hui j'ai décidé de me rendre chez Jordan et Nolwenn. Hier lui et moi nous nous sommes mis en accord, sa carrière lui plaisait, il y avait consacré toute sa vie, mais il m'a demandé de l'aider. Il m'a dit que ça serait toujours moi avant tout. Et si je vais faire ça aujourd'hui c'est que je sais que lui et moi c'est pour la vie.

Je m'habille alors de manière élégante mais à la fois provocante. Je porte une robe moulante noir, faisant bombé ma poitrine, une paire de talon rouge et un sac à main de la même couleur que mes chaussures. Je me suis coiffée d'un chignon haut plaqué et me suis maquillée d'un trait d'eye liner accompagnée d'une touche de rouge à lèvre. Pour clore le tout, je me parfume et sors en toute hâte de chez moi.

Jordan m'avait donné l'adresse, je la donne alors a celle qui m'y conduit et patiente jusqu'à l'arrivée. Je n'avais plus peur de Nolwenn, Gabriel à renforcer ma sécurité, des agents étaient dans la voiture, d'autres m'attendait au alentour de la maison à laquelle j'allai me rendre. Je ne craignais rien.

Arrivé, je me rapproche de la porte, réfléchis quelques secondes, puis d'un mouvement décidé, je frappe à celle ci. J'eu a peine le temps de rabaisser mon bras que Nolwenn ouvra, laissant apparaître l'intérieur de leur maison. Elle me toise, me regarda de la tête aux pieds et me demanda :

- Je faites vous ici Maréchal ?

Je garde mon sang froid pour ne pas lui sauter dessus.

- Je viens pour parler avec vous Mademoiselle Oliver, répondais-je calmement et en toute sérénité.

Elle me toise de nouveau avec son regard de poufiasse.

Je savais que Jordan était ici, quelque part dans cette maison, mais notre plan était qu'il n'intervienne pas.

- Et dans cette tenue ? Vous aviez peur de ne pas être à ma hauteur ? Demanda t'elle avec son rire de hyène.

Calme, calme, calme, pensais-je.

- Pas du tout, je m'apprête tous les jours comme ça, c'est d'ailleurs pour ça que j'attire tous les hommes que je souhaite, dis-je en toute provocation avec un large sourire.

Après avoir finis ma phrase, Nolwenn m'en colla une. La rage montant jusqu'à mon visage, je ne pu m'empêcher de prendre ses cheveux et de les tirait jusqu'à la mettre au sol.

- Écoute moi bien ma jolie, commençais-je. Tu as réussi à me faire peur une seule fois, maintenant c'est moi qui prends le dessus. Tu vas arrêter de te prendre pour je ne sais qui ok ? Tu n'es personne, dis-je sèchement.

Elle se tord de douleur, n'osant plus rien répondre jusqu'à se laisser faire.

- Tu vas arrêter ton petit jeu avec Jordan, il ne veut pas de toi et d'ailleurs personne ici ne veut de toi. Tu vas le laisser vivre sa vie désormais tu m'entends ? Puis je lâche ses cheveux, jette un coup d'œil dans la maison. Il était là. Il avait tout vu et j'en étais fière. Je le regarde avec provocation et lui fit un clin d'œil. Sans attendre quelque chose de sa part, je réajuste seulement ma robe puis m'en vais comme si rien ne s'était passé.

Politiquement AmoureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant